L'annonce officielle a été faite le 31 mars : Netflix révélait son projet de docu-série autour du Tour de France 2022, dont la diffusion est prévue pour le premier semestre 2023, avec la participation de huit équipes WorldTour. Parmi celles-ci, l'Équipe cycliste Groupama-FDJ, dont le travail et les performances ont fait mouche !
Les équipes de Netflix ne suivront pas uniquement les huit équipes retenues sur le Tour de France 2022 : elles s'intéresseront aussi à la préparation de ce grand objectif sportif et à l'Histoire des personnages majeurs de ce récit. Plusieurs tournages ont ainsi déjà été réalisés, dont un en Franche-Comté chez Thibaut Pinot ! Découvrez, amis lecteurs de notre Newsletter mensuelle, de premières photos ainsi que les réactions de Marc Madiot, Manager Général, David Gaudu, Thibaut Pinot et Rodolphe Boulinguez, Directeur du Pôle Communication et Marketing de l'équipe.
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Marc Madiot : "Ce projet est une chance d’apporter un nouveau prestige à nos coureurs, à notre sport. Vous allez découvrir les coulisses d’un univers dont les coureurs sont les principaux acteurs, mais qui ne vit que grâce à l’investissement de solides sponsors et au travail de centaines de petites mains, des assistants sportifs aux mécaniciens. C’est au final le cyclisme dans toute sa complexité, sa beauté, avec ses histoires d’Hommes que nous souhaitons montrer. C’est aussi une manière de nous rapprocher toujours plus du public, en faisant découvrir le cyclisme à toutes les générations, des plus petits aux plus grands."
David Gaudu : "Je suis très fier que l’équipe participe à ce projet Netflix et je me réjouis de pouvoir partager avec le public la réalité de notre métier. Le fait que nous soyons suivis sur toute la préparation puis tout le Tour de France va vraiment permettre de montrer nos sacrifices, notre travail, nos joies, nos déceptions mais aussi, je l’espère, nos victoires. En tant que coureur, c’est une chance en même temps qu’un beau défi, car cette série va nous faire connaître auprès d’une audience encore plus large que celle du Tour de France. C’est pour cette raison que je trouve important d’ouvrir les portes de notre quotidien aux caméras de Netflix. C’est en étant le plus vrai, le plus sincère possible que les spectateurs prendront le plus de plaisir à nous suivre. Quand j'étais gamin, j'aurais adoré qu'un tel contenu sur mon sport favori existe. Peut-être même que la série éveillera des vocations, chez les petits garçons et les petites filles. Ce serait une belle réussite !"
Thibaut Pinot : "C'est une super nouvelle que notre équipe ait été sélectionnée pour participer au projet Netflix, ça montre que Groupama-FDJ est incontournable sur le Tour. Personnellement, je me lance dans l'aventure avec beaucoup de fierté et de plaisir. En 2019, j'avais déjà participé à ce type de reportage, j'avais été suivi pendant tout le Tour de France par les caméras de France Télévisions. Et aujourd'hui, on m'en parle toujours, les retombées pour moi et pour l'équipe avaient été très positives. Même si l'issue sportive n'avait pas été celle dont on rêvait, je m'étais rendu compte que les fans avaient adoré découvrir les coulisses de notre quotidien. J'ai vraiment hâte de leur donner ce nouveau rendez-vous."
Rodolphe Boulinguez : "Ce projet est une très belle opportunité pour notre équipe. Il nous permettra d'aller à la rencontre d'un nouveau public, de nouveaux fans qui ne sont peut-être pas ceux qui auraient suivi l’intégralité du Tour de France à la télévision. C’était ensuite une nouvelle expérience commune, avec les autres équipes sélectionnées avec lesquelles nous avons beaucoup échangé autour de notre image globale, de nos intérêts, de notre modèle économique… Une démarche inédite qui nous permettra de donner à voir aux spectateurs de nouvelles facettes de notre sport. La série Drive to survive, consacrée à la Formule 1, a été un formidable accélérateur pour cette discipline. Nous croyons fort qu’il en sera de même pour la série dédiée au cyclisme et qu’elle nous permettra de valoriser l’engagement de nos partenaires-titre Groupama et FDJ, de tous nos partenaires et fournisseurs et pourquoi pas d’attirer de nouveaux investisseurs qui auront découvert autrement notre sport et notre équipe."
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VALENTIN MADOUAS SUR LE PODIUM DU TOUR DES FLANDRES
L'Équipe cycliste Groupama-FDJ abordait les classiques flandriennes avec une ambition : obtenir un podium sur l'une de ces quatre classiques WorldTour disputées en Belgique. Ce fut chose faite dès... la première ! Lors de la E3 Classic, Stefan Küng a décroché une troisième place qui, d'emblée, situait les troupes de Frédéric Guesdon en plein dans l'objectif fixé. Mais l'appétit vient en mangeant : les excellentes dispositions du Suisse, ajoutées aux progrès de Valentin Madouas, septième ce jour-là, et au très bon comportement collectif de l'ensemble du groupe, allaient permettre d'aborder la suite de la campagne avec encore plus de conviction. Sur Gand-Wevelgem, Arnaud Démare prenait la dixième place, et sur À Travers la Flandre, Stefan Küng prenait la sixième. Ces résultats entretenaient une dynamique positive. Mais le 3 avril, pour le Tour des Flandres, le Monument qui ponctue cette campagne en Flandres, une chose était certaine : l'équipe était en mesure de viser très haut.
Sur le Tour des Flandres, classique difficile à appréhender du fait de son parcours tortueux et rempli de pièges, jamais l'Équipe cycliste Groupama-FDJ n'était parvenue à décrocher un podium en 25 ans d'existence. Et la porte s'est ouverte, dans le Koppenberg, quand Valentin Madouas a réussi quelque chose de grand : répondre aux attaques de Tadej Pogacar et Mathieu van der Poel. Le Breton se retrouva alors dans un groupe de cinq creusant l'écart sur le peloton principal. Dans le Vieux Quaremont, il ne parvient malheureusement pas à tenir dans la roue des deux ogres, mais resta dans le match pour un podium face à un adversaire l'accompagnant jusqu'à l'arrivée, Dylan van Baarle. Puis la course prit une tournure inattendue : le duo de tête se regarda dans les derniers hectomètres et permit le retour de Valentin Madouas, qui lança son sprint avec, au bout de la ligne droite, la perspective d'une possible victoire historique. Finalement, le coureur de 25 ans fut pris de crampes mais assura malgré tout une troisième place qui amena l'Équipe cycliste Groupama-FDJ à effacer une anomalie : enfin, un podium sur le "Ronde van Vlaanderen" ! Stefan Küng prit la cinquième place à quelques encablures, pour une prestation d'équipe épatante. En 2023, ils reviendront pour gagner.
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THIBAUT PINOT DANS LE MATCH SUR TIRRENO
Thibaut Pinot a fait sa réapparition dans un top 10 lors d'une course WorldTour ! Le Franc-Comtois a pris la huitième place de Tirreno Adriatico, qui s'est déroulée du 7 au 13 mars - un résultat rendu possible par une belle prestation sur l'étape reine, la plus montagneuse de la semaine. Sur la double ascension de Monte Carpegna, il a suivi les meilleurs grimpeurs pour se classer septième de l'étape.
Après un mois de février où il était de retour sur le podium, terminant troisième de la dernière étape du Tour des Alpes-Maritimes et du Var, il réussit en mars à franchir un nouveau cap dans sa montée en puissance de première partie de saison. De quoi lui donner le plein de confiance : "Rien que de me battre avec les meilleurs, comme je l’ai fait sur Tirreno Adriatico, me donne de la motivation pour préparer la suite de la saison. Je suis enfin sur la bonne voie pour retrouver mon meilleur niveau."
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DES PERFORMANCES EN ITALIE, EN ESPAGNE, EN FRANCE
Le mois de mars avait démarré par une performance notable : la quatrième place d'Attila Valter sur les Strade Bianche. Le coureur de 22 ans, douzième du Tour de Lombardie en fin d'année dernière, décrochait un très bel accessit sur une course rendue très sélective par l'attaque lointaine et victorieuse de Tadej Pogacar. On allait retrouver le Hongrois quelques jours plus tard sur le Tour de Catalogne où, le dernier jour, il parvenait à décrocher la deuxième place sur le circuit barcelonais de Montjuic. Le point d'orgue d'une belle semaine, marquée par un comportement collectif entreprenant, avec un Bruno Armirail omniprésent dans les offensives et un Quentin Pacher troisième et cinquième d'étapes. Un autre coureur a brillé, quant à lui en France : Lewis Askey. Le Britannique, nouveau venu dans l'équipe WorldTour après deux ans dans La Conti, a pris la deuxième place de la Classic Loire-Atlantique, devancé d'un cheveu au sprint par Anthony Perez. Déçu de passer si près de sa première victoire avec l'équipe WorldTour, il réitérait le lendemain sur Cholet-Pays de la Loire où, isolé en tête de course avec Paul Lapeira, il n'était repris qu'à quelques hectomètres de l'arrivée par le peloton.
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ET LA CONTI QUI DÉROULE
Le 18 mars sur le Youngster Coast Challenge, la version Espoirs de Bruges-La Panne, personne ne pouvait rivaliser avec La Conti. Jensen Plowright premier, Paul Penhoët deuxième : un délicieux doublé au terme d'un sprint massif parfaitement maîtrisé par les hommes de Jérôme Gannat. Une performance fondatrice puisque dans la foulée, sur le Tour de Normandie, La Conti allait présenter un bilan des plus costauds : pas une étape hors du top 10, deux victoires via Laurence Pithie et Paul Penhoët, ce dernier levant les bras à Bagnoles-de-l'Orne devant... Jensen Plowright. La dynamique se confirma le 27 mars sur Gand-Wevelgem Espoirs, manche de la Coupe des Nations disputée en équipe nationale. Sous les couleurs britanniques, Samuel Watson, déjà vu à son avantage en début de mois sur le Samyn face à un plateau relevé, livrait le sprint parfait pour régler un groupe de quarante coureurs.
Du 1er au 3 avril, de nouvelles performances n'ont fait que confirmer la force de frappe de La Conti, sur le Triptyque des Monts et Châteaux en Belgique. Lors de la première étape, jalonnée de secteurs pavés, l'intégralité des coureurs alignés ont figuré dans le premier groupe et Jensen Plowright s'est imposé au sprint devant... Samuel Watson, pour assurer le troisième doublé de la saison. Sur le contre-la-montre, le dimanche, Enzo Paleni prenait la tête du classement général. Il allait s'assurer la victoire finale l'après-midi sur la dernière étape. En comptant le titre national néo-zélandais Espoirs conquis par Laurence Pithie en ouverture de saison, La Conti totalise déjà sept succès en 2022.
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Chaque année, Paris-Roubaix est un défi organisationnel. Le Monument français, long de 257 kilomètres et qui propose trente secteurs pavés à son menu, requiert une préparation infaillible de la part du staff des équipes participantes. En effet, sur une course aussi imprévisible, le moindre couac peut mettre en péril la performance de l'équipe. Ainsi, chaque membre de la délégation de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ a son rôle à jouer. Ce jour-là, le chef d'orchestre, c'est Martial Gayant. Quatrième de l'Enfer du Nord en 1990, le Picard a intégré la direction sportive de la structure de Marc Madiot en 2001 et n'a depuis jamais manqué un "Roubaix". Il connait par cœur chaque centimètre d'un parcours qui devient, le jour J, un véritable plan de bataille. Mais en réalité, ce travail de préparation commence plusieurs semaines avant le départ de Compiègne. Martial Gayant, qui va le 17 avril prochain, exercer sur Paris-Roubaix pour la dernière fois de sa carrière de Directeur Sportif avant une retraite bien méritée, vous explique tout.
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Martial GAYANT
Directeur Sportif de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ
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Pourquoi Paris-Roubaix est une course spéciale à préparer ?
Il y a 28 secteurs pavés à couvrir sur l'Enfer du Nord et c'est un challenge à relever. Mais j’ai beaucoup appris de ma période de coureur, dans les années 80-90... Je me disais : si à la sortie de ce secteur, j’avais eu une paire de roue qui m’avait été tendue, cela m’aurait évité de faire des chasse-patates et d’arriver dans le final avec moins de fraîcheur. En passant de l’autre côté de la barrière en tant que Directeur Sportif, j'ai voulu qu’il y ait un procédé plus efficace pour changer de roues, donner des bidons, des gels. On a mis cela en place avec tous mes collaborateurs. Les coureurs, en abordant le secteur pavé, savent que tout est prévu en cas de pépin, car des membres du staff sont là pour les assister. Cela nécessite d'avoir du monde sur tout le parcours de 257 kilomètres, pour une moyenne de trois secteurs pavés couverts par personne, chacune ayant ses zones définies et ses horaires. Un premier dans le Cambraisis, un deuxième dans le Pévèlois, un autre dans la région d'Orchies ou dans le Roubaisien...
Comment met-on ce plan de bataille en place ?
On ne s'appuie pas seulement sur des membres du staff, en réalité ! Il y a des amis de longue date mais aussi des supporters qui nous sollicitent et qui sont partants pour avoir une paire de roue à la sortie de tel ou tel secteur. On n’a absolument aucun problème pour trouver des personnes bien intentionnées et bienveillantes, au point qu’elles viennent parfois de la Belgique pour s’investir dans notre charge de travail. En gros, j’ai à peu près une vingtaine de personnes à ma charge le jour de Paris-Roubaix. Tout le monde joue son rôle, chacun à son poste. Nous sommes habitués à ce fonctionnement et cela se passe naturellement : ils connaissent tous le parcours par cœur, ils connaissent leurs coupes, là où ils doivent se stationner. On ne change pas une équipe qui gagne et je leur laisse la main libre pour être au bon endroit entre vingt et trente minutes avant le passage des coureurs. J’envoie l’e-mail récapitulatif après la reconnaissance qui permet de consolider les informations, mais aussi de transmettre les consignes données par l’organisateur ou le président du jury.
Il y a forcément aussi un gros travail au niveau du matériel ?
Aujourd’hui, si je veux faire Paris-Roubaix dans de bonnes conditions, cela représente soixante paires de roues. C’est évidemment la course où on en a le plus de besoin. S'il n'y a pas de crevaisons ou de chutes sur Paris-Roubaix, alors ce n'est pas Paris-Roubaix. La prise de risques pour rester dans la course est telle que le danger en lui-même est toujours présent. On fait aussi très attention aux voitures des Directeurs Sportifs. Il suffit d’écraser le cardan à l’avant et le moteur reste sur place. C’est déjà arrivé à deux reprises par le passé. Le plan B est prévu : je suis là, pas très loin, pour intervenir et prendre le relais sur la course en tant que Directeur Sportif, pour ainsi accompagner nos coureurs jusqu’au bout. Ça m’est d’ailleurs déjà arrivé de remplacer Marc, qui est arrivé deux heures après la fermeture du vélodrome sur une dépanneuse ! C’est le seul Paris-Roubaix qu’il a terminé hors-délais (rires). Pour anticiper les difficultés, on met aussi une plaque en acier sous les roues avant, pour protéger le moteur en cas de choc. Les secteurs pavés sont parfois tellement bombés qu’il suffit d’un écart pour tout arracher...
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DANS LE CAMION POUR PARIS-ROUBAIX...
- 22 vélos. Chaque coureur dispose d’un Lapierre Aircode et d’un Lapierre Xelius, ainsi que d'un troisième vélo. Il affinera ensuite son choix en fonction de ses sensations, des prévisions météo mais aussi de la reconnaissance du parcours. Stefan Küng, coureur protégé de l’équipe, disposera quant à lui de deux Lapierre Aircode et de deux Lapierre Xelius, pour parer à toute éventualité durant la course.
- 60 paires de roues Shimano.
- 60 pneus tubeless Continental GP 5000 en sections de 30mm ou de 32mm, soit 30 pneus de chaque largeur.
- 140 bidons préparés pour la course, ce qui nécessite 8 kilos de poudre Apurna.
- 90 barres Apurna.
- 90 gels Apurna.
- 112 "emballés" : des ravitaillements salés ou sucrés que les coureurs emportent dans les poches de leur maillot ou récupèrent dans les musettes. Parmi eux, 28 Energy Ball maison, 28 "emballés" sucrés au riz, 28 "emballés" salés au riz, 28 petits wraps salés.
- Tout le matériel pour 1 heure de massage par coureur la veille de la course, avec la lotion QM23, et une à deux séances d'ostéo.
- 3 rouleurs de taping, une barre de maintien de kinésiologie. Les "tapes" sont apposées par les kinés sur les parties du corps du coureur particulièrement sollicitées sur les pavés (dos, cou, etc).
- 1 pot de QMSport 4, une crème antifriction à appliquer au niveau du cuissard.
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Le 16 avril prochain, la deuxième édition de Paris-Roubaix Femmes se disputera à la veille de la course des hommes. Marie Le Net, coureuse de l'équipe FDJ Nouvelle-Aquitaine Futuroscope, prendra part pour la deuxième fois consécutive à cette épreuve. Une course qu'elle n'a pas eu de mal à considérer comme la plus difficile de sa carrière. La Bretonne est également spécialiste de la piste et a dans le viseur de futures grandes échéances dans l'épreuve de l'Américaine, où elle fait équipe avec Clara Copponi. Paris 2024 est évidemment pour elle "l'objectif ultime". Elle raconte.
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Quel souvenir gardes-tu de la première édition de Paris-Roubaix Femmes, en 2021 ?
Quand je repense à cette course, j’ai énormément d’émotion qui me reviennent. Je me revois encore à l’arrivée au vélodrome et ne plus rien contrôler. Entre la préparation que l'on a eu en amont de la course et la médiatisation de l’évènement, tout cela a contribué à ce qu’il y ait tant d’émotion. C’est vraiment la seule course où j’ai ressenti cela, donc ce n'est que du positif. Je me souviens aussi de la grande difficulté des derniers secteurs pavés : je me demandais pourquoi je continuais... Mais ça valait le coup car rallier le vélodrome, c'est vraiment quelque chose.
En quoi est-elle différente des autres courses ?
C’est la course la plus dure que j'ai disputée dans ma carrière. Sur l'Enfer du Nord, l’implication doit être totale ! Il faut toujours être concentrée sur le placement et les trajectoires pour ne pas se faire piéger. Si un pépin arrive, tout doit être réglé très rapidement pour ne pas prendre un trop gros écart, si ce n’est pas déjà fait. Cette classique est également difficile sur le plan de l’engagement physique car, à force d’être secouée par les pavés, les bras et les jambes perdent en sensibilité. On continue à pédaler sans trop savoir comment. En résumé : un engagement total, de la concentration et de l’effort physique. Il faut se donner au maximum mais c’est un réel plaisir !
Tu mènes un double parcours sportif route et piste. Ainsi, l'année dernière, tu as participé aux Jeux Olympiques de Tokyo. Paris 2024 est déjà dans un coin de la tête ?
Oui ! Quand j'ai su que j'étais sélectionnée pour aller à Tokyo, je me suis dit que ça allait être un avant-goût de Paris 2024, qui reste mon objectif ultime. Des Jeux olympiques à la maison, cela n'arrive pas tous les jours et le soutien de la famille et des amis sera une motivation supplémentaire. Au Japon, nous ne sommes pas passées loin d'une médaille avec Clara Copponi et je pense que cela sera dans nos cordes dans deux ans, d'autant que cette expérience va nous amener à revenir avec un esprit revanchard. Avec Clara, nous nous connaissons depuis longtemps, nous étions en Pôle Espoirs ensemble et partageons les couleurs de l'équipe FDJ Nouvelle-Aquitaine Futuroscope. Même si nos caractères restent différents, on a cette complicité qui se traduit parfaitement sur les courses. Mais avant Paris, il y a des échéances à plus court terme et après deux médailles d'argent consécutives aux Mondiaux sur piste, nous voulons gagner l'or en octobre prochain au vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines. Le maillot arc-en-ciel nous irait bien (rires) !
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Avril, c'est le mois des Monuments ! Trois des cinq plus grandes courses d'un jour du calendrier cycliste ont lieu sur cette période de l'année. Milan-San Remo a ouvert le bal en mars, le Tour des Flandres s'est disputé le 3 avril, et le bal va continuer avec Paris-Roubaix le 17 et Liège-Bastogne-Liège le 24. Cette dernière s'immisce dans un traditionnel triptyque ardennais, qui cette saison voit son ordonnancement chamboulé. Suite à un changement de date de l'Enfer du Nord en raison des élections présidentielles françaises, la Flèche wallonne reste programmée le mercredi précédent, mais l'Amstel Gold Race, d'ordinaire courue une semaine avant Liège, aura lieu le dimanche 10. Deux courses par étapes WorldTour complètent le menu : le Tour du Pays basque du 4 au 9 et le Tour de Romandie à partir du 26, pour clôturer un mois riche en rendez-vous importants.
Le programme est chargé également pour La Conti avec pas moins de six courses dont la version Espoirs de Liège-Bastogne-Liège le 16. Paris-Roubaix dispose aussi de sa course réservée aux moins de 23 ans mais celle-ci se tiendra le 15 mai.
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Depuis le début de la saison 2021, l’Équipe cycliste Groupama-FDJ s’est associée à la marque française éco-responsable basée à Dôle, Winsleek by Afuludine. Elle fournit aux équipes techniques une gamme innovante d’entretien des vélos, de très haute performance et respectueuse de l’environnement et de l’utilisateur. Au-delà d’un simple fournisseur, Winsleek by Afuludine est devenue un véritable laboratoire de recherche et développement pour concevoir les produits les plus optimisés possibles.
Ce mois-ci, notre fournisseur officiel vous propose de découvrir sa gamme en vous offrant une Box Découverte composée d’un tablier de mécanicien floqué aux couleurs de l’équipe, d’un dégraissant Win'Degreass, d’un nettoyant Win'Clean, d’un primaire d'accroche Win'Prim, d’un lubrifiant Win'Black-Lub et d’une finition Win'Finish. Pour remporter cette Box Découverte, tentez de répondre correctement aux six questions de notre quiz spécial Paris-Roubaix : le gagnant sera tiré au sort !
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