Un peu trop dur pour Nacer Bouhanni. Au lendemain de sa très belle victoire à San Fernando, Nacer Bouhanni et toute son équipe espéraient beaucoup de la troisième étape de la Vuelta, jugée au sommet d’une côte de 3 kilomètres. Par l’attaque de Kolobnev (Katusha) sous la flamme rouge, Nacer n’a pas été en mesure de lutter pour la gagne.

« Compte tenu de ce que Nacer et ses équipiers ont montré dimanche, nous n’avons pas d’autres choix que de jouer sur lui, disait Franck Pineau avant de prendre le départ.Il est en forme, très motivé et nous croyons en lui ! »

Cette étape, disputée dans la chaleur et à une allure plutôt modérée, a été animée par l’échappée de cinq coureurs, Mas Bonnet (Caja Rural) étant le dernier repris à 26 km de l’arrivée après le franchissement des quatre cols de troisième catégorie lui garantissant le maillot à pois.

Les équipiers de Nacer se sont alors regroupés autour de lui, le peloton rentrant dans la petite ville d’Arcos de la Frontera à très vive allure. Sous la flamme rouge, bien décidé à se débarrasser des sprinteurs, Kolobnev a porté une très vive attaque. Fatale à Nacer.

« Mes équipiers ont bien travaillé pour me placer, dit-il, et j’ai donné le maximum dans la dernière montée mais elle était trop dure pour moi. Kolobnev a produit une grosse attaque et ce n’était pas le scénario idéal pour moi. Il a tout fait exploser. J’ai fait un gros effort pour recoller mais après je n’avais plus la force de sprinter. Il aurait fallu plutôt un gros tempo jusqu’à 200 mètres de la ligne d’arrivée. J’ai donc fait en sorte de marquer des points pour le maillot vert. »

Kolobnev n’a pas tenu jusqu’au sommet, débordé par Dan Martin (Garmin-Sharp) et surtout Michael Matthews (Orica-Greenedge), vainqueur de l’étape et nouveau maillot rouge.

Huitième de l’étape, Nacer a conservé le maillot vert du classement par points.

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