C’est vrai, l’équipe FDJ n’a pas encore gagné une étape dans l’Eneco Tour mais elle est plutôt performante dans la course du Bénélux marquée par la domination de Peter Sagan (Tinkoff) vainqueur de la quatrième étape à la suite d’un sprint houleux. Vendredi, les coureurs du Trèfle ont atteint l’objectif fixé par leur directeur sportif Frédéric Guesdon en signant un Top 10.

« Jeudi, à chaud, je suis allé voir les commissaires au sujet du sprint qui avait été chaud entre Sagan et Arnaud Démare, précise-t-il. Ils n’ont pas remis en cause la victoire du Slovaque mais à voir les images, c’est vrai que sa faute n’était pas évidente. »

Au terme d’une étape spectaculaire, marquée par les coups de force vains de très bons rouleurs, Grivko et Gruzdev (Astana) d’abord, Tony Martin (Etixx-Quick Step) et Tom Dumoulin (Giant-Alpecin) et Jasper Stuyven (Trek-Segafredo) ensuite, le sprint a opposé des hommes forts. Sagan et Arnaud ont produit leur effort en même temps, ont été très près de chuter. Sagan s’est imposé sur le fil devant Greipel, le sprinteur de la FDJ a pris la quatrième place. Evidemment ce n’était pas le résultat escompté mais de  nouveau il a démontré sa très bonne condition.

Vendredi, sur un circuit de 20 kilomètres tracé autour de Sittard-Geelen, le niveau était très élevé entre équipes spécialistes et Frédéric Guesdon avait fixé un objectif raisonnable. « Il y a des équipes au-dessus, BMC, Etixx-Quick Step et sans doute Sky. Nous nous situons entre la cinquième et la dixième place et ça se jouera à coup de secondes. »

Après 24 minutes d’efforts, la FDJ a signé le dixième temps, à 40 secondes des champions du monde de BMC.

« Notre objectif est atteint, assure le directeur sportif du Trèfle. On finit dixième mais ce n’est pas mal quand même. Ces étapes sont toujours serrées à part les 2 premières équipes, celles que j’avais citées. Après, nous sommes à 15’’ de Movistar qui finit à la quatrième place. Nous sommes satisfaits de notre chrono.

L’équipe est restée bien homogène, perdant Olivier Le Gac à mi-parcours, Daniel Hoelgaard à 5 ou 6 km de l’arrivée. Je ne peux pas citer un coureur plus qu’un autre, le groupe fait la force.  »

Samedi, l’étape reliant les Pays-Bas à la Belgique propose un final bosselé, celui de l’Amstel Gold Race même si la dernière côte se situe à 20 kilomètres de la ligne d’arrivée ‘’kamikaze’’ de l’étape.

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