Au matin de la quatrième étape du Tour du Pays-Basque disputée contre la montre, le staff et les coureurs de l’équipe Groupama-FDJ étaient dans l’expectative : comment Rudy Molard, au lendemain d’une sévère chute, se sentait-il ? A vrai dire, il a eu du mal à mettre la machine en route mais il a finalement délivré un chrono honnête qui lui laisse espérer, avant les deux dernières étapes, pouvoir décrocher le Top 10 final. En attendant, Bruno Armirail (17e) et Léo Vincent (23e) ont délivré une belle performance.

« Ça va, assurait Yvon Madiot après l’étape. Rudy a fait le plus dur. Hier soir, il est resté longtemps dans les mains du médecin et des assistants, il a eu un massage, des ultra-sons, une séance d’ostéopathie… Ce matin, à froid, ce n’était pas le top, il avait mal dans le dos et aux vertèbres cervicales. Ce n’était pas évident avant de grimper sur sa machine de contre la montre. Finalement, ça ne s’est pas trop ma passé. L’hématome sur la hanche s’est réduit et il n’en a pas trop souffert. Pendant l’étape, nous étions surtout à l’écoute de ses sensations et dans l’analyse de ce qui se passait. Il finit à 1’37’’ du vainqueur, Roglic (LottoNL-Jumbo) et à l’arrivée Rudy avait des regrets. Il est parti trop prudemment, les cinq premiers kilomètres étaient tortueux et il avait une certaine appréhension. Il a perdu au moins 15 secondes dans ce passage mais dans les parties longilignes, même avec le vent de face, il était bien. C’est rassurant avant les deux dernières étapes qui sont difficiles et lui correspondent bien. Je pense que le Top 10 qui était notre objectif préalable peut être atteint. Si on m’avait dit ça mercredi soir, j’aurais eu du mal à le croire… »

Au cours de cette étape, Bruno Armirail a rappelé sa compétence dans l’exercice en signant le 17e temps tandis que Léo Vincent (23e) a confirmé l’impression laissée depuis le début de saison. Il trouve ses marques.

« Pour Bruno, poursuit le directeur sportif de l’équipe Groupama-FDJ, c’est une satisfaction mais surtout une confirmation. Je savais qu’il ferait un bon chrono. Pour Léo Vincent, c’est aussi la confirmation de ce que nous pensons de lui. Il commence à comprendre que ça vient, qu’il a sa place ici. Il se pose beaucoup de questions, il est souvent inquiet mais sa performance doit l’aider à être moins stressé.  »

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