Pierre Rolland (Cannondale-Drapac) s’est imposé en solitaire dans la dix-septième étape du Tour d’Italie au terme d’une journée marquée par l’échappée de 40 coureurs au sein de laquelle Jérémy Roy représentait l’équipe FDJ. Sur un parcours exigeant, le capitaine de route du Trèfle n’est pas parvenu à aller au bout de sa mission mais ce n’est pas faute d’avoir tout donné ! A la veille d’une étape capitale, Thibaut Pinot a conservé la quatrième place du classement général.

Cette étape proposant deux cols difficiles pour commencer était longue mais il s’est trouvé bien des candidats à l’échappée, trois pour commencer dont Rolland qui s’est relevé avant d’accompagner 39 contre-attaquants. Jérémy était là et c’est à l’usure que la sélection s’est faite. C’est ensuite à la fraîcheur que la victoire s’est décidée.

« Dans le final, il n’y a pas de secret, les plus forts étaient devant et il était un ton en-dessous de ceux-là… » F.Guesdon

« Jérémy a tout donné, explique Frédéric Guesdon, il a malheureusement été victime d’une petite panne d’essence à 15 kilomètres de l’arrivée. Quand tu te trouves dans un groupe de 40 coureurs, ce n’est jamais évident. La sélection s’est faite petit à petit, il y eu de la course, sur un parcours usant. A une trentaine de kilomètres de l’arrivée, Jérémy avait loupé un coup mais il avait réussi à revenir devant. Dans le final, il n’y a pas de secret, les plus forts étaient devant et il était un ton en-dessous de ceux-là… Il faut dire que Jérémy a déjà beaucoup travaillé pour son leader depuis le départ de la Sardaigne, en ayant dû effacer les traces d’une chute et c’est la différence avec ceux qui ne pensent qu’à une étape. »

« L’ascension finale, en revanche, c’est inédit pour nous ! » F.Guesdon

En dépit de la fatigue accumulée, le début d’étape a donc été costaud. Rapidement 50 coureurs ont été distances, personne de l’équipe FDJ. Jérémy à l’avant, les sept coureurs de son équipe ont fini ensemble dans le peloton.

« Demain c’est dur, rappelle Fred. Il faudra passer trois cols à plus de 2.200 mètres. Le Pordoï, on l’a déjà fait. Le Passo Gardena on l’a passé l’an dernier. L’ascension finale, en revanche, c’est inédit pour nous ! »  

Par Gilles Le Roc’h 

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