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UN GRAND THIBAUT PINOT POUR SA DERNIÈRE SUR LE TOUR D'ITALIE
Même s'il n'y avait participé que deux fois avant cette année, le Tour d'Italie est une course qui a une valeur sentimentale importante pour Thibaut Pinot, très lié à ce pays depuis la victoire qui a lancé sa carrière chez les Espoirs en 2009, le Tour du Val d'Aoste. Pour la dernière saison de sa carrière, le Franc-Comtois revenait donc une troisième fois sur la course rose, avec l'envie de marquer l'épreuve de son empreinte. Son épopée, pendant trois semaines, s'est articulée autour de trois objectifs : un excellent classement général, une victoire d'étape et le gain du maillot de meilleur grimpeur. Deux de ces trois missions ont été accomplies et le carton plein ne lui a échappé que pour quelques centimètres.
Dès la troisième étape, Thibaut Pinot a empoché des premiers points pour le classement de meilleur grimpeur qui lui ont permis d'endosser la tunique bleue, équivalent du maillot à pois du Tour de France. La lutte pour le classement général s'est ensuite dessinée telle une course d'attente, en raison d'un parcours aux difficultés surtout concentrées sur la troisième semaine. Mais sur la treizième étape, à Crans Montana, le grimpeur a pris les devants et s'est glissé dans une première échappée, prenant dans la station suisse la deuxième place et intégrant du même coup la dixième place du général. Sur la 18e étape, à Val di Zoldo, il tentait à nouveau sa chance en anticipant les débats, mais concluait à la même place, devancé au sprint dans les dernières mètres de l'ascension finale.
C'est alors qu'a commencé le money time du Tour d'Italie. Thibaut Pinot a répondu présent au rendez-vous de l'étape reine des Tre Cime di Lavaredo en se replaçant sixième du classement général. Le lendemain, sur le contre-la-montre de Monte Lussari, il avait ainsi l'opportunité de réussir une performance de choix pour son dernier Tour d'Italie : accéder au top-5 final. Sur des pentes effroyables aux confins de la frontière slovène, celui qui allait deux jours plus tard fêter ses 33 ans accomplissait l'une des meilleures prestations de sa carrière dans l'exercice solitaire, se classant cinquième de l'étape et du général final. À son bilan s'ajoutait aussi le maillot bleu, récupéré en troisième semaine et conforté jusqu'à la joie d'un podium dans la capitale italienne. Un champion éternel célébré dans la ville éternelle : quel meilleur symbole pour des adieux à la course rose.
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LA CERISE SUR LE GÂTEAU : LES DEUX JOURS EN ROSE DE BRUNO ARMIRAIL
Le bilan de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ sur ce Tour d'Italie ne peut se limiter aux performances de Thibaut Pinot, car le 20 mai, sur la quatorzième étape, quelque chose d'incroyable s'est produit. Une échappée de 29 coureurs a franchi la ligne d'arrivée à Cassano Magnago avec plus de 21 minutes d'avance sur le peloton et... Bruno Armirail a alors pu connaître la plus grande joie de sa carrière : endosser le maillot rose ! Une récompense folle pour cet équipier irréprochable, travailleur de l'ombre se retrouvant dans la lumière. Le Bigourdan allait conserver la tête du classement général sur les routes lombardes de la quinzième étape à Bergame, et s'offrir une deuxième journée en rose entre Sabbio Chiese et le Monte Bondone au lendemain de la journée de repos. Aucun coureur Français n'avait été leader du Giro lors de ce siècle avant Bruno Armirail, qui se souviendra longtemps de ces 72 heures.
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ROMAIN GRÉGOIRE S'OFFRE LES QUATRE JOURS DE DUNKERQUE
Le 21 mai dernier, Romain Grégoire, vingt ans, est devenu le plus jeune vainqueur de l'histoire des Quatre jours de Dunkerque ! Celui qui faisait partie des huit anciens pensionnaires de La Conti promus cette saison dans l'équipe WorldTour avait déjà réalisé plusieurs performances éloquentes pour ses premiers pas à ce niveau, terminant cinquième de la Faun Ardèche Classic, sixième du Trofeo Laigueglia et huitième des Strade Bianche. Mais sa prestation dans les Hauts de France a dépassé tous ces standards. Vainqueur en puncheur émérite à Laon sur la deuxième étape, très bon dixième le lendemain sur le contre-la-montre, le Doubiste prenait le départ de l'étape reine en qualité de quatrième du classement général. Cependant, sur le circuit de Cassel, qui sera fin juin le théâtre des Championnats de France, Romain Grégoire allait faire l'étalage d'un sang froid impressionnant pour son jeune âge : une attaque dans la dernière difficulté du parcours, sur les pavés de la petite ville du Nord, pour s'emparer de la victoire finale. Chapeau.
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UN AUTRE ANCIEN DE LA CONTI OUVRE SON COMPTEUR : PAUL PENHOËT
Les jeunes de la "Nouvelle Vague" gagnent à tour de rôle ! Parmi les pensionnaires de la promotion 2022 de La Conti, Laurence Pithie avait été le premier à lever les bras en mars sur Cholet-Pays de la Loire, et le 13 mai dernier, quelques jours avant Romain Grégoire à Dunkerque, c'est Paul Penhoët qui a lui aussi ouvert son compteur. Etiqueté sprinteur, il s'est imposé dans un autre registre sur le Tour du Finistère, au sommet d'une bosse pour puncheurs dans les rues de Quimper. Également en mai, l'Équipe cycliste Groupama-FDJ a régulièrement joué placé sur les manches de la Coupe de France FDJ : deuxième place sur le GP de Plumelec avec Romain Grégoire, dixième place de Sam Watson sur le Tro Bro Léon, septième place du même Watson sur les Boucles de l'Aulne, et quatrième place de Lenny Martinez sur la Mercan'Tour Classic.
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REPRISE VICTORIEUSE POUR ARNAUD DÉMARE EN MAYENNE
Après une première partie de saison lors de laquelle il n'était pas parvenu à trouver le chemin du succès, Arnaud Démare s'est préparé activement pour les échéances du printemps et de l'été, et a effectué sa reprise de la compétition fin mai aux Boucles de la Mayenne. Sur l'épreuve chère à Marc et Yvon Madiot, originaires de ce département, le triple Champion de France a rempli son objectif de décrocher son premier bouquet en 2023, s'imposant sur la deuxième étape à Meslay-du-Maine après un excellent travail collectif. Par ailleurs deuxième du classement général final, le Picard initie une dynamique positive après un mois et demi sans compétition. Il enchaînera avec la Brussels Classic le 4 juin, puis le Tour de Suisse à partir du 11, animé par l'envie de faire tourner le compteur de victoires.
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À quelques jours des Championnats de France de cyclisme sur route qui se dérouleront à Hazebrouck et Cassel dans le Nord, notre partenaire-titre FDJ a interviewé Marc Madiot (manager de l’Équipe cycliste Groupama-FDJ) et Stephen Delcourt (manager de l’Équipe FDJ-SUEZ). Marc et Stephen se sont prêtés au jeu de l'entretien croisé pour vous livrer leur sentiment avant cette échéance annuelle de juin.
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En regardant le palmarès du Championnat de France de la course en ligne, les années paires semblent sourire à l'Équipe cycliste Groupama-FDJ (Arnaud Démare en 2020, Anthony Roux en 2018, Arthur Vichot en 2016, Arnaud Démare en 2014) et les années impaires à FDJ-SUEZ (Evita Muzic en 2021, Jade Wiel en 2019, Charlotte Bravard en 2017). À quoi pouvons-nous nous attendre en 2023 ? Inverser ou confirmer la tendance ?
Stephen Delcourt : « Il est vrai que depuis quelques saisons, nous remportons la course en ligne des Championnats de France uniquement les années impaires, mais cela reste des statistiques. À chaque départ du Championnat de France, nous avons l’envie de ramener le maillot bleu-blanc-rouge à la maison. Si cette statistique nous donne raison, alors cette année nous gagnerons, mais l’idéal serait de remporter cette course chaque année ! »
Marc Madiot : « J’espère inverser la tendance cette année. C’est comme au Loto : si tu ne joues pas tu ne peux pas gagner et si tu joues tu peux gagner, donc nous allons jouer cette année. Je suis superstitieux, j’aime les bons présages, pas les mauvais. Je ne préfère donc pas trop m’étendre sur la question. »
Aussi bien chez FDJ-SUEZ (Jade Wiel, Evita Muzic, Clara Copponi, Marie Le Net) que dans l'Équipe cycliste Groupama-FDJ (Romain Grégoire, Lenny Martinez, Paul Penhoët), une jeune génération de coureuses et coureurs français confirment les espoirs placés en eux. Va-t-on les voir briller au sommet du Mont Cassel ?
Marc Madiot : « Je fais confiance à l’ensemble de mes coureurs et je ne regarde pas leur âge. Qu’un coureur soit très jeune, comme Romain Grégoire, Lenny Martinez ou encore Paul Penhoët, pour ne citer qu’eux, ou ait plus d’expérience comme Thibaut Pinot, je leur fais confiance de la même manière et crois en eux pour aller chercher ce titre de champion de France. »
Stephen Delcourt : « Travailler dans la continuité avec un projet à long terme aide à avoir une stratégie de formation et de développement plus pérenne. Evita Muzic en est le meilleur exemple puisqu’elle est arrivée chez nous d’abord par les catégories jeunes, où nous l’aidions et la faisions participer aux stages avec les professionnelles. Aujourd’hui, elle est l'une de nos leaders. J’espère la voir, elle ou une autre, lever les bras au sommet du Mont Cassel. »
Nous voyons de plus en plus les cyclistes de FDJ-SUEZ et l'Équipe cycliste Groupama-FDJ ensemble sur des podiums d’avant-course ou lors de stages de pré-saison. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre façon de collaborer ?
Marc Madiot : « Il nous arrive effectivement d’avoir des opérations de communication communes et des échanges, puisque nous avons des partenaires communs tels que FDJ et Lapierre. Les coureurs de nos deux structures respectives se connaissent et ces moments de partages sont très appréciés de tous. Cependant, nous avons un calendrier de courses différent à quelques exceptions près où l’on peut se retrouver sur certaines de nos épreuves organisées le même weekend ou le même jour. Chacun a sa propre organisation mais cela ne nous empêche pas de nous côtoyer régulièrement et de se rendre des services, quand il y a un besoin. »
Stephen Delcourt : « Il est clair que l’on partage plus qu’un contrat de partenariat avec FDJ entre nos deux entités, puisque nous échangeons régulièrement sur le matériel et la vision de notre sport. Nous essayons de travailler intelligemment, en toute indépendance, et de s’apporter à chacune des structures le meilleur. C’est appréciable de travailler ensemble. »
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Quelques jours après un mois de mai marqué par la tenue du Tour d'Italie, le mois de juin est celui des grandes joutes d'avant-Tour. Deux courses par étape majeures du calendrier se tiendront successivement : le Critérium du Dauphiné, du 4 au 11, et le Tour de Suisse, du 11 au 18. En parallèle de ces rendez-vous importants, La Conti disputera quant à elle le Giro d'Italia U23, l'un des grands objectifs de sa saison.
La semaine qui précède le Tour de France, dont le départ sera donné le 1er juillet, les différents Championnats Nationaux s'enchaîneront pour ce qui est toujours une période d'effervescence au sein de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ. L'objectif : conquérir le maximum de maillots !
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Jouez pour tenter de gagner un maillot rose de lauréat des Quatre jours de Dunkerque, signé par Romain Grégoire ! Afin d'avoir une chance d'être tiré au sort, trouvez la bonne réponse à six questions sur les coureurs qui incarnent la "Nouvelle Vague" de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ.
Pour obtenir un indice à l'une des questions et pour en apprendre plus sur Romain Grégoire, découvrez le podcast "Face à Face", proposé par Groupama : c'est à écouter ici !
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