Arnaud Démare a certes fini la campagne des classiques mais il n’en demeure pas moins très motivé. Déjà vainqueur en 2013, le leader de l’équipe FDJ s’est imposé aujourd’hui dans le Grand Prix de Denain au terme d’une course bien maîtrisée par ses équipiers en dépit de la chute de son lanceur Marc Sarreau à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée.

Ce matin au départ de cette manche de la Coupe de France, Arnaud aurait signé pour un tel résultat. Comme il le dit lui-même, il y a eu un peu de relâchement après Paris-Roubaix et comme ses équipiers présents à ses côtés tout au long de la campagne des classiques, il se sentait émoussé.

« Ce relâchement est logique, assure Thierry Bricaud, mais une fois le dossard accroché au maillot, nous étions tous dans le même élan. On voulait gagner ! Au départ, on savait, tout le monde savait que ce serait un match Démare-Bouhanni. Il a eu lieu ! »

« Daniel Hoelgaard a super bien fait le job » T.Bricaud

Il y eut jusqu’à six kilomètres de l’arrivée une échappée de huit coureurs que l’équipe FDJ comme Cofidis ont bien gérée. « Rester en tête de peloton pouvait nous donner l’occasion de durcir la course mais le vent n’a pas été assez fort, précise le directeur sportif de l’équipe FDJ. Dans notre plan de jeu, Marc Sarreau devait lancer le sprint d’Arnaud mais il a été victime d’une chute qui l’a éliminé. Heureusement, même s’il s’est fait mal au genou et à l’épaule, il ne va pas mal. On a donc dû changer notre fusil d’épaule et Daniel Hoelgaard a super bien fait le job. »

« La dynamique du groupe ne retombe pas » T.Bricaud

Le Trèfle s’est mis en ordre de marche à trois kilomètres de l’arrivée, tout d’abord avec Lorrenzo Manzin et Olivier Le Gac. Avant Mika Delage et pour finir Daniel Hoelgaard dont le rôle a été déterminant dans l’emballage.

« Arnaud avait de super jambes pour faire le sprint, dit Thierry Bricaud, mais durant la journée il n’était pas impérial. Ses sensations n’étaient pas extra mais sa condition est vraiment bonne. Cette victoire tombe bien pour nous, c’est la huitième de la saison. Elle dit que la dynamique du groupe ne retombe pas. »

Par Gilles Le Roc’h

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