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« Notre équipe ouvre un nouveau chapitre. L'année dernière, nous avons vécu de grandes émotions avec le départ à la retraite sportive de Thibaut Pinot, dont la carrière aura marqué l'Histoire de notre sport et bien sûr de notre structure. Mais son départ n'est pas un virage périlleux que l'équipe doit négocier : sa trajectoire est lancée depuis de nombreuses années déjà. Notre force, c'est notre constance et notre implication sans faille. C'est notre engagement historique dans la détection, la formation des jeunes talents. C'est une relève déjà présente, et des anciens fidèles au poste.
En 2023, nous avons terminé la saison au septième rang mondial. Nous avons porté les maillots de leader du Tour d'Italie et du Tour d'Espagne. Nous avons brillé sur les classiques. Nous avons réalisé un podium sur Paris-Nice. Nous avons remporté le Championnat de France et la Coupe de France FDJ. Ce sont des résultats significatifs, qui constituent une base très solide. Cette base, nous l'avons renforcée en 2024, en recrutant de nombreux équipiers. Car les leaders, nous les avons déjà et ils sont, depuis plusieurs années, présents sur les plus grandes courses. Dans l'action.
En cette nouvelle saison qui débute, je suis donc serein. Je sais que notre travail de longue haleine est en train de payer et que nous allons continuer à nous installer toujours plus haut dans la hiérarchie mondiale. Le mythique fabricant de cycles Wilier Triestina ne s'y est d'ailleurs pas trompé. C'est avec beaucoup d'espoir et d'attentes qu'ils nous accompagneront désormais. Je suis fier de l'expertise de tout mon staff et totalement confiant en la grande qualité de mon effectif. Vous n'avez pas encore vu tout ce qu'ils sont capables d'accomplir ! J'attends de la part de nos fidèles supporters qu'elles et ils accompagnent le mouvement, suivent le chemin que nous avons tracé. Il va nous mener très loin.
"Inside Groupama-FDJ", chaque début de mois, va vous permettre cette année encore de bénéficier d'un contenu qui vous amène à rentrer encore plus dans les coulisses de notre équipe. De vous sentir encore plus connectés à nos performances. C'est également ici, qu'aussi souvent que possible, nous vous donnerons l'opportunité de jouer pour tenter de gagner de nombreux lots avec l'aide de nos partenaires et fournisseurs. Abonnez-vous ! »
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LAURENCE PITHIE OUVRE LE COMPTEUR AUX ANTIPODES
Il faisait partie, il y a un peu plus d’un an maintenant, des huit coureurs promus de La Conti à l’équipe WorldTour : la fameuse “Nouvelle Vague”. Laurence Pithie était même parvenu à lever les bras dès sa première saison dans l’élite, lors de Cholet-Pays de la Loire, et à terminer cinquième de la Classique d’Hambourg. Mais en 2024, il disait sans détour : “Il est temps pour moi de passer au niveau supérieur”. L’ambition de la jeune génération de l’Équipe cycliste Groupama-FDJ est contagieuse. C’est d’ailleurs plus de la moitié de l’équipe assignée aux missions océaniennes du début de saison qui provenait des rangs de La Conti. Cette campagne a d’abord commencé par le Tour Down Under, et pas de la meilleure des manières, avec des douleurs au dos pour Ignatas Konovalovas et une chute violente de Rudy Molard, tous deux ayant été contraints d’écourter leur participation à cette joute inaugurale de la saison.
Soudés dans cette épreuve, les jeunes ont tenu la baraque autour d’un Laurence Pithie, 21 ans seulement, étincelant. Il se classe quatrième à Campbelltown, cinquième à Port Elliot, et surtout cinquième à Mount Lofty, sur un final peu adapté à son profil de sprinteur-puncheur, qui le voit passer à l’attaque dans le dernier kilomètre. L’aventure australienne se poursuivait quatre jours plus tard avec la Surf Coast Classic, où le Néo-Zélandais prenait à nouveau la cinquième place. Puis est arrivée la Cadel Evans Road Race, première classique WorldTour de l’année. Laurence Pithie est parvenu à négocier les quatre ascensions de la côte de Challambra Crescent quand il se présente dans les derniers kilomètres en capacité de jouer la victoire au sprint. Dans les ultimes hectomètres, il réussit à slalomer pour remonter un à un ses adversaires et, au jeté de vélo, l’emporter pour quelques centimètres. Pour la toute première fois, un ancien pensionnaire de La Conti s’adjuge une course d’un jour de ce niveau. Et le compteur de l’Équipe cycliste Groupama-FDJ est ouvert.
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KEVIN GENIETS, DE LA SUEUR DE TENERIFE À LA CLAMEUR DE MARSEILLE
En décembre comme en janvier, tout coureur professionnel ne passe que très peu de temps à la maison. C’est la période des stages, essentiels pour la préparation de la saison. Avant les fêtes, c’est l’intégralité de l’Équipe cycliste Groupama-FDJ - plus de 100 personnes staff compris - qui s’était réunie à Calpe, sur la Costa Blanca espagnole. Et à peine après avoir pris le temps de souhaiter la bonne année, le cap a très vite été remis vers de nouvelles contrées : l’Australie, donc, pour certains, à nouveau la région de Valence pour d’autres, et pour une majorité des leaders de l’effectif, “le volcan”. C’est sur les pentes du Teide, sur l’île canarienne de Tenerife, qu’en altitude, les David Gaudu, Valentin Madouas, Stefan Küng, Romain Grégoire et Lenny Martinez ont répété leurs gammes. Kevin Geniets était également là, et n’a cessé de répéter à son compères qu’il était déterminé, à son retour sur le continent, à l’idée de remporter le Grand Prix La Marseillaise et ainsi ouvrir son compteur chez les professionnels.
C’est le 28 janvier qu’a eu lieu cette course, première manche de la Coupe de France FDJ et épreuve qui inaugure historiquement le calendrier cycliste français. Au pied de la Route des Crêtes, avant-dernière difficulté du tracé et véritable juge de paix à dompter pour espérer s’imposer, le Luxembourgeois passait à l’attaque avec le soutien de son coéquipier Rémy Rochas. Contré quelques kilomètres plus loin par Alex Baudin (Decathlon-AG2R La Mondiale), Kevin Geniets opérait la jonction et le duo allait, aux abords du Stade Vélodrome, se jouer la victoire dans un sprint à deux. Dans le money time, au Teide, dans une chambre d’hôtel bondée, ce sont tous les collègues de celui que l’on surnomme la Girafe qui se mettaient à hurler. Il démarrait son effort et jamais son adversaire ne le remontera. Le mois de janvier n’est alors pas encore terminé et l’Équipe cycliste Groupama-FDJ totalise déjà deux succès en 2024.
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Cet hiver, plusieurs changements ont été opérés au sein de la structure de l’Équipe cycliste Groupama-FDJ. La première modification majeure a concerné la Direction Course : Philippe Mauduit en prend la tête, en remplacement d’Yvon Madiot. “Avec le départ en retraite d’Yvon, mais aussi de Franck Pineau, l’équipe a choisi d’anticiper les changements des prochaines années, explique Philippe Mauduit. Il fallait donc trouver un successeur à Yvon à la direction du pôle sport, et j’ai été choisi. C’est un nouveau rôle pour moi dans l’équipe mais c’est quelque chose que j’avais envie de faire. On va essayer, non pas de faire une révolution, mais d’amener des petites modifications qui puissent apporter du renouveau, qui puissent redynamiser le groupe des directeurs sportifs, mais aussi l’équipe de manière générale. On va faire en sorte que ce soit un peu différent de ce qui se faisait depuis quelques années, sans toutefois tout changer car c’est une équipe qui a presque trois décennies d’âge, qui a sa propre culture, sa propre identité, et il ne faut pas perdre ça.”
Du côté de la Performance, Frédéric Grappe voit son rôle évoluer : il dirige désormais la Direction Recherche et Développement, tandis que Julien Pinot prend la charge de la Direction Entraînement. “Je ne voyais plus l’intérêt d’enfermer la performance dans un pôle, détaille Frédéric Grappe. Ça s’est très bien passé pendant plusieurs années, mais je me suis rendu compte que ça n’était plus très logique, car la performance est globalisée sur l’équipe tout entière. Je prends désormais plus de hauteur. J’ai aussi souhaité qu’il y ait un responsable des entraîneurs, Julien Pinot, et je pourrai m’appuyer sur lui.” Julien Pinot, arrivé dans l’équipe en 2012, était alors un ancien étudiant de Frédéric Grappe à l'Université Sports de Besançon. “Julien a été le deuxième entraîneur à intégrer l’équipe. “Je le connais depuis très longtemps grâce à son cursus universitaire, raconte ce dernier. Je connais ses compétences, je sais que c’est quelqu’un qui va dynamiser le groupe.”
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Un nouveau chapitre s’est ouvert en 2024 pour l’Équipe cycliste Groupama-FDJ, avec l’arrivée d’un tout nouveau partenaire cycles : Wilier-Triestina. La marque centenaire italienne, installée en Vénétie, sait les défis nombreux dans cette fraîche collaboration. Son PDG et directeur des ventes Enrico Gastaldello vous présente la marque à la hallebarde, avant de revenir sur les motivations et les ambitions de ce sponsoring.
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Enrico, pouvez-vous nous dresser un petit historique de la marque Wilier-Triestina ?
La maison Wilier a été fondée en 1906 à Bassano del Grappa par un entrepreneur qui s’appelait Pietro Dal Molin. Il a commencé à produire des cycles, et des informations dont nous disposons, l’entreprise a également fourni des moyens de transports aux forces armées lors de la Première Guerre Mondiale. Bassano del Grappa est une petite ville qui se trouve à dix kilomètres de Rossano Veneto, la commune où nous siégeons désormais, où je suis né, où j’ai grandi, et où ont travaillé mon grand-père et mon père avant mes frères et moi. Juste après la deuxième Guerre Mondiale, Wilier a commencé à sponsoriser une équipe cycliste professionnelle. Dès 1946, la marque avait son équipe sur le Giro. D’une certaine manière, Wilier a contribué à la relance du cyclisme et à sa popularité dans l’après-guerre. En Italie, on s’est évidemment beaucoup passionné par ce sport de par la rivalité Coppi-Bartali. Chez Wilier, il y avait le troisième « homme » du cyclisme italien : Fiorenzo Magni. Il était également très populaire car il essayait de se faire sa place entre les deux grands champions, et s’est d’ailleurs adjugé de grands succès comme le Giro 1948 et les Tours des Flandres 1949 et 1950. À cette époque, la marque a construit son histoire et s’est bâti une belle notoriété.
Quelle est l’origine du nom Wilier-Triestina et de son logo ?
Wilier est l’acronyme de « W l’Italia liberata e redenta » (Longue vie à l'Italie libre et rachetée). Notre symbole est désormais la hallebarde de Trieste, mais si on regarde les symboles plus anciens de la marque, on trouve la bannière de Bassano del Grappa en plus de la hallebarde. Cette dernière trouve son origine sur le Giro 1946, auquel participait l’équipe Wilier. La douzième étape censée se terminer à Trieste fût interrompue en raison d’une manifestation politique. À cette époque, le territoire de Trieste était « zone neutre », contrôlée par les armées anglo-américaines. La ville était divisée en deux, comme Berlin. Il y avait des forces politiques de gauche, proches du communisme, et des restes des forces fascistes. Sur ce Giro 1946, ces problèmes politiques ont conduit à bloquer la course à quinze kilomètres de Trieste. Une « combine » a finalement été trouvée pour faire entrer une partie du peloton dans Trieste avec le leader de la Wilier en tête, un coureur de Trieste du nom de Giordano Cottur. Cette victoire a apporté beaucoup de joie à la ville et a calmé un peu les esprits. C’est ce pourquoi le fondateur de la Wilier a décidé d’associer le nom Triestina (qui signifie « de Trieste ») à sa marque.
Pourquoi avoir souhaité entamer une collaboration avec l’Équipe cycliste Groupama-FDJ ?
On recherchait une équipe parmi les meilleures mondiales, une équipe avec une tradition, une histoire mais aussi une équipe performante. On souhaitait négocier avec une équipe en prenant en compte son classement UCI, les perspectives, et l’investissement sur les jeunes talents. Tout comme nous, qui ne faisons pas partie des mastodontes du marché, la Groupama-FDJ ne possède peut-être pas encore le budget du top-3 mondial et doit emprunter un chemin similaire au nôtre : celui de l’investissement. Alors que nous devons investir sur l’innovation, eux doivent investir sur la jeunesse, découvrir des talents et les faire grandir. Ça nous semblait être l’alliage parfait par rapport aux caractéristiques de notre marque. Pour Wilier, c’est la bonne équipe au bon moment, du point de vue de nos ambitions et de notre position. Dès le départ, ça nous a semblé être un partenariat logique.
Qu’attendez-vous de la collaboration avec l’équipe ?
On espère une collaboration fructueuse, qui nous permette d’améliorer encore plus nos produits et de faire grandir la marque. Nous sommes d’ailleurs en train de finaliser des projets importants. Des nouveautés seront introduites en cours de saison. Les départements respectifs de R&D travaillent étroitement et on peut s’attendre à quelque chose entre le Critérium du Dauphiné et le Tour de Suisse. Puis, comme le Tour de France part d’Italie cette année, c'est une vitrine exceptionnelle pour faire connaître Wilier Triestina avec le soutien de l'équipe. D’un point de vue marketing, on attend une collaboration qui nous permettra de créer des contenus adéquats et de grandir sur les plateformes digitales. L’objectif est double : renforcer Wilier-Triestina dans l’innovation de ses produits, et on est convaincus que ça peut aussi être une vraie valeur ajoutée pour l’équipe, puis s’appuyer sur l’équipe pour développer des projets et des activités de communication, d’activation terrain, qui nous permette de bâtir un solide marketing. Enfin, nous partageons complètement l’objectif de l’équipe, à savoir d’aller sur les courses pour gagner, pas seulement pour participer. Nous sommes convaincus que si on fait notre part au niveau du produit, l’équipe fera aussi la sienne sur le terrain.
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Après le Grand Prix La Marseillaise et l’Étoile de Bessèges, l’entame française de la saison se poursuit dans le sud du pays, avec le Tour de La Provence qui est de retour au calendrier après un an d’absence. L’épreuve que l’on appelait jusqu’à présent le Tour des Alpes-Maritimes et du Var se divise : la Classic Var fait son apparition le vendredi 16 avec une alléchante arrivée au sommet du Mont Faron, et le week-end venu aura lieu le désormais nommé Tour des Alpes-Maritimes. En parallèle, sur la Péninsule ibérique auront lieu le Tour de Murcie, la Classique d’Almeria, le Tour d’Algarve et O Gran Camiño, une compétition que l’équipe va découvrir.
Les 24 et 25 février se déroulera ce que l’on considère comme le week-end clé de lancement des hostilités dans toute nouvelle saison : un premier front en Belgique avec le Het Nieuwsblad et Kuurne-Bruxelles-Kuurne, un second en vallée du Rhône française, avec la Faun-Ardèche Classic et la Faun-Drôme Classic. Situées à une semaine de Paris-Nice, ces quatre courses sont le symbole de la fin de la reprise des marques.
La Conti, qui a pour tradition de démarrer sa saison fin février, fera cette année sa rentrée des classes plus tôt, le 18 février. Les coureurs de Jérôme Gannat vivront une expérience inédite en participant au Tour du Rwanda, la plus grande épreuve organisée sur le continent africain.
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Depuis le 1 er janvier dernier, Julbo n'est plus uniquement partenaire casque de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ : l'entreprise jurassienne fournit désormais également les lunettes de tous les coureurs, tant de La Conti que de la formation WorldTour. Pour fêter le développement de cette collaboration, nous vous permettons de jouer pour tenter de gagner votre paire de lunettes Julbo, à choisir parmi les modèles de la collection Groupama-FDJ : pour cela, trouvez la bonne réponse à six questions sur nos recrues 2024 et vous pourriez être tiré au sort !
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