Le cyclisme, par son plus beau profil. Il y a un dénominateur commun : le vélo, muni de pédales pour favoriser le déplacement du coureur. Ses qualités physiques vont lui permettre, en pédalant, de rallier un point A à un point B le plus vite possible.

Le problème est que le terrain pour rallier le point A au point B change tous les jours et exige chaque jour des qualités différentes. Des profils de coureurs spécifiques. Un grimpeur, un sprinteur, un rouleur… Autant de sportifs qui, sur la photo collective se ressemblent mais dont il nous semblait intéressant de comprendre les différences.

Pourquoi un coureur est-il fait pour la montagne ? Pourquoi un autre est capable de rouler plus vite, seul et contre la montre ? Et quelle est la particularité d’un sprinteur.

Dans le dossier que nous vous proposons, nous avons posé la question théorique à Frédéric Grappe, entraineur en chef de l’équipe fdj.fr et dont le travail, en compagnie de ses adjoints Julien Pinot et Jacques Decrion, consiste à définir le profil pour mieux cibler l’entraînement et l’effort du coureur.

Nous avons posé la question plus subjective à Yvon Madiot, en charge de la détection et du recrutement des jeunes de l’équipe. Il nous explique sa première approche, pragmatique mais non scientifique et finalement il est fascinant de voir que les versions de Frédéric et d’Yvon sont absolument compatibles.

Enfin, nous demandons l’avis de Marc Madiot qui, tout au bout du processus et tenant compte de toutes les données, est celui qui fait signer au coureur son premier contrat.

– Frdéric Grappe : « Un coureur c’est à 50% du génétique, à 50% du travail »
– Yvon Madiot : « D’abord, c’est mon œil qui me guide… »
– Marc Madiot : « Je recherche surtout deux types de coureurs. »

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