STEFAN KÜNG ENCORE DANS LE MATCH SUR PARIS-ROUBAIX

Le mois d'avril avait commencé par une sixième place de Stefan Küng sur le Tour des Flandres. Le Suisse, une semaine plus tard, sur un Paris-Roubaix où il avait décroché le podium l'année précédente, candidatait à un rôle de très sérieux outsider. Sur les pavés du nord, Stefan Küng est arrivé cinquième, au sein du groupe qui s'est joué la victoire, revenue à Mathieu van der Poel. "J’espère que ça me sourira dans le futur, réagissait-il. On va continuer de travailler. C’est toujours très satisfaisant de jouer devant, mais j’espère qu’un jour, je pourrai être aussi fort que Mathieu van der Poel ne l’a été aujourd’hui." "Il se loupe rarement, mais il mériterait désormais d’en gagner une belle, abondait son directeur sportif Frédéric Guesdon, lauréat de la classique en 1997 sous les couleurs de l'équipe. Il est tout le temps placé, et il est temps que la victoire arrive." Avec l'Enfer du Nord, tout est une question de patience : depuis sept ans, tous les vainqueurs ont été âgés de 28 ans ou plus.
DANS LE TOP 5 ÉGALEMENT SUR LIÈGE-BASTOGNE-LIÈGE

Tandis que la période des classiques pavées se terminait, le Tour du Pays Basque se déroulait du 3 au 8 avril. David Gaudu a pris la quatrième place finale, seulement devancé de deux secondes pour le podium. Il décrochait un nouveau résultat d'envergure sur une course WorldTour d'une semaine après sa deuxième place sur Paris-Nice en mars et pouvait postuler à réaliser de très belles classiques ardennaises mi-avril. Malheureusement, des difficultés respiratoires liées à des allergies allaient perturber les plans du Breton, qui a néanmoins tenu à s'aligner sur chacune des trois classiques pour soutenir son équipe et jouer un rôle d'équipier. Et sur la troisième, la plus belle, Liège-Bastogne-Liège, un excellent résultat est venu de Valentin Madouas, cinquième d'une édition de la Doyenne remportée par Remco Evenepoel. Celui-ci avait été contraint à l'abandon sur le Tour des Flandres, l'autre grand objectif de son printemps, en raison de maux d'estomac. D'abord encourageant quatrième de Paris-Camembert le 11 avril, il a su se remobiliser pour revenir en grande forme pour le deuxième volet des classiques et décrocher le deuxième top 5 de sa carrière sur un Monument. 
THIBAUT PINOT MONTE EN PUISSANCE

Dixième de Tirreno Adriatico en mars, Thibaut Pinot revenait aux affaires les 14, 15 et 16 avril sur des courses qui lui sont chères : les classiques franc-comtoises. Sur la première, la Classic Grand Besançon Doubs, c'est son jeune coéquipier de 19 ans Lenny Martinez qui est allé chercher une brillante deuxième place en haut de la Côte de la Malate. Thibaut Pinot prenait le relais le lendemain sur le Tour du Jura en finissant à son tour deuxième au sommet du Mont Poupet. Enfin, sur le Tour du Doubs, c'est malheureusement un nouvel accessit d'honneur qui lui revenait au terme de l'ascension de la Côte du Larmont. Mais ces trois jours à la maison ont permis à Thibaut Pinot, porté par le soutien d'un public acquis à sa cause, de lancer de façon convaincante son bloc de préparation pour le Tour d'Italie. En fin de mois, sur le Tour de Romandie, il a ainsi franchi un nouveau cap dans sa montée en puissance sur l'étape reine, à Thyon 2000. Sur une montée finale difficile et interminable, le Haut-Saônois plaçait une franche attaque à deux kilomètres de la ligne et venait buter à seulement sept secondes de l'homme de tête, Adam Yates. Cinquième du classement général, il a obtenu ce qu'il était venu chercher en Suisse : "J’avais des bonnes sensations sur le dernier week-end, et c’est ce que je retiens. Il fallait que je valide certains points, au niveau des sensations et des résultats. Cela faisait longtemps que je n’avais pas joué la gagne sur une étape de montagne en WorldTour, et c’était important de le faire avant le Giro." 
UNE COURSE QUI A CHANGÉ LE COURS DE SA CARRIÈRE

Thibaut Pinot a toujours tenu à briller sur les compétitions les plus légendaires du calendrier cycliste. Amoureux de l'Italie, fasciné par le Tour de Lombardie, il a remporté ce dernier il y a cinq ans, entrant dans le cercle fermé des vainqueurs de Monuments. Son parcours est aussi passé par le Giro, qu'il a disputé en 2017 et 2018. Lors de sa première tentative, le Franc-Comtois avait pris la quatrième place finale et remporté la vingtième étape, à Asiago, en réglant au sprint un groupe de cinq coureurs. Une case était alors cochée : lever les bras sur la course rose. Un an plus tard, il était revenu avec l'objectif de ne pas, cette fois-ci, finir au pied du podium. Très régulier au fil des trois semaines de course, Thibaut Pinot avait réussi à accéder à la troisième place provisoire après l'avant-dernière étape à Bardonecchia. Ce jour-là, Christopher Froome s'était lancé dans un raid historique lui assurant la victoire finale et le coureur de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ, saisissant sa chance dans cette étape décousue, avait pu gagner deux places au classement général. 

Mais la vingtième étape, qui avait tant souri à Thibaut Pinot une année auparavant, allait cette fois-ci faire voler en éclats ses rêves de podium : touché par une pneumonie, il concédait plus de quarante minutes et son Giro se terminait... à l'hôpital. Ce malheureux épisode aura été un tournant de sa carrière puisqu'après avoir tout donné pour revenir à son meilleur niveau après cet abandon, Thibaut Pinot allait vivre les plus grands moments de sa carrière : deux victoires sur le Tour d'Espagne, le doublé Milan Turin-Tour de Lombardie, et l'année suivante, son succès au Tourmalet sur le Tour de France. Depuis son dernier Tour d'Italie, cinq années ont passé. Et pour l'ultime saison de sa carrière, Thibaut Pinot a voulu revenir. 
Thibaut Pinot ne revient pas sur les routes italiennes revanchards : l'édition 2018 est derrière lui. "C'est mon histoire et je ne la changerai pas", estime-t-il. Le grimpeur est avant tout déterminé à briller sur cette course avec laquelle il a un lien fort, conscient également que lever les bras sur un Grand Tour pour sa dernière saison serait un moyen marquant de boucler la boucle : "Mon objectif est de faire un bon classement général et de gagner une étape. Ce n’est pas une tournée d’adieu même si je profite de tous les moments car je sais que dans quelques mois, j’aurai tourné cette page." Ses résultats récents lui permettent de prendre le départ avec une solide confiance et le parcours, comme à l'accoutumée, très montagneux du Giro promet de lui fournir le parfait terrain d'expression. Après un Grand Départ qui sera donné des Abruzzes, la course entamera une remontée vers le Nord avec comme principale difficulté de la première moitié de programme l'ascension du Gran Sasso. Ensuite, un festival de cols rythmera la toute fin d'épreuve. Entre la treizième et la dix-neuvième étape, quatre journées comporteront chacune plus de 4 000 mètres de dénivelé. La veille de l'arrivée finale à Rome, un contre-la-montre au Monte Lussari fera office de feu d'artifice décisif.

Dans sa quête d'un grand Tour d'Italie 2023, Thibaut Pinot sera accompagné par Bruno Armirail, Ignatas Konovalovas, Fabian Lienhard, Rudy Molard, Jake Stewart, Lars van den Berg et... Stefan Küng ! Le double champion d'Europe du chrono, qui n'a plus disputé l'épreuve transalpine depuis 2016, aura une chance le premier jour à Ortona de ravir le premier Maillot Rose de cette édition avec la tenue d'un contre-la-montre, puis trouvera une nouvelle opportunité dans cet exercice sur la neuvième étape à Cesena. "Nous aurons aussi des attentes autour de Jake Stewart, bien protégé par Fabian Lienhard, qui peut aller chercher de très bons résultats sur des arrivées punchy ou en petit comité, ajoute le Directeur Sportif Sébastien Joly. C'est un Giro que l'on aborde avec une excitation particulière. Thibaut en a fait un objectif majeur et cela amène une belle énergie au sein du groupe." Le grand feuilleton de mai peut commencer : début des hostilités samedi !
 
Par passion du vélo, Groupama s’engage aussi bien aux côtés des cyclistes pros de l’Équipe cycliste Groupama-FDJ, que des cyclistes amateurs. Au travers de son opération “Ton Club, Ton Maillot", Groupama soutient depuis trois ans les clubs cyclistes amateurs en leur fournissant une dotation de tenues complètes (maillots et cuissards) pour leurs licenciés. Au total, ce sont déjà plus de 355 clubs et 10 000 licenciés qui ont pu bénéficier d’équipements dignes des pros.

Conscient que ce sont ces associations qui font vivre la passion du cyclisme dans les territoires, Groupama renouvelle son engagement et lance la saison 4 de l'opération "Ton Club, Ton Maillot". À l’issue de la phase de candidature, ce sont 130 clubs qui seront sélectionnés et recevront, chacun, vingt tenues de compétition complètes personnalisées à leurs couleurs.

Les candidatures ouvrent le 5 mai, mais vous pouvez dès à présent vous rendre sur le site de l'opération pour préinscrire votre club et en savoir plus sur l’opération !

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En mai, il n'y a pas que le Tour d'Italie ! La Coupe de France FDJ va suivre son cours avec la tenue de pas moins de cinq manches en un mois dont quatre en Bretagne. Le calendrier français proposera également deux très belles courses par étape : les Quatre jours de Dunkerque et les Boucles de la Mayenne, chères à Marc et Yvon Madiot. La Conti se confrontera à un objectif excitant le 7 mai avec la version espoirs de Paris-Roubaix, compétition qui n'a plus eu lieu depuis 2019 et revient au programme pour les coureurs de moins de 23 ans.
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