Il n’est jamais évident de reprendre le Tour de France après une journée de repos, qui plus est quand il s’agit d’escalader un long col, à froid. Motivé par le maillot à pois qu’il souhaite absolument conquérir, le leader de l’équipe FDJ a fait le job et a conservé intacte son avance sur son principal rival, le Polonais Majka (Tinkoff).

Dès le départ, Radio-Tour n’a cessé d’annoncer des attaques et de voir des coureurs composer le premier groupe. Très souvent Thibaut en faisait partie, dans l’espoir de faire le plein de points au sommet du Port d’Envalira, col répertorié en première catégorie mais le peloton a mis du temps à lever le pied.

« J’ai essayé plusieurs fois, dit-il, et je me suis retrouvé plusieurs fois dans une échappée. La seule fois où je n’y suis pas allé, l’échappée est partie. C’était un col très roulant, avec vent dans le dos. Je faisais attention à Majka, je ne devais pas me faire avoir. J’ai laissé les points aux autres, pas à lui, il ne fallait pas prendre de risques. Si j’avais été devant, je me serais relevé après le sommet parce que je n’aurais eu aucune chance de gagner. »

Le Tour de France est une course de gestion et puisque Thibaut fait de Majka, Froome et Quintana ses principaux rivaux pour le classement du meilleur grimpeur, il sait les étapes où il devra répondre présent. Et notamment celle du Ventoux dans deux jours.

« Maintenant, pour moi, le cap est le Ventoux, confirme-t-il. Le lendemain du jour de repos, c’est toujours compliqué et c’est bien d’avoir fini tranquille dans le peloton. La perspective du Ventoux avec le maillot à pois, le 14 juillet, ça peut être sympa. Ça peut être un très bon souvenir. J’espère avoir des sensations pour faire une belle étape. Mon ambition est de conserver ce maillot ».

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