Au lendemain des Strade Bianche qui ont marqué l’histoire, l’Équipe cycliste Groupama-FDJ était engagée dans le Grand Prix de l’Industrie et de l’Artisanat de Larciano et n’a pas réussi à remplir le programme qu’elle s’était fixée. En manque de réussite, elle a néanmoins vu Steve Morabito faire une bonne reprise.

« Nous sommes partis à cinq coureurs, déplorait Franck Pineau. Arrivé samedi, Benoît Vaugrenard était barbouillé, dans la nuit il était vraiment malade, souffrant d’une gastro-entérite. On l’a placé en quarantaine mais il n’était vraiment pas apte à disputer une course de vélo. Pour Georg Preidler, le problème a été tout autre. Devant rouler sans lunettes en raison de la boue sur les sentiers des Strade Bianche, des petits cailloux ont fini par lui abîmer la cornée d’un œil. Le médecin l’a placé sous antibiotiques mais samedi soir ses yeux étaient fermés. Ce matin, on ne pouvait pas prendre de risques et le laisser prendre le départ avec un pansement sur un œil. Nous sommes donc partis à cinq. »

« Très appliqué, poursuit le directeur sportif de l’Équipe cycliste Groupama-FDJ, Léo Vincent a bien appliqué la consigne en prenant part à une échappée de sept coureurs. Il avait mal aux jambes de la veille mais il a tenu 140 kilomètres en tête de course. En revanche, Daniel Hoelgaard est en retard dans sa condition physique en raison du mauvais temps, Romain Seigle qui a été malade le week-end dernier était plutôt bien. Jérémy Roy était sur le courage pendant deux jours et Steve Morabito, pour qui c’était le troisième jour de course après sa chute dans la deuxième étape du Tour Down Under, a répondu présent et était présent dans le premier groupe jusqu’à l’arrivée. On peut dire que sa saison est lancée… »

Par Gilles Le Roc’h

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