Le Tour de Pologne 82ème du nom s’est ouvert ce lundi avec une première étape réservée aux sprinteurs. À Legnica, l’emballage massif a consacré Olav Kooij tandis que la totalité de l’Équipe cycliste Groupama-FDJ a terminé au sein du peloton, après avoir évité les quelques incidents survenus en cours de route. Dès demain, les puncheurs-grimpeurs prendront le relais à Karpacz.
Avec à peine 700 mètres de dénivelé positif répartis sur 200 kilomètres de course, et une seule montée répertoriée – pour la forme -, l’issue du premier acte du Tour de Pologne ne faisait aucun doute ce lundi. Quatre coureurs se sont enfuis dès les premières minutes, et les équipes de sprinteurs ont immédiatement pris la poursuite à leur compte. « Le scénario était écrit d’avance, commentait Jussi Veikkanen. En revanche, on a assisté à une chute massive en raison de la chaussée mouillée en début de course, et environ trente mecs se sont retrouvés par terre. Heureusement, nos gars sont passés à travers car c’est tombé en queue de peloton et ils étaient tous devant ». Par la suite, l’échappée s’est réduite à trois unités pour les trois derniers quarts de l’étape, et le peloton n’a naturellement eu aucun mal à maîtriser son sujet. À environ quarante kilomètres du terme, les fuyards sont donc rentrés dans le rang. « C’était malgré tout assez nerveux pour une première étape réservée aux sprinteurs, confiait Jussi. On n’a pas seulement évolué sur des boulevards. Il y a eu des pavés, des revêtements de moindre qualité. Il fallait tout de même rester attentif ».À Legnica, le sprint massif attendu a donc pu se développer, et Olav Kooij est ressorti vainqueur d’un final quelque peu tortueux et tumultueux. « On n’a pas de vrai sprinteur ici, donc on n’a pas participé à la bagarre, et on a d’autres objectifs cette semaine, soutenait Jussi. Clément était à deux doigts de tomber avec les sprinteurs lors de la chute à 1,5 kilomètre de l’arrivée, mais c’est heureusement passé pour lui. On a simplement dû changer son vélo ». L’ensemble des coureurs de l’équipe Groupama-FDJ s’est donc vu créditer du temps du vainqueur, avant que la deuxième étape, ce mardi, ne crée les premiers véritables écarts au classement général. « Ça peut être mouvementé, ponctuait Jussi. L’arrivée n’est pas simple, mais l’étape dans sa globalité n’est pas facile non plus, ce qui peut nous permettre d’avoir un peu plus d’ambitions qu’aujourd’hui ». À Karpacz, la journée se conclura ainsi par une montée en deux temps, d’abord 2,3 kilomètres à 5%, puis 3 kilomètres à 6,5%.