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"IL NOUS MANQUE LA VICTOIRE"
Le 29 juin dernier, pour la première fois de son histoire, le Tour de France s'élançait d'Italie, à Florence. Dès cette entame transalpine, l'Équipe cycliste Groupama-FDJ décrochait une troisième place de Quentin Pacher, au sein d'une échappée, à Bologne, sur la deuxième étape. C'était l'une des seules étapes de cette édition 2024 au cours de laquelle l'échappée allait se jouer la victoire. Nos coureurs, déterminés à miser sur l'attaque dès que le parcours le permettait, n'ont jamais cessé de se montrer offensifs, mais sans jamais parvenir à trouver l'ouverture. "Il nous manque la victoire qu’on était venus chercher, réagissait Benoît Vaugrenard, leur directeur sportif. L’implication et l’envie des coureurs étaient présentes, on a été acteurs, mais on a parfois vu qu’il nous manquait un peu de physique pour l’emporter. Sur certaines étapes, ça semblait vraiment accessible mais c’était aussi stratégique et il fallait un peu de réussite. Il y avait très peu d’étapes pour nous, il fallait bien les cibler."
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UN COMPORTEMENT IRRÉPROCHABLE
Jusqu'au tout dernier jour à Nice, le collectif a tout donné. "Je suis satisfait du groupe, qui a donné le maximum, abondait Benoît Vaugrenard. Mais je suis déçu car on vient pour gagner, pas juste pour être acteurs. Il y avait des possibilités, mais il fallait être le plus précis et le plus juste possible. C’est ce qui nous a manqué." Parmi les huit représentants de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ, un homme qui découvrait l'épreuve a été remarqué pour son abnégation à l'avant de la course au point d'être nommé parmi les prétendants au titre de Super Combatif : Romain Grégoire, 21 ans, échappé à quatre reprises et qui a pris date avec cette compétition. David Gaudu, après l'arrivée finale, résumait l'état d'esprit du groupe : "J’espère qu’on reviendra plus fort". "On va apprendre de nos erreurs, analyser tout ça et retravailler pour l’an prochain", confirmait Benoît Vaugrenard. Rendez-vous dans onze mois !
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ET DANS LA FOULÉE DU TOUR, LA MÉDAILLE DE MADOUAS !
Une semaine après la fin du Tour de France, Paris lançait ses opérations et dès le premier dimanche avait lieu le contre-la-montre individuel. Sur cette épreuve, Stefan Küng a pris la huitième place, représentant ses couleurs nationales suisses. Le samedi suivant, la course en ligne se déroulait dans une ambiance indescriptible, un public francilien passionné ayant répondu présent dans les rues de la capitale et notamment celles du quartier de Montmartre. Sur ce circuit remarquable, Valentin Madouas a réussi l'exploit de décrocher une médaille d'argent, seulement devancé par Remco Evenepoel, auteur du doublé chrono-course en ligne. Pour le Breton, c'est le rêve d'une vie qui se réalise : il fait partie des pourvoyeurs de médailles françaises d'une édition à domicile qui va rester dans l'histoire !
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Le groupe FDJ est fier d’être Partenaire officiel de Paris 2024, la plus belle compétition sportive au monde. Il soutient l’équipe de France Olympique et Paralympique et, plus particulièrement, les trente-deux athlètes de la « FDJ Sport Factory » qualifiés.
FDJ a souhaité que son partenariat avec Paris 2024 laisse une trace concrète, pour favoriser la pratique sportive du plus grand nombre et notamment des femmes. Partenaire de la Maison de la Performance et de la Maison des Fiertés à Paris, FDJ a également lancé le programme « Gagner du Terrain », en association avec l’ANS et le COJO. Ce dispositif permet de financer des équipements sportifs gratuits et en libre accès, dans une cinquantaine de communes réparties sur l’ensemble du territoire, afin d’inciter les habitants à la pratique sportive.
FDJ a également contribué à la création d’un programme de soutien à la pratique sportive féminine, dans le cadre de l’appel à projets « Impact 2024 », avec vingt-sept associations avec lesquelles le Groupe travaille depuis trois ans. Dans la perspective de grandes échéances internationales comme Paris 2024, FDJ récompense aussi, avec l’appel à projets « Performance pour Elles », des fédérations ayant pour projet d’améliorer la très haute performance féminine.
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Depuis les Jeux Olympiques et Paralympiques de Sydney 2000, FDJ contribue à l’engouement populaire avec la commercialisation d’une gamme de jeux dédiée à ces compétitions internationales et en soutien à la délégation française. Cet engagement s’est aussi matérialisé, en 2016, avec la création du ticket « Vibrez pour Paris 2024 », afin d’encourager la candidature de Paris comme ville hôte. Le 1er juillet 2024 FDJ a dévoilé son nouveau jeu dédié aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, « Objectif Or », un ticket éphémère disponible dans ses vingt-neuf mille commerces partenaires et sur fdj.fr, et le 26 juillet, jour de la cérémonie d’ouverture, un Grand Loto exceptionnel permettait aussi de rassembler les Françaises et les Français autour de cet événement.
Afin de contribuer à faire de Paris 2024 une grande fête populaire, FDJ mobilise son réseau de distribution, composé de vingt-neuf mille commerces partenaires présents dans onze mille communes. En parallèle, un dispositif événementiel grand public est déployé à Paris et en région, afin de faire vivre les Jeux sur l’ensemble du territoire. Le groupe FDJ est présent au Club France et aux Club 24 de Lille et Marseille, et des animations autour de la mobilité douce sont proposées sur le parvis de l’hôtel de Ville de Paris. Le dispositif est complété par une tournée d’été « La grande fête des jeux » dans treize stations balnéaires.
FDJ permet également à plus de cinq cents personnes issues de publics fragiles, accompagnés par onze associations partenaires de la Fondation FDJ dont Le Secours populaire français, Arès, Sport dans la ville, Fête le mur ou Les apprentis d’Auteuil, d’assister à des épreuves des Jeux Olympiques et Paralympiques.
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Dans la quête de la performance, l'optimisation du matériel est clé, et en ce sens, l'utilisation d'outils de pointe aussi. L'exploitation des solutions Ansys a eu un rôle crucial dans les travaux de développement de la Direction Performance, et son optimisation a été augmentée sensiblement ces derniers mois avec une nouvelle collaboration avec Amazon Web Service (AWS). Victor Simonin, ingénieur d'études R&D au sein de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ, vous explique tout.
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Victor, depuis quand l’équipe collabore-t-elle avec Ansys et en quoi cela consiste-t-il ?
C’est une collaboration que nous avons initiée en 2021 sous l’impulsion de Frédéric Grappe. Cela nous a permis d’internaliser la CFD, c’est à dire la mécanique des fluides numérique, qui jusqu’à présent était gérée en externe. En soufflerie, on ne peut qu’analyser ce que l’on appelle le “drag”, la force résistive au déplacement. Grâce à la CFD, qui recréé une soufflerie virtuelle, on peut visualiser les zones de pression sur l’athlète, le vélo, ainsi que tous les flux d’air, de façon à avoir des résultats complémentaires qui permettent d’aller plus loin dans la performance. La soufflerie permet de valider ou d’affiner nos modèles de calculs CFD. Ansys est un logiciel très rodé qui permet de réaliser tout cela : c'est la référence dans les logiciels de modélisation numérique. Tout le monde peut l’utiliser pour de la simulation 3D, mais il faut être méticuleux dans la manière de constituer son maillage et travailler son modèle, savoir comment faire ses calculs. Ce à quoi j’ai été formé.
Quel est ton parcours ?
J’ai fait une école d’ingénieur, Polytech Annecy-Chambéry. Je suis désormais ingénieur d’études R&D au sein de l’équipe, sous la direction de Jeremy Roy au sein de la Direction Technique. Je travaille sur l’optimisation du matériel, en collaboration avec les différents partenaires techniques et Jérémy qui est chargé des relations avec eux. J’interviens aussi auprès d’Anthony Bouillod sur des sujets de position sur le vélo, notamment sur les prolongateurs de contre-la-montre. Mon job, c’est l’optimisation de la performance via la recherche et le développement. Le travail via le logiciel Ansys a par exemple eu un rôle dans le développement du tout nouveau casque Julbo ou du Wilier Triestina Supersonica SLR.
La CFD, c’est beaucoup de temps de travail ?
Malgré un ordinateur adapté, une seule simulation peut prendre jusqu’à 26 heures de calcul pour un maillage très fin, très réaliste. Cela limitait donc forcément les possibilités. Depuis cette année, cela a changé car nous collaborons désormais avec Amazon Web Service (AWS), qui permet une puissance de calcul toute autre via le cloud : de 26 heures, on passe à présent à 90 minutes. On a donc à présent la possibilité de faire un nombre beaucoup plus important de simulations différentes, avec des prototypes, conditions, degrés d’orientation du vent différents. Cette puissance de calcul nous ouvre des horizons très très intéressants.
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Après une période riche en événements sportifs, c'est la dernière partie de la saison qui débute ! Le Tour de Burgos, débuté lundi, bat son plein, et précède un gros programme WorldTour, avec la Clasica San Sebastian, le Tour de Pologne et le Renewi Tour. Le 18 août, c'est le Tour d'Espagne qui commencera, avec un Grand Départ du Portugal. Plusieurs coureurs de l'équipe du Tour de France doubleront avec cette Vuelta, parmi lesquels David Gaudu, lauréat de deux étapes sur l'édition 2020. En France, la Polynormande, le Tour du Limousin et le Tour du Poitou-Charentes serviront de montée en puissance vers la Bretagne Classic, dont Valentin Madouas est le tenant du titre.
La Conti, qui disputera également Le Grand Prix de Plouay, version amateur de la Bretagne Classic, concourra avant cela sur le GP Poggiana et sur une épreuve à laquelle elle n'a jamais pris part auparavant : le Tour de Roumanie !
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Jouez pour tenter de remporter votre paire de pneus tubeless Continental GP500 ! Pour cela, trouvez la bonne réponse à six questions portant sur la dernière partie de saison, et vous aurez une chance d'être tiré au sort !
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