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STEFAN KÜNG TROISIÈME DE PARIS-ROUBAIX
L'Équipe cycliste Groupama-FDJ a réalisé une magnifique campagne de Classiques printanières. Après la troisième place sur le Tour des Flandres avec Valentin Madouas, l'ambition ne pouvait être que la victoire, deux semaines plus tard sur Paris-Roubaix. Pour Stefan Küng, successivement troisième de l'E3 Classic, sixième d'À travers la Flandre, cinquième du Tour des Flandres et huitième de l'Amstel Gold Race, l'Enfer du Nord constituait son gros objectif de la première partie de saison.
Le Suisse a été à la hauteur de ses ambitions : parmi les coureurs les plus forts sur les secteurs pavés, il s'est au fil des kilomètres affirmé comme un candidat à la victoire. Dans le final, il a été le seul à pouvoir accompagner Wout van Aert (Jumbo-Visma), malgré un dérapage dans le virage du Carrefour de l'Arbre qui aurait pu anéantir ses espoirs. Le trouble-fête est plutôt venu des Pays-Bas : Dylan van Baarle (Ineos), qui s'était isolé en tête de course en anticipant les débats, n'a plus été revu. Stefan Küng est entré dans le Vélodrome de Roubaix pour jouer une place sur le podium et y est parvenu en terminant troisième. Une fois remis de ses efforts, il ne perdait pas le nord : "Le petit pavé de troisième de Paris-Roubaix ira très bien dans mon salon. Mais à chaque fois que je le verrai, cela me rappellera qu'il faudra ramener son grand frère à la maison." Le rendez-vous est pris.
Retour en vidéo sur cette édition 2022 de l'Enfer du Nord :
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TRANSFORMER LES PODIUMS EN VICTOIRES
Strade Bianche, Milan-San Remo, Bruges-La Panne, E3 Classic, Gand-Wevelgem, À travers la Flandre, Tour des Flandres, Amstel Gold Race, Paris-Roubaix, Flèche Wallonne : c'est la liste des dix Classiques WorldTour consécutives sur lesquelles l'Équipe cycliste Groupama-FDJ a placé au moins un coureur dans les dix premières places du classement. Cela donne un total de 11 top 10 obtenus sur ce type d'épreuve depuis le début de l'année : une seule équipe, Bahrain-Victorious, a fait mieux (12). Parmi ces nombreuses places d'honneur, il y a trois podiums dont deux sur des Monuments, le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. Le Pôle Sport travaillait d'arrache-pied depuis plusieurs années pour constituer un groupe "Classiques" apte à jouer les premiers rôles.
L'objectif est atteint, mais il reste une ambition inassouvie : lever les bras. "Nous savourons nos résultats car ils sont le marqueur de l'évolution de notre équipe, qui a su progresser pour être en mesure, sur toutes les Classiques, de jouer la gagne, réagit Marc Madiot. Mais nous sommes les premiers à dire que ce sont les victoires qui comptent. Monter sur le podium du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix, ce sont des performances qui doivent avoir un impact sur la suite des opérations et sur les saisons à venir. Il faut continuer à être dans le match et réussir à transformer l'essai pour aller chercher des victoires sur les grandes Classiques de façon régulière. Ces courses ont fait l'Histoire de ce sport, elles proposent des scénarios différents de ceux des Grands Tours et il m'est plus agréable d'apprécier leur spectacle si mes coureurs en sont les acteurs majeurs."
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THIBAUT PINOT RENOUE AVEC LE SUCCÈS
En 24 heures, tout a basculé. D'abord, la déception : sur la quatrième étape du Tour des Alpes, Thibaut Pinot est le plus fort de l'échappée et se retrouve seul en tête dans l'ascension finale, mais Miguel Angel Lopez (Astana) revient de l'arrière et éteint ses espoirs à la flamme rouge. Après l'arrivée, le Franc-Comtois, passé si près de renouer avec la victoire, s'effondre. Son émotion touche tous les amateurs de cyclisme. Le lendemain, c'est la libération. À nouveau présent aux avant-postes, il élimine ses compagnons d'échappée un à un et aborde l'arrivée à Lienz avec le seul David De La Cruz (Astana) à battre. Plus rapide dans la bosse finale, il peut savourer son premier succès depuis le Tourmalet sur le Tour de France 2019. Michael Storer prend la deuxième place du général, Attila Valter la cinquième.
Diminué par des problèmes physiques, Thibaut Pinot n'avait jamais rien lâché ces deux dernières saisons. Il misait beaucoup sur le Tour des Alpes et ses parcours montagneux pour retrouver la lumière. Quelques jours après, il s'alignait au départ du Tour de Romandie où il allait prendre la cinquième place de l'étape reine et la sixième du chrono final. Ces performances lui permettent de tourner une page difficile de sa carrière et de commencer à en écrire une nouvelle, à un peu plus de deux mois du prochain Tour de France.
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LA CONTI DOMINE LES RANGS ESPOIRS
C'est une statistique éloquente, qui reflète l'épatant niveau auquel La Conti a su se hisser : depuis le début de la saison 2022, ces jeunes coureurs affichent un clinquant 100% de réussite sur les courses de la catégorie Espoirs. Jensen Plowright a d'abord gagné le Youngster Coast Challenge devant son coéquipier Paul Penhoët. Ensuite, Enzo Paleni s'est adjugé le Triptyque des Monts-et-Châteaux. Puis, Romain Grégoire a réussi un incroyable triplé en s'imposant successivement sur Liège-Bastogne-Liège Espoirs, le Giro del Belvedere et le Palio del Recioto. La Conti n'a perdu aucune compétition réservée aux moins de 23 ans en 2022 et ce formidable bilan peut aussi être complété par le succès de Samuel Watson avec les couleurs de l'équipe nationale britannique sur Gand-Wevelgem Espoirs.
"Dans cette équipe, les coureurs sont honnêtes les uns avec les autres, savoure Jens Blatter, Manager de La Conti. Si l’un ne se sent pas à 100%, il se met à 100% à la disposition de l’équipe. Ce n’est pas quelque chose qu’il est facile de faire partout. Il faut une honnêteté de chacun, et c’est leur cas. Il y a chez nous une dynamique que je n’ai jamais connue auparavant. Je savais qu’on allait gagner des courses avec cette équipe, mais qu’on ait autant de victoires après deux mois de compétition, je ne l’imaginais pas." Le compteur affiche neuf succès et chaque occasion de gagner est aussi une expérience de plus pour ces jeunes coureurs, en formation pour le plus haut niveau.
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Cette année, le Tour d'Italie part de Hongrie. Et le meilleur coureur du pays, porteur du maillot rose sur l'édition 2021, fait partie de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ : Attila Valter. Le grimpeur, quatrième des Strade Bianche début mars, est né à Csömör dans l'agglomération de Budapest, d'où s'élanceront les deux premières étapes. Il vous explique à quel point cette opportunité de vivre un moment unique le touche et va à coup sûr constituer un épisode marquant de sa carrière de coureur.
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« Vendredi, le Tour d'Italie part de chez moi. Pas seulement de mon pays, la Hongrie, mais très précisément de là où j'ai grandi, à Budapest, la capitale. Je sais que ma nation est prête pour cet évènement, que tout sera parfait. J'en ai déjà eu un aperçu mardi avec une grande parade dans la ville, que Groupama Biztosító (filiale de Groupama en Hongrie, ndlr) m'a fait l'honneur d'organiser. Il y avait énormément de monde et ce fut un moment de partage incroyable, qui me rend encore plus heureux de pouvoir vivre ce Grand Départ à domicile. Tout a commencé ici pour moi. Mon père était cycliste de haut-niveau, puis est devenu coach. C'est tout naturellement que je me suis dirigé vers ce sport, pourtant peu populaire en Hongrie à l'époque. J'ai débuté par le VTT et je me suis mis au cyclisme sur route en Juniors.
Mes idoles étaient alors Julien Absalon ou encore Nino Schürter. Je n'avais pas de champion hongrois sur route auquel m'identifier. Je ne sais pas si je deviendrai ce coureur, mais je bénéficie déjà d'une attention toute particulière dans mon pays depuis mes quelques jours en rose sur le Tour d'Italie 2021. C'était fou, tous ces gens qui ne suivaient pas ce sport et qui me connaissent désormais. Je vois que de nombreux jeunes enfants se mettent au vélo et ça me rend très fier. Aujourd'hui, le cyclisme est devenu l'un des sports majeurs en Hongrie. On le voit avec les audiences à la télévision. Je le ressens aussi quand je me déplace à vélo dans Budapest : on me reconnaît, on m'encourage. Avant, la cohabitation avec les voitures était plus compliquée !
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Je suis convaincu que tout le monde va être bluffé par les images de la Hongrie lors des trois premières étapes du Tour d'Italie. Le premier jour, l'arrivée sera proche du Danube, après un tracé qui passera dans beaucoup de grandes villes. C'est le parfait moyen de commencer. Ensuite, le chrono dans Budapest permettra de montrer à quel point c'est une capitale magnifique, avec tous ses parcs, ses monuments. Et la troisième journée verra le peloton arriver au bord du Lac Balaton. C'est un peu notre Riviera à nous. En trois jours, on ne pouvait pas visiter tous les endroits magnifiques de notre pays, mais les plus importants sont au programme. Je suis impatient. Peut-être qu'un jour, je devrai partir vivre ailleurs pour m'entraîner plus près des montagnes, mais à coup sûr, je reviendrai poursuivre ma vie ici. J'aime être Hongrois. J'ai aimé grandir ici, aller à l'école à Budapest... J'aime aussi notre langue, tellement différente des autres. J'espère que vous apprécierez ces quelques jours chez nous, avant que nous ne repartions en Italie pour la suite de la course. Je ferai tout pour lever les bras sur le premier Grand Tour parti de Hongrie de l'Histoire. »
Attila
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Deux ans après sa formidable moisson sur l'édition 2020, ponctuée de quatre succès d'étape et du gain du maillot cyclamen de vainqueur du classement par points, Arnaud Démare revient sur le Tour d'Italie. Il sera entouré par Jacopo Guarnieri, Ramon Sinkeldam, Miles Scotson, Ignatas Konovalovas, Clément Davy, Tobias Ludvigsson et celui qui vivra le Grand Départ de Budapest à domicile, Attila Valter, porteur trois jours du maillot rose de leader l'an dernier.
Après les trois premières étapes en Hongrie, les coureurs mettront le cap sur la Sicile où débutera la partie italienne du parcours. Le programme montagneux inclura un traditionnel final dans les Alpes, avant l'arrivée à Vérone, mais proposera aussi deux ascensions majeures dans la première moitié de l'épreuve : l'Etna, pour la quatrième fois en six ans, et le Blockhaus, montée la plus difficile de l'Apennin. Côté plaine, il y aura six à sept opportunités de sprints, pour autant d'occasion de briguer la victoire pour le train de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ. L'ambition sur les trois semaines sera de lever les bras !
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Par passion du vélo, Groupama s’engage aussi bien aux côtés des pros que des amateurs. Depuis deux ans et au travers de l'opération "Ton Club, Ton Maillot", Groupama soutient les clubs amateurs de cyclisme sur route en leur fournissant une dotation de tenues complètes (maillots et cuissards) pour leurs licenciés. Au total, ce sont déjà 210 clubs et 6 750 licenciés qui ont pu bénéficier de ce soutien.
Conscient que ce sont ces associations qui font vivre la passion du cyclisme dans les territoires, Groupama renouvelle son engagement et lance la saison 3 de l'opération "Ton Club, Ton Maillot". A l’issue des candidatures, ce sont 130 clubs qui seront sélectionnés et recevront chacun, 25 tenues de compétition complètes personnalisées à leurs couleurs.
On dit souvent qu’à l’origine de chaque coureur professionnel il y a un jeune coureur amateur passionné de vélo ! Nous avons demandé à nos coureurs pros de l’Équipe cycliste Groupama-FDJ, Thibaut Pinot, Arnaud Démare, David Gaudu, Valentin Madouas et Rudy Molard, de nous livrer leurs impressions sur le cyclisme amateur et sur l’opération "Ton Club, Ton Maillot" de Groupama :
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Outre le Tour d'Italie, le reste du programme de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ sera français : deux courses par étapes, les Quatre jours de Dunkerque et les Boucles de la Mayenne, et... cinq manches de la Coupe de France FDJ ! La Conti, elle, abordera un rendez-vous incontournable avec la version Espoirs de Paris-Roubaix. Déjà trois fois vainqueur cette saison, Romain Grégoire reprendra la compétition sur la Flèche ardennaise puis disputera l'Alpes Isère Tour.
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