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LE RÊVE EN ROSE D'ATTILA VALTER
L'Équipe cycliste Groupama-FDJ s'alignait au départ du Tour d'Italie, le 8 mai à Turin, avec une équipe déterminée à saisir sa chance en affichant un esprit offensif, en l'absence de candidat à la victoire finale ou de sprinteur désigné. Il n'a pas fallu attendre longtemps pour que ses huit coureurs se mettent en évidence. Sur la quatrième étape, Attila Valter s'est immiscé dans la bonne échappée, a terminé sixième, s'est rapproché à la cinquième place du général, et... a endossé de ce fait le maillot blanc de meilleur jeune ! Mais il était alors loin d'imaginer la suite d'une Histoire qui allait marquer le début du Giro. Le surlendemain, sur l'ascension finale de San Giacomo, le Hongrois de seulement 22 ans allait accéder à un Graal qui fait rêver tous les coureurs : s'emparer du maillot rose de leader ! Il devenait alors le premier coureur de l'équipe à l'endosser depuis Bradley McGee en 2004.
Pendant trois jours, Attila Valter conserve la tête du classement général et est la coqueluche de la course, en atteste l'immense passion des fans hongrois, acquis à la cause de leur nouvelle vedette nationale. Deux supporters, sur un coup de tête, se lancent dans un long trajet de dix heures dès l'arrivée de la sixième étape et sont présents, le lendemain matin, au départ de Notaresco. Au pays, les organisateurs du Tour de Hongrie, qui a lieu en même temps, accrochent des rubans roses aux rétroviseurs de leurs véhicules, la Puskás Aréna se pare de lumières de la couleur emblématique du Giro, et bien sûr, les journaux font leurs gros titres de l'épopée d'Attila. Sur les réseaux sociaux de l'équipe, les messages des fidèles du maillot rose abondent. C'est une véritable "Attila mania".
... ET UN TOP 15 À MILAN
Ce maillot rose, Attila le concèdera le soir de la neuvième étape à Campo Felice. Un autre Giro commence alors, avec la volonté de permettre au Hongrois, qui dispute le deuxième Grand Tour de sa carrière, de prendre de l'expérience en défendant une bonne position au classement général. Sur les étapes de haute montagne, il parvient à gérer son effort, avec le soutien de ses coéquipiers, pour valider, à Milan, la quatorzième place finale. Un excellent point de départ pour un coureur qui ne va cesser de progresser et pourra, à terme, viser le top 10 d'épreuves de cette importance.
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Imaginez-vous, accrocher à votre mur un magnifique maillot rose du Tour d'Italie, dédicacé par Attila Valter... C'est possible ! Pour cela, tentez de trouver toutes les réponses à notre quiz sur nos coureurs qui viennent juste de terminer le Giro. Avez-vous bonne mémoire ?
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BOUCLES DE LA MAYENNE : VICTOIRE CHEZ LES PATRONS !
Très belle course du calendrier français, les Boucles de la Mayenne revêtent une importance particulière dans l'Équipe cycliste Groupama-FDJ car... elles se déroulent sur les routes des frères Madiot ! Mais jusqu'alors, une anomalie gâchait la fête : jamais une venue en "terre sainte" ne s'était soldée par une victoire finale. C'est désormais chose faite, et avec la manière. Autour d'Arnaud Démare, venu pour renouer avec la compétition après une phase de préparation en vue du Tour de France, l'objectif était clair : sprinter et gagner. Sur les trois étapes qui se sont soldées par une arrivée massive, le Picard a levé les bras, et cette succession de victoires lui a assuré le gain du général. Cette très belle semaine donnera le plein de confiance à son train de sprinteurs en vue des échéances à venir et permet au coureur le plus prolifique de la saison 2020 de retrouver cette position : il est désormais à nouveau l'homme qui a trouvé le plus grand nombre de fois le succès... en 2021 !
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Avec trois victoires sur des courses de catégorie "classe 2", le mois de mai de la Conti a été riche en satisfactions, étant même le plus prolifique de la jeune Histoire de notre équipe de développement. C'est sur le Tour d'Eure-et-Loir que la dynamique s'est mise en route : deuxième et quatrième des deux premières étapes, le sprinteur Paul Penhoët doit gagner le troisième et dernier jour s'il veut avoir un espoir de remporter le classement général. Parfaitement emmené par ses coéquipiers, il remplit son contrat et décroche deux succès convaincants. En trois jours, l'équipe aura placé six coureurs dans les top 5 d'étapes et assuré le gain du classement par équipe. Une véritable réussite.
Quelques jours plus tard, c'est sur l'Alpes Isère Tour, épreuve française du même échelon UCI, que les pépites de la Conti repartent à l'abordage. Dès le premier jour, une nouvelle victoire est conquise par Marijn van den Berg, déjà lauréat quelques semaines plus tôt sur le GP Adria Mobil. Le Néerlandais signe une performance pleine d'émotion, dédiant son résultat à son grand-père, décédé quelques jours avant la course iséroise. Alexandre Balmer terminera neuvième du classement général et meilleur jeune, confirmant son excellente forme déjà affichée mi-mai sur la Coupe du Monde espoirs de VTT à Nove Mesto, où il avait pris la troisième place.
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C'est aussi durant ce mois de mai que pour la toute première fois, la Conti a été capable de signer un podium sur une course de "classe 1", le Circuit de Wallonie. Le double Champion du monde juniors sur piste Laurence Pithie prenait la troisième place derrière Christophe Laporte et Marc Sarreau, deux des tous meilleurs sprinteurs français, à seulement 18 ans. On le retrouvait quelques jours plus tard sur le Tour de la Mirabelle, deuxième de la deuxième étape, imitant Joseph Pidcock qui terminait à la même place la veille. Ces nombreux jolis coups laissent présager d'une remarquable saison 2021 pour la formation managée par Jens Blatter, qui va à présent appréhender l'un des principaux objectifs de son année, le Baby Giro, qui débute ce jeudi 3 juin. Le dirigeant suisse se réjouit du rythme de croisière atteint par ses troupes et se projette sur l'avancée du projet dont il est aux manettes.
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Jens BLATTER
Manager de la Conti
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Jens, quel bilan tires-tu après trois mois de compétition ?
Le bilan après trois mois ? Il est très très bon. On a commencé la Conti avec une feuille blanche et on a toujours dit que notre but était de devenir la meilleure réserve du monde sous trois ans. Après deux ans et demi d’existence, on est sur le bon chemin pour remplir notre objectif. Le but est de continuer à obtenir ce type de résultats sur la deuxième partie de la saison avec des courses comme le Baby Giro ou le Tour du Val d'Aoste. On avait pu constater lors du stage de début de saison que tout le monde marchait très fort. Il n’y a pas de secret : si le niveau de l’équipe augmente, cela pousse chacun à faire encore plus et mieux.
Dans quelle mesure, après une année 2020 perturbée par la pandémie de Covid-19, l'installation des coureurs à Besançon a eu un impact sur les résultats ?
Le fait que les jeunes soient désormais tous ensemble au Centre de Performance à Besançon, logés au même endroit, a permis de créer une équipe encore plus soudée. Un soir, untel prépare le dîner, le lendemain c'est au tour d'un autre. C'est le ciment de la construction du groupe, sans oublier tous les outils mis en place avec le staff - un travail qui porte ses fruits aujourd'hui. La Conti a trouvé son mode de fonctionnement et obtient des résultats qui me rendent très fier du travail de tout le monde.
La réputation de l'équipe se développe également...
Exactement. Quand la Conti a été créée, on ne nous connaissait pas, et au fil des mois, on s'est fait un nom. On a une très belle promotion 2021 et on continue de recevoir, tous les jours, des candidatures pour nous rejoindre en 2022. Les jeunes voient le double projet que la Conti est en mesure de proposer, avec les échanges possibles avec la WorldTour. Ils voient aussi que chaque année, plusieurs coureurs signent un nouveau contrat avec l'équipe première, ce qui motive à nous rejoindre. Maintenant, les meilleurs veulent venir chez nous et il y a de plus en plus de champions nationaux ou de médaillés internationaux qui nous contactent. L'équipe est amenée à devenir de plus en plus forte.
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Vous êtes de plus en plus nombreux à rouler à vélo : que ce soit en ville, pour aller au travail, pour vous faire plaisir ou pour vous dépasser, FDJ vous invite à suivre le mouvement #Recyclisme, pour faire avancer la mobilité douce.
À l’occasion des championnats de France de cyclisme sur route, FDJ lance son atelier Recyclisme. Pour cette première, l’atelier sera présent dans le village partenaires aux Places De l’Âtre et Place Edmond Henry à Epinal les Samedi 19 et dimanche 20 juin pour échanger, partager, bricoler avec les mécaniciens FDJ !
Au programme, des démonstrations mécaniques et des défis ! Vous pourrez apprendre à réviser votre vélo, et tenter de remporter des cadeaux pour optimiser votre sécurité à vélo !
Votre vélo a besoin d’une révision ? Venez avec à l’atelier Recyclisme FDJ, et rencontrez les mécaniciens FDJ : ils vous offriront la révision de votre vélo et de précieux conseils pour l’entretenir.
Vous retrouverez également le car-podium FDJ ainsi que nos équipes d’animation juste en face de l’atelier Recyclisme FDJ !
Vous ne serez pas sur place ? Ce n’est que partie remise, rendez-vous sur les routes du Tour de France du 26 juin au 18 juillet, et sur les manches de la Coupe de France FDJ pour découvrir l’atelier Recyclisme.
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Plus d’informations en cliquant ici
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C'est la dernière ligne droite pour le Tour de France ! La plus grande course du monde retrouve sa case historique de début d'été et s'élancera de Bretagne le samedi 26 juin, dans un petit peu plus de trois semaines. Arnaud Démare et David Gaudu profiteront du mois de juin pour parfaire leur condition physique après un mois de mai consacré à d'importants stages de préparation. David Gaudu a fait sa rentrée dimanche dernier sur le Critérium du Dauphiné, tandis qu'Arnaud Démare a brillé sur les Boucles de la Mayenne et sera à nouveau vu en compétition du 10 au 13 juin sur la Route d'Occitanie.
Tous deux auront pour ultime rendez-vous, six jours avant le Grand Départ du Tour, le Championnat de France. C'est un objectif très important pour l'Équipe cycliste Groupama-FDJ, qui a conquis le maillot bleu-blanc-rouge à sept reprises depuis 2012 et ne compte pas s'arrêter là. Le parcours, tracé autour d'Épinal, sera accidenté, promettant une bataille intense. Tout au long de cette dernière semaine avant le Tour de France, de nombreux autres coureurs, de la WorldTour comme de la Conti, s'aligneront également sur les autres Championnats nationaux - autant d'opportunités de lever les bras et de s'offrir le droit de porter les couleurs de son pays pendant douze mois.
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