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La situation sanitaire de cette année 2020 a fait comprendre à tout le monde à quel point nous avions besoin les uns des autres. C'est ce que je retiens de cette saison particulière. C'était un challenge que l'Équipe cycliste Groupama-FDJ a su relever avec force.
Un challenge économique, d'abord : il fallait que l'équipe puisse reprendre la compétition, mais aussi que l'ensemble du cyclisme soit en mesure d'aller dans ce sens. Un challenge sportif, aussi : pouvoir maîtriser l'entraînement de nos coureurs malgré le premier confinement, être à la hauteur d'une reprise intense des compétitions et parvenir à obtenir de gros résultats dans ce contexte. Un challenge sanitaire, enfin : il va de soi que toute l'équipe s'est responsabilisée pour que tout se déroule pour le mieux, en particulier le Pôle Médical qui a fait un travail énorme.
Toute l'équipe a très bien travaillé cette année. Nous sommes restés sereins, mesurés. Nous avons su digérer un Tour de France pas à la hauteur de nos attentes, puis nous sommes allés chercher un niveau de performance élevé sur toute la fin de saison. Félicitations aux coureurs, aux directeur sportifs et entraîneurs, à tous les membres de l'équipe quel que soit leur métier : tout le monde a su remplir son rôle malgré les difficultés.
Un coup de chapeau à Groupama et à FDJ, ainsi qu'à tous nos partenaires techniques. D'entrée de jeu, un échange et un partage se sont mis en place, nous permettant d'avancer avec cohésion dans la perspective de la reprise des compétitions. J'ai bien aimé le comportement des membres de notre équipe vis-à-vis de nos sponsors, mais aussi le comportement de nos sponsors vis-à-vis de notre équipe. Ce fut une vraie osmose, une homogénéité de fonctionnement, qui s'est mise en place de façon naturelle. Je suis convaincu que cette confiance réciproque a contribué à nos bons résultats et continuera d'avoir de l'impact sur tout le monde en 2021.
Merci aussi à nos supporters : dans une année difficile, où venir nous encourager sur les courses n'a pu se faire qu'à certaines occasions et dans des conditions délicates, j'ai paradoxalement constaté beaucoup de ferveur et de passion. Cela démontre la force de ce sport et c'est un excellent signe pour l'avenir.
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Malgré le contexte difficile de l'année 2020, quand les compétitions cyclistes ont repris leurs droits fin juillet, l'Équipe cycliste Groupama-FDJ avait un devoir : être performante. Quatre mois plus tard, à l'heure de faire le bilan, celui-ci est historique dans de nombreux domaines. La preuve en infographie.
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L'effectif de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ pour 2021 est bouclé ! Il y aura trente coureurs dans le groupe - le total le plus élevé de l'Histoire de l'équipe. Parmi eux, deux coureurs ont été recrutés au sein d'autres formations du WorldTour : Attila Valter arrive de chez CCC, Matteo Badilatti d'Israël Start Up Nation. Attila Valter est Hongrois, a remporté son tour national cette année et terminé 27e du Tour d'Italie. Âgé de 22 ans, il promet de devenir un excellent coureur d'épreuves par étapes, apte à viser à terme le top 10 du classement général d'un Grand Tour, du fait de son profil de grimpeur également à l'aise en contre-la-montre. Matteo Badilatti, lui, est un pur grimpeur, qui rejoint le contingent suisse de l'équipe, deuxième pays le plus représenté de l'effectif. Il a 28 ans.
Trois autres coureurs intègrent les rangs de la formation WorldTour mais ils faisaient déjà partie de la maison en 2020 : Jake Stewart, Clément Davy et Lars Van den Berg empruntent la passerelle liant La Conti à l'Équipe cycliste Groupama-FDJ, comme l'avaient fait avant eux Kevin Geniets, Simon Guglielmi et Alexys Brunel. Ils sont donc déjà six coureurs à avoir renforcé l'équipe première après avoir finalisé leur formation de coureur de haut-niveau au sein de la structure managée par Jens Blatter. Jake Stewart est sprinteur et spécialiste des classiques, Clément Davy rouleur et équipier, Lars Van den Berg coureur polyvalent.
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LE PARI DE LA CONTINUITÉ
Ces cinq recrutements viennent compléter un effectif qui continue de s'articuler sur ses leaders emblématiques : Thibaut Pinot, Arnaud Démare, Stefan Küng, Rudy Molard et les jeunes qui montent, David Gaudu et Valentin Madouas. Dans le "mercato 2021" qui a agité la majorité des équipes du WorldTour, l'Équipe cycliste Groupama-FDJ s'est positionnée sur une stratégie de continuité, et en ce sens avait déjà réussi son plus gros coup au printemps, en scellant la prolongation de contrat de tous ses meilleurs coureurs. Leurs résultats obtenus durant la saison 2020 n'ont fait que confirmer l'évidence de cette décision : les six coureurs précités ont tous terminé dans le top 100 du classement mondial UCI, permettant à l'Équipe cycliste Groupama-FDJ d'être l'une des écuries les plus représentées en son sein.
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La deuxième saison de La Conti s'est soldée par la promotion au sein de l'équipe première de trois de ses membres. C'est sa raison d'être : permettre de développer de jeunes talents et les faire accéder au plus haut niveau. Plus que les résultats bruts des coureurs, c'est leur progression et leur appropriation des valeurs de l'équipe qui importent. Faisons le bilan de cette année 2020 de La Conti avec son manager Jens Blatter et le patron de l'équipe WorldTour, Marc Madiot.
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JENS BLATTER : "LA PASSERELLE A PARFAITEMENT FONCTIONNÉ"
Le bilan de la saison de La Conti commence par un constat qui reflète le caractère particulier de l'année qui s'est écoulée : les jeunes coureurs de Jens Blatter ont disputé moins de la moitié du total de jours de courses qui fut le leur en 2019, du fait des annulations de compétitions qui ont davantage touché le calendrier espoirs. "Mais on a réalisé une bonne saison, explique le technicien suisse. On a toujours répondu présent tout en assurant le dépannage de la maison-mère." C'est en effet ce que permet le fait de disposer d'une équipe réserve : ses membres peuvent à tout moment être promus dans l'équipe première le temps d'une course, pour répondre à un besoin lié à une difficulté de gestion d'effectif, et il y en a eu en 2020 en raison du calendrier très dense provoqué par le report de nombreuses épreuves.
"Les coureurs de La Conti, à chaque fois qu'ils ont rejoint l'équipe WorldTour cette année, ont apporté leur pierre à l'édifice de façon non-négligeable, se félicite Marc Madiot. C'est un vrai plus pour le développement du coureur mais aussi pour l'équipe, qui peut réaliser un panachage qui est enrichissant pour tout le monde."
MARC MADIOT : "J'ESPERE QUE CELA VA SE PÉRENNISER DANS LE TEMPS"
Ces échanges de bons procédés sont une aubaine pour encore mieux cerner le potentiel d'un coureur et ses aptitudes à se plier à une tactique de course collective. A chaque pige effectuée dans l'équipe première, le jeune coureur dévoile ses aptitudes au haut-niveau. "Car plus que le résultat brut, ce qui nous intéresse c'est le développement et le potentiel du coureur, continue Marc Madiot. Et La Conti permet cela. C'est-à-dire de pouvoir étudier, au-delà des résultats bruts, les données du coureur qui permettent d'estimer sa marge de progression. Sans La Conti, nous n'aurions pas ces éléments en notre possession pour faire nos choix."
Cela renvoie à la création de La Conti, à son objectif de départ. "C'était de former les coureurs qui vont, à court ou moyen terme, rejoindre les rangs de l'équipe WorldTour, développe Marc Madiot. Des coureurs d'horizons les plus divers qui nous permettent d'alimenter l'équipe en talents avec efficacité. La Conti, c'est un plus pour ces coureurs, mais aussi pour notre structure." En 2021, ils seront six coureurs de l'équipe WorldTour à être passés auparavant par La Conti. "On peut en être fiers", rebondit Jens Blatter. Pour Marc Madiot, c'est un résultat qui va au-delà de ses attentes : "Je pense que l'on est dans la fourchette haute de ce que l'on espérait. C'était le but du jeu, j'espère surtout que cela va se pérenniser dans le temps, perdurer. Cela voudra dire que l'on ne s'est pas trompés au début du processus, c'est-à-dire lors du recrutement des promotions successives de La Conti."
Ainsi, pour aller encore plus loin dans la logique de détection que permet l'existence de La Conti, la prochaine étape est à présent de trouver LE coureur qui deviendra, quelques années plus tard, l'un des - sinon le - meilleur coureur de l'équipe première. "C’est aussi pour cela qu’on essaiera de prendre encore davantage de coureurs sortant des rangs juniors dans les années à venir, annonce Jens Blatter. Je dis toujours que si l'on prend un Junior qui marche fort, il y a 50% de chances que ce soit une pépite. C’est ce qui nous intéresse : chercher et trouver les pépites dans cette catégorie d'âge."
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Les principales performances des coureurs de La Conti en 2020 :
23 février : Lars Van den Berg termine 2e au Mont Faron sur le Tour des Alpes-Maritimes et du Var
12 juillet : Alexandre Balmer devient Champion de Suisse Espoirs du contre-la-montre
16 août : Clément Davy remporte le Saint-Brieuc Agglo Tour, ainsi que le contre-la-montre
21 août : Jake Stewart se classe 2e du Tour du Limousin, après avoir terminé également 2e des première et troisième étapes
2 septembre : Jake Stewart prend la 3e place de la cinquième étape du Giro Espoirs
20 septembre : Sylvain Moniquet termine 7e de la Ronde de l'Isard après avoir porté trois jours le maillot de leader
4 octobre : Yakob Debesay monte sur le podium d'un Monument Espoirs, le Tour de Lombardie, dont il prend la 3e place
22 octobre : Hugo Page finit 4e du Championnat de France Espoirs de chrono
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Les coureurs de l’Équipe cycliste Groupama-FDJ vous ont fait vibrer cette saison.
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Sont disponibles au téléchargement :
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