Pour la deuxième journée consécutive, le Tour de Grande-Bretagne s’est ce mercredi achevé par un sprint massif. Au terme d’une boucle de 170 bornes autour de Stowmarket, quelque peu animée par les conditions météorologiques, Olav Kooij a de nouveau tiré les marrons du feu. En raison d’une crevaison dans le final, Matt Walls n’a pu prendre part à l’emballage.
Comme la veille lors de l’étape d’ouverture, le peloton s’attaquait ce mercredi à un terrain dénué de difficultés autour de Stowmarket sur le Tour de Grande-Bretagne. Les sprinteurs étaient de nouveau attendus au tournant dans un deuxième acte qui a rapidement pris une tournure tout à fait prévisible. « On s’est de nouveau orienté sur un scénario classique, même si l’échappée est partie à peine plus tard qu’hier, au bout d’une dizaine de kilomètres, expliquait Jérôme Gannat. Quatre coureurs sont sortis, puis le peloton a assuré un bon tempo toute la journée. Malgré tout, ce n’était pas non plus évident car on a toujours eu un vent assez violent, et souvent de côté. Il fallait constamment rester un peu vigilants et bien placés ». L’écart sur le quatuor de tête n’a jamais dépassé le cap des trois minutes, et le paquet s’est facilement rapproché dans une dernière heure de course tout de même mouvementée. « À cinquante kilomètres de l’arrivée, une très forte pluie s’est invitée sur le parcours, reprenait Jérôme. Les bords de route étaient également particulièrement mauvais, et énormément de crevaisons se sont enchaînées à partir de là ».
« L’essentiel est qu’on soit passé au travers les chutes », Jérôme Gannat
Si aucun incident majeur, ni aucune bordure, n’a perturbé l’avance du peloton dans la dernière heure, Matt Walls a lui vu ses chances s’envoler en raison d’une crevaison à environ trente bornes du terme. « Il y avait un petit passage technique avec une route d’un kilomètre très étroite, expliquait Jérôme. Matt a crevé juste avant, il a été bloqué dans ce fameux passage, on a ensuite repris le vent de dos, et il n’a jamais pu rentrer. Quoi qu’il en soit, même s’il avait pu revenir, je ne pense pas qu’il aurait pu sprinter correctement avec tous les efforts consentis ». La Groupama-FDJ ne s’est donc pas mêlé à l’emballage ce mercredi, dans un final quelque peu tortueux et glissant où elle a surtout échappé aux incidents. « C’était un sprint un peu chaotique, confirmait Jérôme. Il y avait un peu moins de monde à l’arrivée qu’hier, en raison des crevaisons et d’une chute dans les trois derniers kilomètres, mais l’essentiel est qu’on soit passé au travers. Il reste une journée à passer, et une occasion pour Matt, avant d’arriver sur le terrain de Romain ». Le Franc-Comtois, comme le reste de ses coéquipiers à l’exception de Matt Walls, a bien franchi la ligne au sein du peloton ce mercredi.