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VICTOIRE SUR LE DAUPHINÉ, VICTOIRE SUR LE TOUR DE SUISSE
Du 5 au 12 juin, seulement quelques jours après un Tour d'Italie d'excellente facture pour l'équipe, avec les trois succès d'étape d'Arnaud Démare, le Critérium du Dauphiné venait ouvrir la dernière ligne droite menant au Tour de France. Véritable répétition générale de la grand messe de juillet, l'épreuve disputée en Auvergne-Rhône Alpes présentait un plateau très relevé et proposait un parcours des plus difficiles. Dès la deuxième étape, Olivier Le Gac montrait la voie en se glissant dans la bonne échappée du jour. Le Breton lançait le sprint pour la victoire au sein d'un groupe de cinq coureurs mais terminait finalement troisième. Le lendemain, le troisième acte guidait les coureurs vers Chastreix-Sancy, dans le Massif Central, pour une arrivée en bosse promise aux puncheurs. Dans un grand jour, David Gaudu se montrait le plus rapide du premier peloton et s'imposait au nez et à la barbe de Wout van Aert. Sixième du classement général après sept étapes, grâce notamment à une belle prestation sur l'étape de Vaujany passant par les cols du Galibier et de la Croix-de-Fer, il concédait du temps le dernier jour au Plateau de Solaison. Mais sa semaine fut pleine de satisfactions, pour sa première participation à une course par étapes depuis le mois d'avril.
La semaine suivante se déroulait le Tour de Suisse, l'autre grande course par étapes du mois de juin, préalable au Tour de France. Elle a réservé à l'Équipe cycliste Groupama-FDJ de belles émotions avec de nombreuses performances éloquentes de Stefan Küng, qui n'a tout du long de la semaine jamais quitté le top 7 du classement général, se surpassant en haute-montagne pour y réaliser les meilleurs résultats de sa carrière dans cette spécialité. Troisième du chrono final, il s'assurait la cinquième place finale - un classement attestant d'une condition des plus prometteuses pour un retour à la compétition après avoir coupé suite à sa déjà fructueuse campagne de classiques. Le plus grand moment de la semaine helvète est néanmoins venu de la prouesse de Thibaut Pinot sur l'avant-dernière étape à Malbun, au Liechtenstein. Membre de l'échappée, le Franc-Comtois a géré parfaitement son effort sur la montée finale pour reprendre un à un ses adversaires et s'imposer en solitaire. Il a ainsi signé son retour sur un podium WorldTour et prouvé qu'il allait falloir compter sur lui en juillet.
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BRUNO ARMIRAIL CHAMPION DE FRANCE CONTRE-LA-MONTRE
Troisième en 2020, deuxième en 2021, Bruno Armirail rêvait du plus beau des métaux sur le Championnat de France contre-la-montre. Il est parvenu à s'en emparer ce 23 juin à Cholet sur l'édition 2022, en livrant le chrono parfait le jour J, lui permettant de battre les adversaires qui, les autres années, l'avaient amené à se contenter du bronze et de l'argent. Pour le Bigourdan, c'est un retour en bleu-blanc-rouge huit ans après un premier titre dans cette spécialité obtenu... chez les Espoirs. Il s'était alors imposé au Futuroscope devant Rémi Cavagna, qui fut à nouveau son dauphin cette année à Cholet. Quelques mois après son succès dans le Poitou, Bruno Armirail avait rejoint l'équipe de l'Armée de Terre, mais son début de saison 2015 avait été perturbé par un grave accident à l'entraînement, provoquant notamment une triple fracture de la rotule. Revenu à un excellent niveau, le rouleur se voyait proposer un contrat de stagiaire à l'été 2017 par Marc Madiot, l'amenant en 2018 à intégrer pour de bon l'Équipe cycliste Groupama-FDJ. Aligné sur son premier Grand Tour en 2019, le Tour d'Espagne, il découvrait en 2021 le Tour de France, dans un rôle d'équipier. Mais son grand objectif individuel était de décrocher ce maillot tricolore de Champion de France du contre-la-montre. "Cela faisait plus de deux ans qu'il courait pour ça", expliquait son entraîneur David Han avec le sacre choletais. Pendant douze mois, il portera fièrement les couleurs bleu-blanc-rouge sur les chronos.
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LA CONTI SE FAIT LES DENTS SUR LE GIRO
Le Giro U23 est la plus importante course par étapes de l'année pour les équipes Espoirs, par le niveau de son plateau, la difficulté des cols empruntés et sa durée, huit jours. La Conti a aligné au départ de l'épreuve une équipe de cinq coureurs articulée autour de ses pépites Romain Grégoire et Lenny Martinez. Les deux jeunes coureurs vivent leur première saison dans cette catégorie d'âge après avoir brillé chez les Juniors l'année dernière. Affronter un challenge de la taille du Giro U23 allait être, pour eux, riche d'enseignements. Tout au long de la semaine, le quintet dirigé par Jérôme Gannat a montré qu'il était à la hauteur de l'évènement en courant de façon ultra offensive. Ce comportement conquérant n'a pu être récompensé d'une victoire que le dernier jour à Pinerolo, avec un doublé signé par Romain Grégoire et Samuel Watson sur la septième étape. Toutefois le bilan général est excellent car Lenny Martinez a pris la troisième place du général final à seulement 18 ans. L'équipe a par ailleurs remporté le classement par points, le classement de la montagne, le classement du meilleur jeune et le classement par équipe, mais aussi placé Reuben Thompson à la cinquième place finale. Cette semaine italienne va beaucoup compter dans la construction de ces jeunes talents qui aspirent, dans un avenir prochain, à afficher de l'ambition sur les Grands Tours.
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La plus grande course cycliste du monde est en instance de départ. Ce vendredi, à Copenhague, huit coureurs de l’Équipe cycliste Groupama-FDJ partiront à l’abordage du Tour de France avec un grand objectif en ligne de mire. Marc Madiot nous l’expose ici, tout en dessinant le cadre des semaines à venir.
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Avec quelles ambitions abordez-vous ce Tour ?
Nous prenons le départ avec David Gaudu comme leader, seul et unique. L’équipe sera à son service sur toutes les premières étapes, puis on verra où on en est à l’issue de la première semaine. Il est néanmoins clair que tant que David sera dans le match, et on l’espère le plus longtemps possible, toute l’équipe sera à ses côtés, à l’instar de Thibaut et Stefan. Installer David en tant que leader était la suite logique, d’autant que Thibaut se sent moins capable que par le passé d’aller lutter sur les pavés ou dans les bordures. Cela s’est fait naturellement. David était prêt à endosser ce rôle. Mieux, il le revendiquait.
« Être compétitif », qu’est-ce que cela signifie pour toi ?
Cela veut dire être le plus près possible du podium. On sait qu’il y a 2-3 coureurs qui sont potentiellement un cran au-dessus de tout le monde, mais il y a derrière un groupe d’une dizaine de coureurs qui peut prétendre au podium, ou s’en rapprocher très nettement. On est dans ce groupe. L’objectif du podium reste envisageable. On ne sait pas ce qui nous attend en première semaine, ou ce qui nous attend d’un point de vue sanitaire. Si tout se passe bien, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas être dans le match. La première semaine du Tour est souvent décisive et elle sera déterminante pour toutes les équipes. Qui que tu sois, tu ne sais pas comment tu vas sortir de tout ça.
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Comment avez-vous construit l’équipe autour David ?
On a mis des gars capables de l’accompagner sur tous les terrains, notamment pour rouler dans le vent sur les huit premiers jours. Puis, quand arrivera la montagne, on ne désespère pas d’avoir des arguments avec Michael Storer et Thibaut Pinot notamment. Il n’a pas été aisé de construire l’équipe pour le Tour, mais il est justement préférable que ce soit compliqué. Cela signifie qu’on a plusieurs cartes en main et plusieurs bonnes options possibles. C’est plus ennuyeux lorsque tu n’as pas d’options et quand tu es juste content d’avoir huit mecs au départ. Je préfère être dans la situation d’avoir plus de candidats potentiels que de places disponibles. Sur le papier, c’est assurément l’une des meilleures équipes qu’on n’a jamais alignée, mais il faudra passer les obstacles et valider cette impression sur le terrain.
Quel sera le rôle de Thibaut ?
Il sera là pour travailler auprès de David tant que David sera dans le match et au contact. Si c’est resserré au niveau du classement général, on reste bien groupés autour de David. Si les écarts se creusent et que David est sixième à cinq minutes, ce n’est potentiellement pas la même chose. L’évolution de Thibaut Pinot dans ce Tour sera conditionnée à cela. Tout comme Michael, Thibaut nous a largement rassurés ces dernières semaines. Il a montré sur le Tour de Suisse qu’il pouvait être là. Michael Storer est également en phase ascendante et Stefan Küng sera assurément opérationnel. La montagne ne sera pas la même qu’en Suisse (sourires), mais on attend beaucoup de lui lors de la première semaine, naturellement. Il sera déterminant, et il a lui aussi récemment donné de bons gages d’assurance. De manière générale, on est dans le bon tempo, on est satisfait de la dynamique actuelle. Il faut que ça se poursuive sur le Tour.
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Vous allez suivre leurs aventures pendant trois semaines. Focus sur chacun des huit coureurs de notre équipe du Tour de France, "l'une des meilleures que l'on a jamais alignée" dixit Marc Madiot.
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Chaque parcours du Tour de France présente ses spécificités. En 2022, elles sont nombreuses : le menu concocté par l'organisateur A.S.O est difficile, tant par la densité de son programme montagneux que par la récurrence de ses pièges. Ainsi, du 1er au 24 juillet, il devrait y avoir du spectacle tous les jours. À la veille du Grand Départ de Copenhague, focus sur cinq points-clé de cette 109e édition :
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Mercredi 6 juillet - 5e étape (Lille-Arenberg)
Trois jours après l'entame scandinave au Danemark, c'est un parfum de Paris-Roubaix qui va s'emparer de la Grande Boucle : la cinquième étape arrivera à Arenberg et empruntera onze secteurs pavés concentrés dans les 75 derniers kilomètres. Certains sont des classiques de l'Enfer du Nord, d'autres sont inédits.
Vendredi 8 juillet - 7e étape (Tomblaine-La Planche des Belles Filles)
Pour la sixième fois en onze éditions, le Tour de France fait étape à la Planche des Belles Filles. La désormais célèbre ascension vosgienne, chère à Thibaut Pinot qui n'en est domicilié qu'à quelques kilomètres, sera la première arrivée au sommet du parcours. Elle représente un objet de fantasme pour le Franc-Comtois qui rêve de s'y imposer devant son public, après y avoir pris la deuxième place en 2014 et la cinquième en 2019.
Mercredi 13 juillet - 11e étape (Albertville-Col de Granon)
Avec 11,3 kilomètres d'ascension à 9,2% de pente moyenne, le Col de Granon, lieu d'arrivée de la onzième étape, est l'un des gros morceaux du Tour de France 2022. L'épreuve n'était plus venue ici depuis 1986 et le succès en solitaire de l'Espagnol Eduardo Chozas avec plus de... six minutes d'avance ! L'arrivée sera jugée à 2 404 mètres d'altitude après l'ascension du non moins vertigineux Col du Galibier, 2 630 mètres d'altitude et point le plus haut du parcours 2022.
Jeudi 14 juillet - 12e étape (Briançon-L'Alpe d'Huez)
Un enchaînement mythique ! La douzième étape proposera un grand classique de la traversée des Alpes, avec les ascensions successives du Col du Galibier, déjà emprunté la veille par son autre versant, du Col de la Croix-de-Fer et de L'Alpe d'Huez. Ce menu impressionnant sera à ingurgiter en un jour particulier : le 14 juillet. Si un coureur Français s'impose au terme de la montée aux 21 virages, il rentrera dans l'Histoire en signant un exploit inédit.
Jeudi 21 juillet - 18e étape (Lourdes-Hautacam)
Dernier acte montagneux à Hautacam. La station pyrénéenne sera le théâtre de l'arrivée de la 18e étape, après l'escalade des redoutables cols d'Aubisque et de Spandelles. Après cette étape, il ne restera plus que le contre-la-montre de Rocamadour, le samedi, pour modifier les positions au classement général, avant l'acte final le dimanche sur les Champs Élysées.
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A l’occasion du 109e Tour de France, la caravane et toute l’équipe FDJ vient à votre rencontre sur les routes du Tour de France ! Tournez la roue de la Chance et participez aux quiz organisés sur le car-podium pour tenter de remporter de nombreux cadeaux.
Poursuivez l’expérience sur les réseaux sociaux avec #MonTour et tentez de remporter deux places pour assister en VIP à l’arrivée, le 24 juillet, sur un toit-terrasse avec vue sur l’Arc de Triomphe !
Vous serez de passage sur les routes du Tour ? Venez rencontrer nos mécaniciens au camion Recyclisme FDJ pour vous aider à entretenir votre vélo ! Toutes les infos sont à retrouver ici.
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Le célèbre jeu Monopoly se décline désormais dans une édition limitée qui devrait plaire à tous les passionnés de vélo : le Monopoly Cyclisme ! Cette édition dédiée au cyclisme français, avec Julian Alaphilippe et Arnaud Démare en couverture, animera vos moments en famille ou entre amis.
Ce nouveau plateau de jeu, dont Groupama est le partenaire principal, permettra aux joueurs de revivre la course en achetant des lieux emblématiques du cyclisme français. Retrouvez une sélection d’endroits mythiques que les amateurs de vélo reconnaîtront : l’Alpe d’Huez, Mûr de Bretagne, la Planche des Belles Filles, les Champs Elysées, le Tourmalet, le Vélodrome de Roubaix, etc….
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Arnaud Démare vous en parle :
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« Grâce à Groupama, je suis très fier de figurer sur la boîte de jeu du nouveau Monopoly Cyclisme. Monopoly est un jeu familial, qui me rappelle moi-même de beaux souvenirs en famille. J’ai hâte que petits et grands puissent se retrouver autour du cyclisme et des lieux mythiques du vélo en France. » Arnaud Démare
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Après seulement quelques jours et fort de son succès, le jeu Monopoly Cyclisme est déjà en rupture de stock ! Deux solutions :
- S’inscrire sur la liste d’attente (www.monopolycyclisme.fr) en prévision de la fabrication de nouveaux exemplaires
- Jouez au jeu concours proposé par Groupama ⬇️
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Groupama, le partenaire officiel de cette édition du Monopoly Cyclisme, a gardé quelques exemplaires pour vous ! Pour tenter de remporter un Monopoly Cyclisme, répondez correctement aux quatre questions de notre quiz spécial. À vous de jouer : vous devez reconnaître des lieux mythiques qui correspondent à des cases du Monopoly Cyclisme !
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Le Tour de France ne sera pas la seule course au programme du mois de juillet. L'équipe WorldTour s'alignera aussi au départ du Tour de Wallonie, qui débutera pendant le week-end final de la Grande Boucle. Le week-end suivant, la Clasica San Sebastian lancera la saison des classiques estivales, le même jour que le départ du Tour de Pologne. Du côté de la Conti, le Giro della Valle d'Aosta fera office de revanche du Giro U23, et ainsi de premier grand rendez-vous de l'été.
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