DAVID GAUDU OUVRE LE COMPTEUR DE VICTOIRES 2022

C'est au sommet de l'Alto da Fóia que David Gaudu a apporté à l'Équipe cycliste Groupama-FDJ, le 17 février, sa première victoire de la saison 2022. Prenant alors la tête du classement général du Tour d'Algarve, le Breton ne parvint pas à conserver son maillot jaune sur le contre-la-montre du samedi mais réalisa la meilleure performance de sa carrière dans cet exercice, prenant la neuvième place sur un parcours roulant. Stefan Küng terminait quant à lui deuxième, seulement devancé par Remco Evenepoel. Le dimanche soir, les deux hommes figuraient dans le top 10 final de l'épreuve : David Gaudu cinquième, Stefan Küng septième. 

THIBAUT PINOT DE RETOUR SUR LE PODIUM

Pendant cette même semaine du 14 février avait lieu en France le Tour des Alpes-Maritimes et du Var. Thibaut Pinot y décrochait son premier podium depuis le Critérium du Dauphiné 2020, avant sa chute sur le Tour de France la même année. Le Franc-Comtois se lançait à l'attaque sur la dernière étape en compagnie de Michael Storer pour finalement aller prendre la troisième place à Blausasc. Précédemment onzième de l'Étoile de Bessèges, il monte en puissance à l'heure d'entamer la partie italienne de son programme de première partie de saison : il participera le 5 mars aux Strade Bianche puis à partir du 7 mars à Tirreno Adriatico, épreuve dont il avait pris la troisième place en 2017. Valentin Madouas s'est quant à lui classé quatrième du classement général final du Tour des Alpes-Maritimes et du Var.

LA REPRISE DU WORLDTOUR

Du 20 au 26 février, l'UAE Tour marquait le coup d'envoi du calendrier WorldTour 2022. Sur cette course, Arnaud Démare a conclu à trois reprises dans les dix premiers de sprints massifs et va revenir en Europe avec à l'horizon Tirreno Adriatico puis Milan - San Remo, le 19 mars, dont il est l'un des anciens lauréats (2016). Le 26 mars, en Belgique, le Circuit Het Nieuwsblad était la première classique WorldTour de l'année. Stefan Küng, sur la lancée de son excellente rentrée en Algarve, s'y montrait très offensif, lançant les hostilités à environ cinquante kilomètres du but. Le Suisse était finalement rejoint dans le final, avant de prendre la douzième place à l'arrivée. Le lendemain, sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne, il prenait place dans une échappée en compagnie de Tobias Ludvigsson, lui aussi déjà en verve la veille (19^e). Sur ces courses du week-end d'ouverture belge, où l'esprit conquérant est requis pour espérer créer l'exploit, les coureurs de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ ont su afficher le tempérament adéquat. La campagne des Flandriennes ne fait que commencer.

Le lancement de la saison 2022 a également été l’occasion de donner le coup d’envoi de la nouvelle promotion du Programme Juniors. Lancé en 2021, avec notamment Eddy Le Huitouze ou Lenny Martinez, aujourd’hui membres de La Conti, le Programme Juniors a pour objectif de repérer et d’accompagner les meilleurs Juniors du monde pour permettre à La Conti de recruter les Espoirs aux plus importants potentiels. Au-delà du suivi sportif assuré par Benoît Vaugrenard et Joseph Berlin-Semon, les six jeunes coureurs sélectionnés pour 2022 bénéficient d’un soutien financier à leur scolarité et ont accès à des formations délivrées par l’Équipe cycliste Groupama-FDJ sur la nutrition, la mécanique, la communication et la performance.

Se reconnaissant dans les valeurs de ce programme, l’entreprise Dirickx, leader de la protection périmétrique, née et basée à Renazé, fief des frères Madiot, est devenue en 2022 Supportrice Officielle du Programme Juniors, permettant à la structure de faire un nouveau pas dans sa mission de formation des talents de demain.

Découvrez les six membres du Programme Juniors 2022, présentés par Benoît Vaugrenard :

Benoît, quel est l'objectif du Programme Juniors ?

C'est de repérer les meilleurs Juniors, sur le plan national ou international, puis de les accompagner vers le haut niveau en leur fournissant une aide matérielle et méthodologique. L’idée est que certains puissent intégrer ensuite La Conti, qui elle-même aura pour objectif de les amener vers l’équipe WorldTour. Il y a donc désormais trois marches. Notre ambition est de donner aux Juniors les meilleurs outils pour réussir et pour ceux qui franchiront le pas, d’avoir déjà une bonne compréhension du fonctionnement de la structure. De ce fait, on gagne du temps et de l’efficacité. Ce n’est pas une équipe, c’est un suivi. Le coureur reste dans son club. Celui-ci est essentiel dans le dispositif. 

Comment se concrétise cette aide matérielle et méthodologique ?

Chaque coureur, après avoir fait l'objet d'une étude de sa position au Centre de Performance à Besançon, se voit prêter un vélo de route et un vélo de chrono, ainsi qu'un casque pour chacune de ces disciplines. Il dispose aussi d'un package vestimentaire ainsi que de deux capteurs de puissance. Les six Juniors ont participé au regroupement de La Conti à Calpe en ce mois de février, pour réaliser du travail spécifique et des tests sur le terrain. Ils pourront au cours de la saison se retrouver à nouveau à Besançon ou en Mayenne, où différents entraînements spécifiques sont prévus.

À titre personnel, qu'est-ce qui t'a amené vers ce projet ?

Entre 2019 et 2020, j’étais en formation pour mon diplôme d’État. Marc m’a parlé de ce projet et m’a demandé si j’étais intéressé. J'ai accepté et je suis devenu référent pour ce Programme Juniors, avec Joseph Berlin-Sémon à mes côtés, notamment pour la partie entraînement. J’ai toujours gardé un œil sur les jeunes : cette opportunité m’a permis de retrouver un peu les bases et d’observer ce qui se faisait chez les jeunes de manière plus globale. Ça m’intéresse de voir comment ils travaillent aujourd’hui et de constater l’évolution qu’il y a eu depuis 2000 et mes propres années Juniors. C’est passionnant. En un an, j’ai appris beaucoup de choses. C’est très enrichissant et c’est dans la continuité de mon souhait d’apprendre et d’évoluer. Être en repérage au bord des routes, c’est un vrai plaisir. Quand tu as l’œil et le vécu, tu cernes vite le coureur, tu ressens certaines choses, dans son coup de pédale et son comportement en course. Tu sens s’il y a quelque chose. C’est aussi pourquoi ce rôle me plait, ça change du monde pro.

Il est l'un des nouveaux visages de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ. Michael Storer est arrivé cet hiver en provenance du Team DSM, avec lequel il a remporté le Tour de l'Ain ainsi que deux étapes du Tour d'Espagne et le classement du meilleur grimpeur. L'Australien de 25 ans confirmait alors tout le potentiel qu'il avait exhibé dans les catégories de jeunes, terminant troisième du Championnat du Monde juniors de contre-la-montre en 2014, finissant dans le top 10 du Tour de l'Avenir en 2016 et 2017. D'ores-et-déjà annoncé au départ du prochain Tour de France, le grimpeur a donné une première impulsion à sa saison 2022 en prenant la sixième place de la dernière étape du Tour des Alpes-Maritimes et du Var, en menant une grande offensive aux côtés de Thibaut Pinot.

Plutôt bien. On n’a pas obtenu les résultats qu’on espérait mais on en était très proche. Sur le Tour de la Provence, Tobias Ludvigsson a terminé troisième du prologue, et sur le Tour des Alpes-Maritimes et du Var, Valentin et Thibaut ont également fait troisièmes d’étapes. Ça reste de bons résultats. J'ai eu l'opportunité de courir avec des coureurs très forts au sein de l’équipe. Ils ont aussi beaucoup d'expérience, ce qui facilite les choses en course. Physiquement, je n’étais pas au top sur ces premières épreuves, mais j’ai à coup sûr bien progressé. Je vais maintenant continuer à m'entraîner et essayer de grappiller quelques pourcentages de forme avant Paris-Nice et le Tour de Catalogne.
 

C'était vraiment chouette de courir avec Thibaut. Je pense qu’on pourra bien s’amuser ensemble sur les courses montagneuses à l’avenir. C'est un coureur qui a beaucoup d'expérience, c'est très facile de travailler avec lui. Je peux facilement aller lui parler et la plupart du temps on est sur la même longueur d'onde. Et ce n'était que notre première course ! Cette dernière étape était très difficile, mais on a pris du plaisir à la courir. J'ai pu remarquer qu'il était l'un des coureurs français les plus populaires, et c'est beau de voir autant d'enthousiasme de la part des fans. La plupart du temps, les fans de Thibaut sont aussi des fans de la Groupama-FDJ, donc j'ai aussi pu profiter de leurs encouragements. J'ai adoré courir avec Thibaut et j'attends aussi avec impatience ma première course avec David à Paris-Nice.

Je viens de Perth, en Australie occidentale. Le climat est un peu similaire à celui du sud de l'Espagne. Nous avons des étés très chauds et secs, et un peu de pluie en hiver. Mais jamais de neige. Le temps est idéal pour les activités en extérieur et j'étais quelqu’un de très actif plus jeune. J'ai commencé par l'athlétisme, puis je suis passé au cyclisme tout simplement parce que j'aimais faire du vélo. J'ai vraiment commencé à douze ans. J'ai fait un peu de compétition mais c'était davantage pour le plaisir. J’étais tout de même relativement sérieux assez tôt car j’aimais être bon dans le sport que je pratiquais, mais ce n’était jamais excessif.
 

Chaque année, 20 000 vies pourraient être sauvées si l’ensemble des Français étaient formés aux gestes de premiers secours. Ainsi, en tant qu’assureur mutualiste et préventeur, Groupama a lancé en septembre dernier, le programme national « Les Gestes qui sauvent » avec l’objectif sur les prochaines années de former gratuitement 1 million de Français aux gestes de premiers secours.

Fort de cet engagement, Groupama a souhaité associer l’Équipe cycliste Groupama-FDJ à cette initiative. Lors du stage de Calpé en décembre 2021, l’ensemble des membres de l’équipe ont participé à une formation aux gestes de premiers secours.

Encadrées par des formateurs professionnels, c’est ainsi plus de 90 personnes de l’équipe cycliste (coureurs et staff), qui ont eu l’opportunité de suivre cette formation. Au programme : enseignements théoriques, démonstrations et mises en situation pour savoir réagir et effectuer les bons gestes pouvant sauver une vie (malaises, plaies et hémorragies, arrêt cardiaque, utilisation d’un défibrillateur, …).

Thibaut Pinot : "Cette session a été pour moi une première, j’ai appris des gestes précis et importants qui peuvent sauver des vies. C’est vraiment une formation qui doit être suivie par tout le monde !"

A l’issue de ces sessions enrichissantes de deux heures, tous les membres de l’équipe disposent désormais du statut de « Citoyen Sauveteur » et sont aptes à réagir en cas de situation d’urgence, dans un contexte sportif ou dans la vie de tous les jours. Pour plus d’informations sur le programme « Les Gestes qui sauvent » ou pour suivre une formation gratuite proche de chez vous, rendez-vous sur :
 

On entre dans le vif du sujet ! Après la  période dédiée au lancement de la saison, qui a eu lieu de fin janvier à fin février, le calendrier s'intensifie en mars, avec pas moins de neuf courses WorldTour au menu. Du 6 au 13 mars, Paris-Nice sera le premier grand rendez-vous de l'année sur le sol français, avec une étape décisive au Col de Turini, la veille de l'arrivée finale sur la Promenade des Anglais. En parallèle, de l'autre côté des Alpes, Tirreno-Adriatico proposera un parcours davantage orienté pour les puncheurs. La course des deux mers sera précédée des Strade Bianche, le 5 mars, et sera suivie du premier Monument de la saison, Milan-San Remo, le 19. Cette course fera figure de coup d'envoi de la saison des classiques printanières, avec quatre courses d'un jour flandriennes disputées en fin de mois qui serviront de tremplin jusqu'aux Monuments suivants, disputés en avril.

Du côté de La Conti, la première course de l'année fut le Samyn, mardi, et le programme va être riche tout au long du mois de mars, avec de nombreuses courses nordistes puis, du 21 au 27, la première épreuve par étape de la saison de nos jeunes pépites : le Tour de Normandie. 

Pour célébrer la victoire d'étape de David Gaudu sur le Tour d'Algarve, nous vous offrons un fond d'écran pour votre ordinateur ou votre smartphone !