Obtenue le 5 février sur les rampes de la Côte de la Tour à Bellegarde, cette première victoire de la saison 2020, lors de l'Étoile de Bessèges, fut aussi la 500e de l'Histoire de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ. Le magnifique symbole, c'est qu'elle a été obtenue par l'intermédiaire d'Alexys Brunel. Le coureur originaire de Boulogne-sur-Mer disputait la première course par étape de sa carrière dans l'équipe WorldTour après une première saison professionnelle au sein de La Conti en 2019. Une réussite immédiate au plus haut niveau qui valide le travail de formation de la réserve, managée par Jens Blatter, qui vivra cette année sa deuxième saison d'existence.

L'ÉQUIPE FRANÇAISE LA PLUS VICTORIEUSE

Les jeunes coureurs qui représentent la relève inscrivent donc déjà leur nom dans le grand livre ouvert par Marc Madiot en 1997, il y a maintenant 23 ans ! De toutes les équipes françaises du peloton cycliste actuel, l'Équipe cycliste Groupama-FDJ est celle qui compte le plus de victoires à son actif. 

LES LEADERS ONT DÉBUTÉ LEUR SAISON
 
Pendant que les jeunes pousses lèvent les bras, les leaders de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ construisent les bases de leur saison 2020. Thibaut Pinot a repris la compétition sur le Tour de la Provence huit mois après sa dernière sortie, sur le Tour de France 2019, et a pris la septième place, trois rangs devant David Gaudu. Il a ensuite enchaîné avec le Tour des Alpes-Maritimes et du Var qu'il a terminé à la sixième place. David, lui, est allé courir l'UAE Tour, où il a pris une très belle quatrième place finale, un an après avoir déjà brillé sur l'épreuve WorldTour sur laquelle il avait signé un podium. Présent également sur les routes des émirats, Arnaud Démare s'est classé troisième de la difficile étape de Hatta Dam. L'annulation des deux dernières étapes destinées aux sprinteurs l'a empêché de s'exprimer ensuite, malgré sa forme évidente.
La saison est lancée pour de bon et à l'approche des premiers grands objectifs de l'année, c'est tout l'entraînement hivernal conduit par le Pôle Performance qui doit porter ses fruits. Cette préparation a été rythmée par plusieurs stages en altitude dont la mise en place, méticuleuse, vous est expliquée par Frédéric Grappe, l'homme à la tête du pôle depuis maintenant vingt ans.



Frédéric GRAPPE
Né le 09/01/1963 à Nancy (France)
Directeur de la Performance
Nos coureurs ont commencé récemment le travail en altitude, en 2019 pour Thibaut Pinot et cette année pour Arnaud Démare. Pourquoi ne s’y être mis que maintenant ?
 
Il est important, pour pouvoir répondre à cette question, de comprendre que l’entraînement en altitude n’est pas anodin. Il fait partie d’un processus global, d’une progression. Pour qu’il soit bénéfique, il faut d’abord avoir pris le temps de travailler sur l’essentiel avant. Cela nécessite que les coureurs soient prêts, volontaires et mûrs pour assimiler cette technique. Arnaud Démare, Stefan Küng, Thibaut Pinot, tous étaient demandeurs et c’est un point de départ inévitable. De même, ces stages ont un coût financier, humain, logistique non-négligeable. L'apport global de nos sponsors titres, à la hausse, s'est également répercuté sur les moyens mis à disposition pour mettre en place de tels stages. Cet investissement est donc en cohérence avec notre maturité, nos moyens et nos ambitions. Nous ne restons pas sur nos acquis, nous voulons progresser en permanence tout en étant cohérents dans l'ordre des étapes que nous franchissons.
Quels sont les effets concrets de l’altitude sur un coureur ?
 
Lorsqu’on parle de stage en altitude, l’intérêt est double : le coureur va s’entraîner en hauteur mais également y dormir. C’est tout le corps qui va s’adapter à de nouvelles conditions. En altitude, le coureur est en état d’hypoxie. Pour simplifier, plus on monte en altitude, moins la pression atmosphérique est forte. Cela a pour conséquence de diminuer l’apport d’oxygène dans le muscle, le corps va donc devoir s’adapter. Il va produire plus de globules rouges pour améliorer le transport de l’oxygène et cela résulte en une amélioration de son aérobie. Mais attention, tout le monde ne répond pas de la même manière à l’altitude. Chez certains, l’effet ne sera pas aussi bénéfique que pour d’autres, et alors cela n’aura pas d’intérêt. C’est pour cette raison d’ailleurs que nous faisons ces stages en tout petit comité. De manière générale, il ne faut pas s’imaginer que les gains sont extraordinaires, on parle de 2 à 3% d’amélioration des données. C’est du travail de précision, de détail. Il faut aussi comprendre une dernière chose, c’est que l’altitude est un pari sur le moyen-terme. Les coureurs peuvent repartir très fatigués d’un stage en altitude, et il faut attendre une quinzaine de jours pour en ressentir les pleins effets sur le corps. Au Tour de la Provence, par exemple, il était un peu tôt pour que Thibaut, Rudy ou David puissent en profiter. La phase de rebond interviendra un peu plus tard et on devrait voir chez eux comme chez Arnaud Démare ou Stefan Küng de très belles choses.
Arnaud Démare, Stefan Küng, Anthony Roux ou encore Ramon Sinkeldam ont participé cette année aux stages en altitude. L’altitude ne serait donc pas réservée aux grimpeurs ?
 
Non, pas du tout. L’hypoxie est bonne pour tout le monde. Dans le cas des coureurs aux profils moins grimpeurs, s’ils répondent bien aux effets de l’altitude, ils en verront l’effet sur le plat. Cependant, nous avons proposé deux stages différents, avec des parcours qui variaient entre les groupes. Thibaut Pinot et sa garde sont allés s’entraîner aux Canaries, sur le volcan Teide. Là-bas, la route grimpe en permanence, et cela n’aurait pas été productif pour les sprinteurs. Eux sont allés en Sierra Nevada, lieu qui leur permettait de dormir en altitude tout en ayant à proximité des routes plus plates et des possibilités de travailler le contre-la-montre ou le sprint sur des parcours plus propices.
L'Histoire de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ est intimement liée à celle de nombreuses très grandes courses cyclistes ; du Tour de France, dont elle a participé à toutes les éditions depuis sa création, aux monuments que sont Milan-San Remo, Paris-Roubaix ou le Tour de Lombardie, dont elle est la dernière formation française lauréate. Et il y a Paris-Nice. L'épreuve disputée tout début mars endosse chaque année une dimension symbolique : elle matérialise le début des "choses sérieuses" et une grande équipe, de surcroît française, se doit d'y accomplir de grandes performances.

Retour en images sur les plus grands exploits réalisés par l'Équipe cycliste Groupama-FDJ sur les routes de la "Course au soleil" :
THIBAUT PINOT AU PLUS PROCHE DE SON PUBLIC
 
C'était une anomalie et Thibaut Pinot va la corriger du 8 au 15 mars : il va participer pour la première fois de sa carrière à Paris-Nice. Dans les colonnes du journal l'Equipe mi-février, le Franc-Comtois répondait à une question soulignant sa propension, ces dernières années, à privilégier les épreuves à l'étranger : "Avant, je fuyais un peu la France pour chercher la tranquillité. Aujourd'hui, l'attente du public et des journalistes n'est plus un frein à mes résultats, j'ai même envie de courir face à mes supporters. J'ai gagné en maturité." Vous pourrez donc soutenir Thibaut Pinot et ses coéquipiers pendant ces huit belles journées de compétition, dont le programme complet est à retrouver sur le site de l'épreuve.
L'un des coureurs phares de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ sur Paris-Nice sera Rudy Molard, vainqueur d'une étape lors de l'édition 2018 et septième en 2019. En testant vos connaissances sur sa carrière, vous pouvez remporter un hoodie offert par Le Coq Sportif, notre fournisseur officiel textile. Un gagnant sera tiré au sort parmi les bonnes réponses. Bonne chance !
Quiz
Le 29 février aux Pays-Bas, la Conti a disputé sa première course de l'année : Ster van Zwolle. Le coup d'envoi d'une saison qui sera la deuxième de l'Histoire de cette équipe de développement et promet beaucoup, beaucoup.

Nos jeunes pépites participeront à quelques-unes des plus belles courses du calendrier réservé aux coureurs de moins de 23 ans : Liège-Bastogne-Liège (18 avril), Paris-Roubaix (17 mai), la Ronde de l'Isard (20 au 23 mai), le Giro (4 au 14 mai), le Tour du Val d'Aoste (14 au 19 mai), le Tour de Lombardie (4 octobre), Paris-Tours (11 octobre).

Le programme prévoit d'autres compétitions partout en Europe et notamment sur le territoire français : Paris-Troyes (15 mars), le Tour de Normandie (23 au 29 mars), le Tour de Bretagne (25 avril au 1er mai), le Tour du Jura (8 au 10 mai), le Tour de la Mirabelle (29 au 31 mai), le Tour Alsace (22 au 26 juillet), le GP des Marbriers (25 août), le Chrono des Nations (18 octobre). Les coureurs WorldTour ne sont pas les seuls à avoir besoin de vos encouragements : venez aussi à la rencontre de la Conti !
L'EFFECTIF 2020
   ASKEY Lewis   (18 ans, rouleur)
   BALMER Alexandre   (19 ans, rouleur)
   DAVY Clément   (21 ans, rouleur)
   DEBESAY Yakob   (20 ans, grimpeur)
   JERMAN Žiga   (21 ans, sprinteur)
   KNEISKY Morgan   (32 ans, capitaine de route)
   MONIQUET Sylvain   (22 ans, grimpeur)
   NONNEZ Théo   (20 ans, grimpeur)
   PAGE Hugo   (18 ans, rouleur)
   PENHOËT Paul   (18 ans, sprinteur)
   PETRUCCI Mattia   (19 ans, grimpeur)
   STEWART Jake   (20 ans, sprinteur)
   VAN DEN BERG Lars   (21 ans, grimpeur)
UNE NOUVELLE RÈGLEMENTATION UCI QUI VALIDE LE PROJET DE FORMATION

Désormais, un coureur de l'équipe réserve d'une WorldTeam peut à tout moment de la saison être promu dans l'équipe première le temps d'une épreuve. C'est une nouveauté du règlement UCI qui n'a pas échappé à la direction de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ. Au contraire, elle l'avait anticipé. "On a décrété dès cet hiver qu’on ferait de la place aux jeunes de La Conti sur certaines épreuves, explique le directeur du Pôle Sport Yvon Madiot. On avait identifié ces courses de bon niveau en début de saison, il y aura ensuite une autre phase davantage tournée sur la Coupe de France FDJ, vers mars. On a identifié plusieurs périodes, et on leur fera encore plus de place en fin de saison."

28 + 13 = 41

Ces aller-retours ponctuels entre l'Équipe cycliste Groupama-FDJ et La Conti viennent valider, si c'était nécessaire, la cohérence du projet de formation mené par Marc Madiot et son staff : c'est un véritable effectif de 41 coureurs qui s'apprête à relever les nombreux défis de la saison 2020. Les premiers résultats ne se sont d'ailleurs pas fait attendre avec la troisième place de Lars Van den Berg, coureur de La Conti, sur la dernière étape du Tour des Alpes-Maritimes et du Var, courue par la World Tour !
Nous présenterons régulièrement deux coureurs de La Conti en les opposant dans une nouvelle rubrique : le "Mano à Mano" ! Pas besoin de vous expliquer le principe, vous allez vite comprendre avec Lewis Askey et Jake Stewart, nos Britanniques, qui inaugurent le format !
L’équipe cycliste féminine FDJ – Nouvelle-Aquitaine – Futuroscope a obtenu la licence « Women’s World Tour » de l’Union cycliste internationale (UCI) jusqu’en 2023, intégrant ainsi l’élite internationale du cyclisme féminin. Pour la saison 2020, l’équipe cycliste dirigée par Stephen Delcourt, comptera treize cyclistes qui auront toutes un statut professionnel, comme l’impose la réforme UCI, avec pour objectif de briller sur les plus belles épreuves.

L’effectif 2020, mené par les leaders Emilia Fahlin et Cécilie Ludwig, est désormais composé de 13 cyclistes :
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