L’équipe FDJ a été emportée par un coup de vent dans le Tour de Wallonie. Les hommes d’Yvon Madiot ont pêché dans une seconde d’inattention et leur implication pour rétablir l’équilibre est restée vaine. Thibaut Pinot, toujours en préparation pour les courses italiennes de la fin de saison, a pris la dix-huitième place.

« A première vue, dit Yvon Madiot, le bilan n’est pas terrible mais surtout nous sommes un peu déçus. Les gars le savaient, il y avait une possibilité de bordures à 45 kilomètres de l’arrivée. Evidemment, toutes les équipes le savaient… 21 coureurs ont pris la première bordure, ça a pété juste devant Thibaut qui devait être en vingt-cinquième position. C’est bête parce que jusque-là, on avait tout fait bien. Les coureurs étaient concentrés. A l’avant, dans la bordure, nous avions Marc Sarreau mais le final, au sommet de l‘escalade de Namur et face à des puncheurs ne lui convenait pas. Il s’est relevé pour prêter main forte à ses équipiers. »

« Thibaut a demandé de disputer le Grand Prix d’Isbergues dimanche en prévision des courses italiennes pour lesquelles il est motivé » Y.Madiot

La poursuite engagée par le Trèfle a été intense, l’écart stagnant à 15 secondes. Jusqu’à une côte où le groupe de tête s’est disloqué.

« Les échappées flinguaient dans cette bosse, précise Yvon, à l’arrière seul David Gaudu a roulé et c’est resté à 15 secondes toute la montée. Au sommet, il fallait bien qu’il souffle un peu, ses équipiers avaient déjà bien donné. Personne n’est venu nous aider hormis l’Armée de Terre. C’est monté à 20 secondes, à 30 secondes. C’était fini… »

A l’avant Tim Wellens (Lotto-Soudal) a signé un beau petit numéro en précédant les rescapés de l’échappée de plus d’une minute. Le groupe de Thibaut a fini à une quinzaine de secondes de la deuxième place prise par Gallopin.

« Thibaut n’est pas mal du tout mais il n’est pas au top, assure son directeur sportif, il a donc demandé de disputer le Grand Prix d’Isbergues dimanche en prévision des courses italiennes pour lesquelles il est motivé.  »

Par Gilles Le Roc’h   

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