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C'est donc l'information majeure de ce début d'année : Groupama et FDJ vont continuer à soutenir l'Équipe cycliste Groupama-FDJ jusqu'à la fin de l'année 2024 ! La grande nouvelle a été dévoilée le 17 janvier au siège de Groupama à Paris, lors de la 24^e présentation officielle de l'histoire de l'équipe. Une histoire qui va donc se poursuivre pour de nombreuses années encore. Savoir de quoi l'avenir sera fait est la condition sine qua non à la concrétisation des projets dans le monde sportif. Cela tombe bien : la structure managée par Marc Madiot en regorge. Cette visibilité à long terme va permettre à l'équipe de continuer son travail de pointe et son ascension vers les sommets du cyclisme.

"C'est ensemble que l'on va plus loin", déclarait le jour de la signature du contrat de prolongation Thierry Martel, DG de Groupama. "C'est un partenariat historique !", ajoutait Stéphane Pallez, PDG de FDJ. Une annonce forte qui s’accompagne forcément d’ambitions élevées et de nouveaux challenges pour toute l’Équipe cycliste Groupama-FDJ. D’ailleurs, pour Marc Madiot, le mot d’ordre est le suivant : "Aller chercher de grands résultats sur les plus grandes courses du monde. Toutes les conditions sont réunies pour cela. Nous sommes à l'aube d'une nouvelle saison extrêmement prometteuse."

AMBITIEUX SUR TOUS LES TERRAINS DÈS 2020 !

Le Tour de France sera évidemment un rendez-vous incontournable de la saison 2020, avec un Thibaut Pinot déterminé à jouer les premiers rôles sur une épreuve dont il fut l'un des principaux animateurs en 2019. Le Tour d'Italie et le Tour d'Espagne seront également attendus, avec la participation d'Arnaud Démare. Mais les autres rendez-vous du richissime calendrier cycliste mondial doivent aussi faire partie du domaine des possibles : les Classiques flandriennes ou ardennaises, les courses d'une semaine, les manches de la Coupe de France FDJ... Peser sur les plus grandes courses du monde sera l'ambition de l'équipe en 2020. Et jusqu'en 2024.

L'Équipe cycliste Groupama-FDJ et le cyclisme sur piste ont une dense histoire commune. La formation avait connu la joie du titre mondial de Bradley McGee en 2002 dans la discipline de la poursuite individuelle, puis de l'or olympique avec l'Australien deux ans plus tard à Athènes. En 2003, c'est un autre Bradley, Wiggins, futur vainqueur du Tour de France, qui offrait à son tour à l'équipe de Marc Madiot un maillot arc-en-ciel sur l'anneau de Stuttgart. 

L'arrivée de Benjamin Thomas en 2018 a permis à l'équipe de renouer avec la piste, dont elle s’était éloignée au profit d’un calendrier sur route de plus en plus exigeant, et ce à notre plus grand plaisir tant il est agréable de suivre les courses sur lesquelles il excelle. "BenTo" (son surnom dans l'équipe) a été sacré Champion du monde de l'Américaine et de l'Omnium en 2017 à Hong Kong. Il totalise par ailleurs cinq titres européens : un butin déjà très conséquent pour un garçon de seulement 24 ans, qui a aussi été titré, sur route, champion de France du contre-la-montre en 2019. Il pourrait décrocher le Graal ultime en août prochain puisqu'il prétend à une sélection pour les Jeux olympiques de Tokyo, où il n'aura pas d'autre ambition que de rentrer en Lombardie, où il réside, avec le sacre olympique.
 

Je me souviens de l'appel de Marc Madiot fin juillet 2017. J'étais au Critérium de Longjumeau. Le feeling est passé super vite. Quelques jours plus tard, c'était fait : j'avais signé. On a très vite parlé piste, échangé sur mes attentes et les siennes. Il m'a mis en confiance sur la perspective des Jeux olympiques alors que c'était, à l'époque, un horizon encore lointain. Avoir pris en compte cette perspective dès le départ, ça m'a vraiment conforté dans mon choix d'équipe. 

Quand as-tu réalisé que tes qualités sur piste pouvaient t'amener sur le devant de la scène mondiale dans cette discipline ?
 

En août 2013, je deviens Champion du monde de la course aux points, à Glasgow, dans la catégorie Juniors. C'est ma première sélection internationale en Équipe de France, mes premiers grands championnats, et gagner est inattendu pour moi. Je prends alors conscience de mon potentiel. Ce potentiel n'est alors pas forcément physique, car je ne me sens pas nécessairement le plus fort, mais il est mental : j'avais fait marcher la tête pour gagner ce premier titre et depuis, je sais que ça compte énormément. Il m'est arrivé durant ma jeune carrière sur piste d'affronter des sprinteurs comme Mark Cavendish, Fernando Gaviria et Elia Viviani. Je n'ai pas leur pointe de vitesse mais je peux rouler vite longtemps. Ce sont des qualités de poursuiteur qui font de moi un coureur au profil particulier - profil que je peux utiliser pour surprendre mes adversaires. 

Est-ce que tu arrives à t'imaginer Champion olympique dans quelques mois ?

Rien que de participer aux Jeux olympiques, ça marque la carrière d'un sportif. J'espère déjà être sélectionné. Pour l'instant, me dire que dans six mois je serai peut-être médaillé olympique ou même Champion olympique, ça parait fou. Si j'y arrive, je vais mettre beaucoup de temps à réaliser. Si je vais à Tokyo, je ne vais pas arriver la fleur au fusil. Même si je ne me rends pas encore pleinement compte de la grandeur de l'événement, j'ai très bien en tête l'objectif sportif que cela représente. 

Particulièrement sensible au sujet, Arnaud Démare s’est beaucoup investi dans la prévention routière depuis plusieurs années. Il exprime sa satisfaction quant à la proactivité de son équipe dans ce domaine :

SUR LE TRAVAIL DE ALÈ ET GIRO

"Nous allons utiliser ce kit en cas de mauvaise météo, pour être bien identifiables sur la route et faciliter la cohabitation avec les autres véhicules. Cela ne nous met pas hors de danger et il faut en être constamment conscient, mais à titre personnel, je me sens moins en danger si je suis visible plus aisément par temps gris ou pluvieux. Et puis le maillot est joli ! Le travail de l'équipe, main dans la main avec ses partenaires, a donné naissance à un outil de travail qui est agréable à utiliser. Quand en décembre à Calpe, Sébastien Joly, qui était en charge du suivi du dossier, nous a distribué nos paquetages, tout le monde avait le sourire car on s'est senti faire partie d'une équipe qui pense vraiment à nous."

SUR LE TRAVAIL DE GARMIN

"Garmin Radar Varia RTL 510 est une lumière connectée conçue pour améliorer la sécurité du cycliste qui l’utilise. Directement reliée au compteur du cycliste, elle permet à celui-ci de changer automatiquement son intensité quand un véhicule se rapproche de vous. Le cycliste est lui-même prévenu de l'arrivée du danger. C'est un plus car cela permet de limiter les risques liés à la mauvaise attention ou tout simplement les erreurs humaines."

SUR LE PARTAGE DE LA ROUTE

"Il y a un peu plus d'un an, mon père a été heurté par un véhicule alors qu'il se rendait au travail à vélo. Il a été touché au coude. J'ai fortement regretté que l'individu qui a mis en danger sa vie n'ait pas été inquiété pour son acte. J'ai utilisé mes réseaux sociaux pour parler de ce malheureux épisode, non pas pour tenter de retrouver le fautif mais tout simplement pour sensibiliser tout le monde au partage harmonieux de la route. J'ai toujours été déterminé à transmettre ce message et je continuerai. Il en va de ma responsabilité de sportif de haut-niveau."

Tentez justement de gagner une tenue complète fluo Alè, en testant vos connaissances sur la carrière d'Arnaud Démare. Un gagnant sera tiré au sort parmi les bonnes réponses. Bonne chance !

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