VALENTIN MADOUAS RENOUE AVEC LA VICTOIRE
Trois ans qu’il n’avait pas levé les bras ! Depuis sa victoire sur Paris-Bourges en 2018, Valentin Madouas avait poursuivi sa progression, terminant 13e du Tour d'Italie 2019, découvrant le Tour de France en 2020 et 2021, mais n'était plus parvenu à s'imposer. C’est désormais chose faite, depuis le 15 août dernier et la Poly Normande, épreuve historique du calendrier Coupe de France FDJ. Membre de l’échappée du jour et après avoir écrémé le groupe de tête, concurrent après concurrent, avec l'aide de Simon Guglielmi, le Breton s’isolait dans le final avec Benoît Cosnefroy et Anthony Perez, deux sérieux adversaires qu'il a réussi à devancer à l’issue d’un sprint à trois. “Une vraie délivrance”, admettait celui qui a ce jour-là porté à vingt le nombre de succès de l’Équipe cycliste Groupama-FDJ en 2021.
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BRUNO ARMIRAIL SUR LE PODIUM AU POITOU, KÜNG EN EMBUSCADE AU BENELUX
Encore un contre-la-montre de haute volée pour Stefan Küng ! Face à de nombreux autres grands spécialistes mondiaux de l'exercice, le Suisse a pris la troisième place de la deuxième étape du Benelux Tour, sur un parcours technique. Cette performance le situe en embuscade pour le classement général de l'épreuve qui se terminera dimanche : après trois étapes, il est troisième provisoire. La course disputée en Belgique et aux Pays-Bas est la première du Suisse depuis les Jeux olympiques et marque le coup d'envoi de sa fin de saison, lors de laquelle il aura de nombreux gros objectifs, comme la défense de son titre de Champion d'Europe, les Championnats du monde ou Paris-Roubaix.
Quelques jours plus tôt, sur le Tour du Poitou-Charentes, Bruno Armirail brillait lui aussi dans l'exercice du contre-la-montre, en prenant la troisième place à Loudun le 26 août. Ce résultat lui permettait de terminer à la deuxième place finale du classement général, passant à douze secondes seulement d'une première victoire chez les professionnels.
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LIMOUSIN ET POITOU POUR REMETTRE LA MACHINE EN ROUTE
Renouer avec le public. C’est sans doute ce que Thibaut Pinot attendait le plus impatiemment. Après quatre mois sans compétition, le triple vainqueur d'étape sur les routes du Tour de France a offert son grand retour dans les pelotons à un organisateur français, celui du Tour du Limousin. Un come back satisfaisant pour le Franc-Comtois qui a pu afficher des sensations prometteuses, parvenant même à porter une journée le maillot de meilleur grimpeur, et ainsi commencer à mettre ses maux de dos handicapants derrière lui. Il en a profité pour se mettre à la planche pour porter son équipier de toujours Sébastien Reichenbach vers une belle quatrième place au classement général sur cette épreuve exigeante. Quelques jours plus tard, on le retrouvait au départ du Tour du Poitou-Charentes, course au parcours moins sélectif mais idéale pour continuer à accumuler kilomètres, rythme et confiance. Ce fut chose faite notamment avec sa septième place sur le contre-la-montre de Loudun, son premier top 10 depuis fin février. Thibaut Pinot pouvait sortir de ce premier bloc de compétition avec le sentiment du devoir accompli : il a épinglé à nouveau un dossard, il est performant et peut désormais se projeter sur des objectifs.
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LA SUITE EN FRANCHE-COMTÉ, PUIS EN ITALIE
La suite de la saison de Thibaut Pinot l'emmènera vers l’Est de la France, le temps de trois rendez-vous à domicile : une toute nouvelle épreuve, la Classic Grand Besançon Doubs le 3 septembre, puis le Tour du Jura, le lendemain, et le Tour du Doubs, le surlendemain. Le coureur de Mélisey avait inscrit ces courses à son programme du printemps avant qu'elles ne soient reportées à la fin de l'été, et il avait à cœur de les conserver à son menu. Ensuite, son calendrier le fera voyager hors de France pour se rendre à Trente, en Italie, pour les Championnats d'Europe, pour lesquels il a été retenu par le sélectionneur national Thomas Voeckler. Il s'agira de son premier objectif capital depuis son retour à la compétition. Mais la cible principale de sa fin d'année 2021 sera un enchaînement de courses, également dans la Botte, qu'il affectionne particulièrement : les Classiques italiennes automnales. Il s'alignera sur le Tour d'Emilie, les Trois vallées varésines, et sur deux épreuves qu'il compte déjà à son palmarès, Milan-Turin et SON monument, le Tour de Lombardie.
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Déjà performante sur toute la première partie de saison, la Conti a observé une coupure en début d'été pour se concentrer sur la deuxième moitié du programme, avec de grands objectifs dans le viseur. Le travail a été des plus efficaces : la formation managée par Jens Blatter, qui avait ouvert le bal estival par un succès de prestige avec Reuben Thompson sur le Tour du Val d'Aoste, n'en finit plus de briller.
LES COUREURS DE LA CONTI BRILLENT SUR LE TOUR DE L'AVENIR
Le Tour de l'Avenir est LA grande course de la saison espoirs. Elle a la particularité, comme toutes les manches de la Coupe des Nations, de se courir en sélection nationale et régionale. Cinq coureurs de la Conti ont reçu l'honneur de la convocation par leurs fédérations respectives pour cette épreuve disputée du 13 au 22 août : Enzo Paleni, Antoine Raugel (France), Lewis Askey (Grande-Bretagne), Rait Ärm (Estonie) et Marijn van den Berg (Pays-Bas). Le dernier nommé a été l'un des principaux acteurs de cette édition 2021 en remportant deux étapes à titre individuel, une troisième en chrono par équipe, et le classement par points. Ses coéquipiers n'étaient pas en reste : Antoine Raugel a signé trois tops 10 d'étape, Lewis Askey également, et Rait Ärm un. Cette course réunit le plateau le plus relevé de l'année - obtenir des résultats majeurs sur celle-ci est le signe d'un niveau élevé de performance.
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LA FÊTE CONTINUE DANS LES PAYS BALTES
Du 20 au 23 août, la Conti participait pour la première fois au Baltic Chain Tour. Cette épreuve tient son nom de la voie balte, une chaîne humaine ayant relié Vilnius à Tallinn en 1989, pour demander l'indépendance des trois pays baltes, l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie. Au bout de la chaîne en cet été 2021, un Néo-Zélandais vainqueur : Laurence Pithie, deuxième des trois étapes. Il s'assurait le gain du général final par le biais des bonifications et devenait, à 19 ans, un lauréat de course par étape UCI, contre une adversité importante et majoritairement plus âgée. Costaud.
Du 27 au 29, la Conti s'attaquait au Tour de Montbéliard et a réussi à poursuivre son excellente dynamique en plaçant Lorenzo Germani, deuxième, et Reuben Thompson, troisième, sur le podium final. "Une régularité exceptionnelle" dont se réjouit le directeur sportif Jérôme Gannat.
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Septembre est toujours un mois aux multiples rendez-vous, dont les attendus Championnats internationaux : après les Championnats d’Europe de contre-la-montre (8 septembre) et en ligne (12 septembre), cap sur des Mondiaux 100% flandriens les 19 (contre-la-montre) et 26 septembre (épreuve en ligne). Côté français, les épreuves s'enchaîneront, d'abord en Franche-Comté, puis en terres nordistes, comme une mise en jambe avant le grand rendez-vous de Paris-Roubaix reporté au 3 octobre. Enfin, alors que le Tour d'Espagne connaîtra son dénouement, deux courses par étapes permettront aux spécialistes de s’exprimer : le Benelux Tour cher à Stefan Küng a débuté le 30 août et se finira le 5 septembre, et le Skoda Tour du Luxembourg aura lieu du 14 au 18 septembre.
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