De janvier à octobre, la saison 2021 de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ a été riche en grands moments mais aussi en rebondissements. Sélection, en images, des faits marquants d'une année exigeante :
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La saison 2021 de La Conti a été remarquable dans la densité de ses résultats et la variété des terrains sur lesquels elle a brillé, grâce à des coureurs à fort tempérament et très compétitifs. Cet exercice, le troisième depuis la création de l'équipe, lui a permis d'accéder au rang de meilleure équipe espoirs du monde au classement UCI. Les dirigeants de La Conti martèlent que la vocation de leur structure est d'accompagner la progression de leurs coureurs pour consolider leur bagage de sportif de haut-niveau. Cette priorité devance toute logique d'obtention de résultats. En 2021, l'objectif d'apprentissage s'est néanmoins accompagné de nombreuses victoires : c'est encore mieux !
Dans une infographie, nous revenons sur le parcours de La Conti et sur ses perspectives :
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L'effectif 2022 de La Conti a été dévoilé courant octobre et promet d'excellentes choses pour la quatrième saison d'existence de la réserve de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ : plusieurs recrues de choix renforcent la structure managée par Jens Blatter et suscitent de grands espoirs pour l'avenir. C'est ainsi que trois coureurs qui peuvent être aisément considérés comme les trois meilleurs Juniors français de l'année 2021 arrivent à Besançon : le grimpeur Lenny Martinez, le rouleur Eddy Le Huitouze (promus du Programme Juniors chapeauté par Benoît Vaugrenard) et le puncheur Romain Grégoire, double champion de France, champion d'Europe et vice-champion du monde.
D'autres transfuges internationaux intègrent La Conti et constituent tant d'autres espoirs pour le futur. Le Britannique Finlay Pickering présente un profil d'adepte des courses par étape, son compatriote Samuel Watson est un coureur rapide lauréat cette année d'une étape du Kreiz Breizh Elites, et l'Australien Jensen Plowright, également sprinteur et par ailleurs spécialiste de la piste, pourra briguer de nombreux succès dans les arrivées massives.
Raït Arm, Lorenzo Germani, Enzo Paleni, Paul Penhoët, Joseph Pidcock et Laurence Pithie, déjà membres de l'effectif 2021, continueront leur progression pour une année supplémentaire, et Reuben Thompson disputera la saison complète avec La Conti, visant de grands résultats sur les épreuves montagneuses, avant de rejoindre la WorldTour en 2023.
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Une page se tourne. En cette fin de saison 2021, deux capitaines de route de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ mettent un terme à leur longue et riche carrière : Mickaël Delage, 36 ans, arrivé dans l'équipe en 2005, et William Bonnet, 39 ans, dans nos rangs depuis 2011. Le dernier nommé a une histoire particulière avec Thibaut Pinot : alignés ensemble à l'occasion de 268 jours de course en une décennie, ils ont tout vécu ensemble, de grandes victoires mais aussi des moments difficiles qui ont forgé leur relation. Thibaut Pinot avait à cœur d'adresser un message à celui dont il n'hésite pas à parler comme d'un grand frère. Nous lui avons confié une tribune.
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« William a terminé sa carrière sportive. Ça fait bizarre de le dire, de l’écrire. Ça fout un coup. Ça s'inscrit dans la continuité d’autres départs de coureurs qui ont beaucoup compté dans ma carrière, que ce soit Jérémy Roy, Cédric Pineau, Arthur Vichot, et ça commence à faire beaucoup. Quand je recevais ma convocation pour une course, je n’avais même pas besoin de vérifier si William allait être là : c’était forcément le cas. La « der », c’était donc Milan-Turin le 6 octobre dernier. Partager une dernière course commune était super important et même si j’aurais préféré gagner pour lui rendre hommage, comme j’avais pu le faire pour Jérémy Roy sur le Tour de Lombardie il y a trois ans, l’essentiel était ailleurs : être ensemble.
Je ne peux pas évoquer la carrière de William sans très vite me remémorer le Tour de France 2015. Sa chute sur la troisième étape m’a énormément marqué : il se retourne pour vérifier que je suis bien dans sa roue et il tombe. A 80 km/h. C’est à cause de moi. Une seconde d'inattention car il était soucieux de MON positionnement. Je vois le truc venir, le danger se dessiner, la catastrophe se réaliser, le truc que je craignais, malheureusement, arriver. Ce moment me hante encore. Il m’arrive encore parfois de ne pas dormir de la nuit car j’y repense. Je repense à la course stoppée, aux ambulances pas assez nombreuses pour s’occuper de tous les coureurs. J’ai pensé au pire, j’ai pensé à sa famille, à sa femme, à ses enfants. Je m’en voulais tellement. Je suis redevable à William pour tout un ensemble de choses qu’il a faites pour moi dans sa carrière, et ce sacrifice en fait amplement partie.
Vos coéquipiers, ils ne sont pas obligés de faire tout ça. J’ai un énorme respect pour leur travail et il me tient à cœur que tout le monde sache, comprenne, reconnaisse leur valeur. Je pense à ces courses d’un jour difficiles de fin de saison en Italie où des rouleurs ne sont là qu’avec une mission en tête : placer leur leader au pied des bosses. Ensuite, ils bâchent. Ils font ça avec le sourire, ne voient aucun problème à ne pas avoir d’ambitions personnelles. Parfois, des gens s’étonnent de voir certains coureurs alignés sur des courses comme le Tour de France, se disent qu’ils n’ont pas leur place ici. Ils ne se rendent pas compte. Sans eux, rien n’est possible. J’essaye toujours de valoriser leur rôle, de faire le maximum pour qu’ils soient reconnus, et je ne sais même pas si j’arrive à donner assez en retour de tout cela. On peut être tenté de banaliser tous ces sacrifices, que ce lien finisse par sembler naturel : non, il ne faut jamais prendre ça pour acquis.
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Un mec comme William, c’est un coureur de tout premier plan. Sans doute, de tous ceux que j’ai pu côtoyer, l’un des plus talentueux. En plaine, il pouvait faire le travail de trois ou quatre coureurs pour me replacer. En montagne, il arrivait à hisser sa grande carcasse en développant une puissance monstre dans le seul but d’être encore à mes côtés une fois le col franchi. William possédait aussi un certain charisme en course, avec sa carrure atypique et son boulot reconnu de tous, qui faisait que personne ne l’approchait dans un peloton. Et il a eu cette force incroyable d’être capable de toujours se relever après les difficultés. Après la chute de 2015, où fort heureusement le pire avait pu être évité, il a été capable de revenir à son meilleur niveau. Dans sa situation, si j’avais des enfants et que j’avais subi une telle épreuve, je ne sais pas si j’aurais été capable de continuer à prendre des risques sur un vélo.
Mais il serait réducteur de ne parler que du William Bonnet coureur. Il était et il reste un grand frère pour moi. Quelqu’un dont je me suis inspiré, notamment quand il a fallu que j’endosse le costume de leader dans l’équipe. Il savait faire passer un message en peu de mots et j’ai essayé de prendre modèle. Je suis le premier à déconner et à dire des bêtises dans un bus, pendant un briefing, mais quand il s’agit de parler sérieusement, il faut savoir se faire écouter et avoir confiance en les autres pour parvenir à le faire. William a pu contribuer à créer cette ambiance dans laquelle je me suis senti à l’aise pour assumer mes responsabilités. J’ai aussi souvenir de l’avoir beaucoup sondé quand il fallait déterminer une tactique, de l’avoir très souvent consulté comme pour aller chercher chez lui ce qui allait me permettre, et nous permettre, d’y croire. Il a énormément de connaissances sur notre sport et j’espère qu’il continuera à travailler dans ce milieu pour continuer à les transmettre.
Le papa de notre équipe a donc mis un terme à sa carrière. Je n’oublierai jamais tout ce qu’il a fait pour moi. Les leaders, dans un groupe, ne sont pas toujours ceux auxquels on pense quand l’on regarde les palmarès, les victoires, les résultats. William était un leader et je voulais que tout le monde le sache. »
Thibaut
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FDJ sera Partenaire majeur du « Tour de France Femmes avec Zwift » pour trois éditions, à partir de 2022. Le Groupe FDJ poursuit ainsi son engagement en faveur du sport féminin en sponsorisant la première édition de cette course qui débutera le 24 juillet 2022.
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FDJ PARTENAIRE MAJEUR DU CYCLISME FÉMININ
Acteur historique du cyclisme français, FDJ est sponsor depuis 2017 de l’équipe cycliste féminine FDJ – Nouvelle-Aquitaine – Futuroscope. FDJ a renouvelé en 2020 son engagement auprès de l’équipe pour trois ans, avec des moyens financiers renforcés qui ont permis à l’équipe d’accéder au circuit international UCI World Tour. Grâce à cet accompagnement, l’ensemble de l’effectif cycliste a pu être salarié et des cyclistes de niveau international, telles que la leader Cécilie Uttrup Ludwig, ont pu être recrutées.
Très actif dans la promotion de la discipline, le groupe FDJ a toujours soutenu le développement de courses féminines en France. Pendant six ans, FDJ a sponsorisé « La Course by le Tour avec FDJ » dont la dernière édition a eu lieu le 26 juin dernier et qui s’est traduite par une belle deuxième place de sa leader Cecilie Uttrup Ludwig. FDJ a également été « Partenaire officiel » de la première course cycliste « Paris-Roubaix Femmes », qui s’est disputée le 2 octobre dernier.
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Pour sa dernière course de la saison, Arnaud Démare a remporté Paris-Tours le 10 octobre dernier. Une victoire qui compte : cette classique tient une place particulière dans l'Histoire de l'équipe, ayant été remportée en 2006 par Frédéric Guesdon et en 2008 par Philippe Gilbert. C'est aussi la manière avec laquelle le Picard est allé conquérir ce succès qui en fait pour lui une ligne de palmarès importante. Offensif sur le parcours scabreux de la région tourangelle, truffé d'embûches avec plusieurs chemins empierrés, il n'a pas souhaité miser sur une arrivée massive et est allé chercher ce résultat avec les tripes, revenant dans les derniers hectomètres sur les hommes de tête pour les régler de façon imposante. La photo d'Arnaud Démare franchissant la ligne d'arrivée illustre parfaitement cela, et nous vous en faisons cadeau pour vos fonds d'écran d'ordinateur ou de smartphone.
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