L’équipe Groupama-FDJ a tout fait pour que cette étape de Tolède lui soit favorable et si Bruno Armirail, échappé, est tombé sur un Rémi Cavagna (Deceuninck-Quick Step) intouchable. Kilian Frankiny et Tobias Ludvigsson ont été accablés par le sort.

Au cours de cette étape, hormis le raid solitaire de 25 kilomètre de Cavagna, un fait de course a retenu l’attention avec une très grosse chute qui a impliqué Tobia Ludvigsson tandis que Kilian Frankiny était coup sur coup victime de deux crevaisons. Dans l’histoire le rouleur suédois et le grimpeur suisse ont perdu un quart d’heure. Kilian reste dans le Top 20 du classement général mais sa ténacité depuis le premier jour méritait un tout autre scénario pour finir la Vuelta.

« Kilian n’a vraiment pas eu de chance, dit Thierry Bricaud. Il a crevé deux fois, d’abord quand les bordures se dessinaient mais il est reparti tout de suite. Puis une autre fois en pleine bagarre et alors nous étions coincés à l’arrière, les commissaires faisaient barrage et il a été dépanné par la voiture neutre Shimano. Il est reparti dans un groupe attardé et n’a plus revu le peloton. Pour sa part, Tobias a été pris dans cette chute d’une vingtaine de coureurs. C’est dommage, on était bien dans le match jusque là… »

Bruno Armirail n’a rien vu de tout cela puisqu’il était alors dans une échappée de neuf coureurs. Dans le final, il n’a pu s‘opposer à l’attaque de Cavagna et il lui a manqué moins de deux kilomètres pour signer un nouveau top 10.

« On a tout donné, explique le rouleur de l’équipe Groupama-FDJ. Remi (Cavagna) était très fort. Il n’a pas roulé avec nous pendant une partie de la journée mais il respectait les consignes de son directeur sportif. Derrière lui, il ne nous a pas manqué grand chose, je me suis fait rependre à moins de deux kilomètre de l’arrivée. Le peloton ne nous a pas laissé trop d’avance. A 65 kilomètres de l’arrivée, avec les bordures, ça a roulé fort et on y a laissé beaucoup de cartouches. Arndt (Team Sunweb) et Craddock (Education First-Drapac) ont attaqué dans une côte à 5 ou 6 kilomètres de l’arrivée, j’ai eu du mal à y aller mais je suis revenu sur eux. J’étais à fond, c’était une journée très dure avec beaucoup de vent de face, c’était très usant. Il va falloir récupérer parce que l’étape, samedi, est un vrai chantier. »

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