Le mois de septembre avait commencé par... l'épilogue du Tour d'Espagne ! Quentin Pacher a fini fort en dernière semaine en allant chercher la sixième place à Montilla, la cinquième à Tomares et surtout la deuxième au Monastère de Tentudia. Sur cette arrivée de la 17e étape, le Girondin était présent dans la bonne échappée et par le biais d'une excellente gestion de son effort dans la montée finale, il a remonté ses adversaires dans les ultimes hectomètres, sauf Rigoberto Uran (EF Education-EasyPost) qui le devançait sur la ligne pour deux petites secondes. Le lendemain à l'Alto del Piornal, c'est Thibaut Pinot qui à son tour jouait la victoire en anticipant les débats, pour finalement se classer sixième. En 21 étapes, l'Équipe cycliste Groupama-FDJ a cumulé douze places dans les dix premiers d'étape, et porté le Maillot Rouge de leader avec Rudy Molard.
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HUIT VICTOIRES EN UN MOIS
Le 4 septembre, sur le Tour du Doubs, Valentin Madouas décrochait la première victoire du mois pour l'équipe. Un tremplin vers une autre course, le Tour du Luxembourg du 13 au 17, où le Breton a une nouvelle fois converti son excellente forme en performances de choix : succès sur la première et sur la dernière étape, avec en prime une troisième place au classement général.
Le 11, au Canada, David Gaudu terminait cinquième du Grand Prix de Montréal, arrivant pour la victoire face à quelques uns des meilleurs mondiaux, dont Tadej Pogacar, vainqueur, et Wout van Aert. Le 18, Arnaud Démare s'est imposé sur le Grand Prix d'Isbergues, signant la 90e victoire de sa carrière professionnelle, toutes sous le maillot de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ.
La Conti, quant à elle, s'est illustrée le 3 septembre en gagnant une étape du Flanders Tomorrow Tour avec Jensen Plowright, et le 11 lors du Grand Prix de la Somme par l'intermédiaire de Rait Ärm. Du 28 septembre au 2 octobre, elle disputait la Ronde de l'Isard, l'une des courses montagneuses les plus importantes de la saison pour les Espoirs, et elle y a de nouveau brillé : Lenny Martinez s'est offert les quatrième et sixième étapes, Reuben Thompson a fini deuxième du général, Enzo Paleni troisième.
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STEFAN KÜNG TOUT PROCHE DU TITRE MONDIAL
Deux secondes et quatre-vingt-quinze centièmes. C'est ce qu'il aura manqué à Stefan Küng pour devenir Champion du Monde du contre-la-montre. Sur la ligne de départ, le coureur suisse savait qu'il devait être plus rapide, sur les 34,2 kilomètres du parcours, que le double tenant du titre Filippo Ganna (Ineos-Grenadiers) et le récent vainqueur du Tour d'Espagne Remco Evenepoel (Quick Step-Alpha Vinyl). Mais le Norvégien Tobias Foss (Jumbo-Visma) est parvenu à signer un finish tonitruant lui octroyant un temps à l'arrivée... sur lequel Stefan Küng allait buter de peu, finissant à la deuxième place.
Porter le maillot arc-en-ciel de Champion du Monde du contre-la-montre est un objectif de carrière pour celui qui a déjà été, deux fois, titré à l'échelon européen. Ce 18 septembre a semblé être le bon jusqu'aux toutes dernières encablures du tracé de Wollongong. "Je pensais vraiment que j'allais le faire, déclarait Stefan Küng après l'arrivée. Le matin du chrono, je me suis dit que j'allais prendre tous les risques, car je ne pouvais pas terminer deuxième, troisième ou quatrième. Ce n'était pas mon jour. Je tourne autour de cette grande victoire." Son entraîneur, Julien Pinot, ne voulait pas se laisser abattre : "On va continuer à travailler pour aller chercher tous ces petits gains qui feront la différence. Stefan ne lâche jamais rien." Le rendez-vous est d'ores-et-déjà pris pour l'édition 2023, à Glasgow.
Sur la course en ligne, le dimanche suivant, une course de mouvement a amené Quentin Pacher, Kevin Geniets et Jake Stewart à prendre les devants. Le Belge Remco Evenepoel, seul coureur de ce groupe à ne pas avoir été repris, est le nouveau Champion du Monde. Chez les espoirs, Eddy Le Huitouze a terminé septième du contre-la-montre et Paul Penhoët huitième de la course en ligne. Dans la catégorie Juniors, Vlad Van Mechelen, suivi par le Programme Juniors, a décroché la médaille de bronze lors de la course en ligne.
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À l’occasion de la Semaine européenne du développement durable 2022, FDJ a organisé au sein de son siège social à Boulogne-Billancourt, une journée dédiée à la pratique du vélotaf.
En 2020, FDJ dévoilait son plan mobilité verte et ses actions pour favoriser la pratique du vélo en entreprise. L’objectif de ce plan est de répondre à la demande des collaborateurs et de faire de FDJ une entreprise pro-vélo, en miroir de ses engagements auprès de ses équipes professionnelles.
C’est dans ce cadre, que le 20 septembre dernier, a eu lieu au sein du siège social de FDJ à Boulogne-Billancourt, une journée portée autour de la pratique du vélotaf. Une journée rythmée par deux différentes interventions :
LA FORMATION "EN PISTE CYCLABLE", DISPENSÉE PAR L'ÉQUIPE CYCLISTE GROUPAMA-FDJ
Développée en 2020 par l’Équipe cycliste Groupama-FDJ, la formation "En Piste Cyclable" est proposée aux entreprises souhaitant encourager leurs collaborateurs à adopter les bons réflexes sur leur vélo pour rouler en toute sécurité, que ce soit pour un trajet domicile-travail ou pour une sortie loisirs. Elle est encadrée par un ancien gendarme de la Garde Républicaine ainsi que par des anciens coureurs de l’Équipe cycliste Groupama-FDJ.
Au-delà de l’aspect sécurité et des bénéfices évidents sur la santé, cette journée a été l’occasion de rappeler tous les avantages à vélotaffer chez FDJ :
- Prime d’achat d’un vélo et d’équipements,
- Droit à l’indemnité kilométrique,
- Souscription à une location de vélo avec Zenride, abondée par l’entreprise,
- Possibilité de profiter d’une formation.
En 2021, FDJ avait été la première entreprise à faire bénéficier à ses salariés de cette formation, et a donc renouvelé en 2022 sa volonté d’encourager la mobilité douce et l’utilisation du vélo par ses collaborateurs.
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L'ATELIER RECYCLISME : RÉVISION GRATUITE DE VOTRE VÉLO PAR DES MÉCANOS PROFESSIONNELS
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Si vous vous êtes rendus en 2022 sur une manche de la Coupe de France FDJ, aux Championnats de France de cyclisme sur route, ou encore sur les Tours de France hommes et femmes, alors vous avez sûrement croisé l’Atelier Recyclisme FDJ.
Mobilisé sur l’essentiel des courses du calendrier français de l’Équipe cycliste Groupama-FDJ et de l’Équipe FDJ-SUEZ-Futuroscope, l’Atelier Recyclisme était présent à Boulogne-Billancourt ce mardi 20 septembre, l’occasion pour les salariés de l’entreprise frappée du trèfle de faire réviser leurs vélos par des mécaniciens professionnels et d’obtenir de précieux conseils pour les entretenir de la meilleure des manières.
Le #Recyclisme est une mécanique solidaire qui invite tous les propriétaires de vélos usagés, abîmés à faire une bonne action en les recyclant plutôt qu’en les jetant. Comment ?
- En prolongeant la durée de vie de son vélo grâce à un bon entretien,
- En donnant son vélo à une structure membre du programme Nouveau Cycle dont FDJ est partenaire.
En 2023, FDJ vous donne rendez-vous sur les dix-sept manches de Coupe de France FDJ pour vous faire bénéficier d’une révision gratuite de votre vélo à l’Atelier Recyclisme !
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Au Canada, sur le Grand Prix de Montréal, Anthony Roux a épinglé le dernier dossard de sa longue carrière. Le coureur arrivé dans l'Équipe cycliste Groupama-FDJ en 2007 en tant que stagiaire, puis en 2008 comme néo-pro, ne l'a ensuite plus jamais quittée, prenant part à quatorze Grands Tours dont cinq Tours de France, et surtout devenant Champion de France en 2018. Arrêter, une "réflexion longue et mûrie" pour le Lorrain : "Je ne le vis pas comme une fin, mais comme une continuité." Il raconte.
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Anthony ROUX
Coureur de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ
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Anthony, comment as-tu vécu ce dernier séjour en tant que coureur pro ?
Je voulais finir sur les courses canadiennes car je sais l’ambiance qui y règne. Par rapport au programme qui m’était proposé, c’est la seule date qui avait de l’importance pour moi. Je ne me voyais pas finir à Isbergues ou à Chauny. Je n’ai aucun lien avec ces courses-là. J’ai beaucoup plus d’histoires et d’amour pour Québec et Montréal. J’espérais simplement qu’il ne pleuve pas pour pouvoir en profiter à fond. Le temps a été très bon, voire chaud. C’étaient des circonstances parfaites. Sportivement, étant donné que je n’avais pas beaucoup couru depuis ma chute en avril, j’ai vraiment galéré. Mais je me suis accroché pour profiter des derniers instants et ne pas regretter plus tard. Le week-end était très fatigant et dès le soir du Grand Prix de Montréal, j’étais mort. J’ai eu une grosse décompression mentale, comme si quinze années professionnelles s’étaient écroulées sur mon dos d’un coup. Je me suis même endormi avant d’aller au resto. Le samedi, j’ai reçu un beau cadeau de ma famille qui m’a envoyé une lettre à Montréal. Elle était accompagnée d’un QR Code qui renvoyait vers une vidéo dans laquelle une cinquantaine de membres de ma famille avait un petit mot pour moi. Je ne vais pas cacher qu’une boîte de Kleenex est partie. C’était très intense et émouvant. Ils me suivent depuis tout petit, ils sont toujours venus me voir sur les courses. Je sais l’importance qu’ils ont eu pour moi. J’ai hâte de les revoir pour tous les remercier autour d’un bon repas.
Sur le plan sportif, quel regard portes-tu sur ta carrière ?
Compte tenu de ce qui m’est arrivé (plusieurs problèmes de santé notamment liés à des chutes, ndlr), compte tenu du mental qui est le mien, je pense avoir fait ce que je pouvais. J’aurais pu faire mieux, mais sans chutes et avec un mental différent. Je pense être allé au bout des choses, et c’est la raison pour laquelle je suis satisfait. Je ne suis pas un coureur du niveau de Thibaut Pinot, je n’aurais pas pu faire des trucs de fous. Mais je ne suis pas un mauvais non plus. J’ai réussi à faire des performances à haut-niveau, à gagner des courses, à aller chercher un titre de champion de France, une étape sur la Vuelta. Je suis très satisfait de ça, et je n’ai aucun regret. Tu as toujours des envies de faire plus, mais j’ai atteint ce qu’il était m’était possible d’atteindre.
De quoi es-tu le plus fier, en regardant dans le rétroviseur ?
Le championnat de France est mon dernier grand bonheur. J’ai gagné une étape sur la Vuelta, mais j’étais très jeune, et je voyais les choses différemment. La particularité de mon titre de champion de France, c’est d’avoir connu le podium dans ma deuxième année chez les pros et d’être passé tout près beaucoup de fois. Ça a été une délivrance, tout simplement. Ce qui était beau dans ce titre, ce n’était pas la performance en soi, mais davantage le processus et le chemin. J’ai toujours tout fait pour être présent au rendez-vous, mais ça n’avait jamais marché. Alors le jour où ça marche, au bout de dix tentatives, c’est une sensation énorme. Au niveau émotif, je n’ai pas connu de choses comparables dans ma vie sportive.
Ton regard sur ta carrière changerait du tout au tout sans ce titre ?
Je pense que ma perception aurait été complètement différente car c’est quelque chose que j’ai toujours recherché. Dès les catégories Cadets et Espoirs, j’ai aussi connu le podium. Très tôt chez les pros, j’ai eu de belles performances et j’ai toujours été présent. À chaque fois que j’étais dans le peloton et que je voyais le mec avec le maillot de champion de France, ça me donnait tellement envie. Un mec qui gagne une étape du Tour, ça ne se voit plus en août. La chance qu’on a dans le vélo, c’est de porter le maillot pendant 365 jours, y compris à l’entraînement. C’est grand, c’est un rêve. Tu gardes les liserés toute ta carrière sur les bras. Ça reste. Si je n’avais pas eu ça, j’aurais eu un gros regret. Ce n’est pas tombé du jour au lendemain, et c’est pour ça que ça a une importance particulière pour moi. Ça aurait pu ne pas arriver. Quand tu termines sur le podium du championnat, tu es dégoûté. Puis quand tu reviens en course et que tu vois le mec avec le maillot, ça t’affecte, tu le jalouses un peu, mais ça te donne l’envie de repartir au travail et d’aller le chercher. C’était à peu près ma pensée tous les ans.
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Octobre, le mois des courses d'un jour ! Elles seront neuf au programme, avec d'un côté un front franco-belge et de l'autre la campagne italienne de fin de saison. Le point culminant sera le week-end du 8 et du 9, avec les deux "classiques des feuilles mortes", le Tour de Lombardie et Paris-Tours. Le samedi, le dernier Monument de l'année proposera un parcours, entre Bergame et Côme, comme de coutume difficile, plutôt orienté pour les grimpeurs. Le dimanche, Paris-Tours verra Arnaud Démare se présenter au départ en qualité de tenant du titre.
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