LES LEADERS EN REPRISE, GAUDU DÉJÀ VAINQUEUR

Ça y est, la saison a repris et nos leaders aussi. D'abord avec la rentrée d'Arnaud Démare sur le Tour de la Provence, qui l'a vu prendre la deuxième place de la première étape à Six-Fours-Les-Plages. Ensuite sur le Tour des Alpes-Maritimes et du Var avec une grande prestation collective qui a permis à l'Équipe cycliste Groupama-FDJ de placer trois coureurs aux sept premières places : Rudy Molard quatrième, David Gaudu sixième, Valentin Madouas septième, alors que Thibaut Pinot, présent aussi sur l'épreuve, obtenait son premier top 10 de la saison lors de la première étape. Ces retours à la compétition effectués, la forme physique allant crescendo et les premiers accessits donnant des envies de victoire, celle-ci a pu être obtenue sur la Faun-Ardèche Classic le 27 février, débloquant le compteur pour 2021. Intenable sur le parcours sinueux et accidenté autour de Guilherand-Granges, David Gaudu a dominé Clément Champoussin dans un sprint à deux. Son succès sonne comme un symbole : le Pôle Sport a décidé de confier davantage de responsabilités au Breton pour cette nouvelle saison et qu'il soit le coureur décrochant le premier bouquet de l'année, en ayant su mobiliser autour de lui une équipe remarquable, est annonciateur de très belles choses.
ÊTRE PRÉSENTS SUR TOUS LES TERRAINS
 
En 2021, la stratégie sportive de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ inclut une ambition : jouer la victoire sur toutes les courses, même quand les principaux leaders de l'effectif ne sont pas au départ. L'Étoile de Bessèges a très bien illustré cet état d'esprit, avec des performances de haut-rang réalisées par un groupe de moins de 26 ans de moyenne d'âge. Benjamin Thomas, sur le contre-la-montre final, venait concurrencer les tous meilleurs spécialistes mondiaux, prenant la deuxième place derrière l'intouchable Filippo Ganna. Au classement général, Jake Stewart, transfuge de La Conti, terminait à une très intéressante quatrième place, construite grâce à son comportement entreprenant dans l'étape la plus difficile et à son top 10 sur le chrono. Mais le coureur de Coventry n'allait pas s'arrêter en si bon chemin... Pour sa première classique WorldTour de l'année, le Circuit Het Nieuwsblad, la jeune pépite a crevé l'écran. Stefan Küng et Kevin Geniets, qui débutaient leur saison sur l'épreuve belge et figuraient en sa compagnie dans le groupe se jouant la victoire, n'ont pas hésité à se sacrifier pour leur nouveau coéquipier. Une stratégie payante qui a donné à Jake le plein de confiance pour aller chercher la deuxième place derrière Davide Ballerini. On savait que ce coureur avait le potentiel pour monter un jour sur le podium d'une classique flandrienne - le voilà qui réussit pareille performance dès la première opportunité de sa saison. C'est très très prometteur.
La saison 2021 de La Conti a débuté le mardi 2 mars en Belgique avec le Samyn ! 13 coureurs composent l'effectif pour la troisième année d'existence de cette véritable académie, qui a pour rôle de former les futurs champions de l'équipe WorldTour. Huit d'entre eux sont des nouvelles recrues : il est donc bienvenu, au sein de cette newsletter, de faire les présentations...
UNE PROMOTION 2021 TRÈS PROMETTEUSE

La Conti gagne ses lettres de noblesse et attire de plus en plus les plus grands talents mondiaux. La promotion 2021 de l'équipe managée par Jens Blatter en est la preuve : de nombreux jeunes éléments s'étant distingués au niveau international au sein des catégories juniors ou espoirs ont souhaité rejoindre la structure basée à Besançon. Les perspectives sont excitantes, aussi grâce à ce que le calendrier des catégories de jeunes laisse entrevoir, un an après une saison 2020 décimée par beaucoup d'annulations liées à la Covid-19. Le programme prévisionnel 2021 promet de multiples grands rendez-vous. Les premiers d'entre eux ? les Classiques du printemps : Gand-Wevelgem le 28 mars, Liège-Bastogne-Liège le 17 avril, Paris-Roubaix le 16 mai.

DE NOMBREUX DÉFIS

Des courses par étapes seront aussi dans le viseur des grimpeurs. Les plus prestigieuses d'entre elles seront le Baby Giro du 3 au 12 juin, le Tour du Val d'Aoste du 13 au 18 juillet et le Tour de l'Avenir du 13 au 22 août. L'équipe participera également à beaucoup d'épreuves françaises, entre coureurs espoirs mais aussi contre des professionnels plus âgés, comme lors du Tour Alsace du 21 au 25 juillet, du Kreiz Breizh Elites du 30 juillet au 2 août, ou du Tour de Bretagne du 19 au 26 septembre.

L'un des grands challenges de 2021 sera par ailleurs la participation des différents coureurs à des championnats nationaux et internationaux. La conquête d'un maillot distinctif revêt tout autant de prestige dans la catégorie espoirs et donnera des idées à tous les jeunes champions, à l'occasion des Championnats d'Europe du 8 au 11 septembre à Trente, en Italie, ou des Mondiaux du 19 au 26 septembre en Flandre. Tant d'occasions, de mars à octobre, de prouver son talent, mais aussi de démontrer tout son esprit d'équipe, son professionnalisme et ses valeurs, pour démontrer à l'ensemble de la structure Groupama-FDJ ses capacités à accéder demain à l'échelon supérieur, et après-demain à devenir un coureur de réference.
De toutes les recrues de l'effectif 2021, ils sont les seuls à ne pas être passés par La Conti. Attila Valter a 22 ans, Matteo Badilatti, 28. Focus sur les deux nouveaux visages de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ.
Csömör est une petite ville de la périphérie de Budapest, située à quelques hectomètres de l'Hungaroring, le circuit du Grand Prix de Hongrie de Formule 1. Attila Valter y est né, mais son terrain à lui, c'est le vélo. Rares ont été les coureurs hongrois à accéder au plus haut niveau cycliste - il y a encore un an, aucun ne faisait partie des effectifs des équipes du WorldTour. La carrière d'Attila a décollé en 2019 quand, à vingt ans, il a collectionné les francs résultats sur les épreuves de l'est de l'Europe. En août, il prend le départ du Tour de l'Avenir avec sa sélection nationale, pour la première fois conviée à participer à l'épreuve par étapes référence du calendrier espoirs. Le grimpeur va remporter l'avant-dernière étape à Tignes, devant le futur lauréat de la course, Tobias Foss. L'équipe CCC lui offre son premier contrat professionnel et c'est avec celle-ci qu'il va remplir, si jeune, l'un de ses objectifs de carrière : gagner le Tour de Hongrie devant son public. Il découvre ensuite le Tour d'Italie dont il prend une encourageante 27e place. Toutes ces performances lui font taper dans l'œil des Directeurs Sportifs de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ. Coureur d'avenir, destiné à peser sur les classement généraux de Grands Tours, Attila Valter a désormais 22 ans et va poursuivre sa progression avec pour ambition de hisser haut les couleurs de son pays, émergent sur la planète cyclisme.

Matteo Badilatti, lui, vient de Poschavio. Un village suisse de 3 500 âmes qui a la particularité d'être séparé du reste du pays par le col de la Bernina. On y parle italien, la frontière avec la botte étant à quelques kilomètres seulement. Matteo, né au milieu des montagnes, tout près du mythique Stelvio, et doté d'un physique filiforme, ne pouvait pas échapper à son destin : devenir grimpeur. Mais devenir cycliste n'a pas été, préalablement, une évidence. C'est durant ses études (il a obtenu un Bachelor en Business Administration) qu'il s'initie à la pratique après avoir, pendant son enfance et son adolescence, goûté à de nombreux sports de plein air. Résultat, une carrière atypique. Il obtient son premier contrat professionnel à 25 ans, découvre le WorldTour à 26, participe à son premier Grand Tour à 28. "Mais je suis encore motivé comme un coureur de vingt ans", assure-t-il, flatté par l'opportunité que lui a donné l'Équipe cycliste Groupama-FDJ en le recrutant pour les saisons 2021 et 2022. Son profil et son talent vont être précieux sur tous les terrains escarpés, en attestent ses performances obtenues par le passé sur des épreuves des plus sélectives : top 10 sur le Tour de l'Utah, le Tour de l'Ain, le Tour d'Autriche, top 30 du Tour de Lombardie, l'un des cinq monuments du cyclisme.
Si le mois de février, traditionnellement, est celui de la remise en route au sortir d'un hiver marqué par le travail de fond, le mois de mars marque dans le calendrier cycliste l'arrivée des premiers grands objectifs. L'entrée dans les choses sérieuses se symbolise par le double front "Paris-Nice - Tirreno Adriatico" en première partie de mois : deux épreuves d'une semaine, en France et en Italie, où tous les meilleurs coureurs mondiaux sont présents. La "Course au soleil" et la "Course des deux mers" - ce sont leurs surnoms - comptent dans un palmarès et attisent les plus grandes convoitises des coureurs.

Changement de registre quelques jours plus tard avec l'ouverture de la saison des monuments printaniers. Le premier d'entre eux est Milan-San Remo, course la plus longue du calendrier, remportée par Arnaud Démare en 2016. À l'épreuve italienne succède, deux semaines après, le Tour des Flandres. Mais ces joutes de renom ne sont pas les seules à rythmer le début de printemps : elles sont accompagnées de nombreuses autres Classiques qui forment une véritable campagne. Dès lors que l'on est en son cœur, il n'y a plus de doute possible : la saison cycliste est plus que lancée.
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