Frustration. A l’analyse de la troisième étape des Quatre Jours de Dunkerque gagnée par Bouhanni (Cofidis), le seul mot venant à l’esprit des coureurs et du staff de l’équipe Groupama-FDJ est frustration. Les hommes de Thierry Bricaud ont délivré leur meilleure copie collective dans la préparation du sprint mais dans la dernière ligne droite ils n’ont jamais eu la possibilité de s’exprimer.

Comme toujours, l’étape a été marquée par une échappée, composée de quatre coureurs, Leveau (Delko-Marseille 13), Dunne (Aqua Blue Sport), Le Roux (Fortuneo-Samsic) et Van Schip (Roompot) mais il a surtout fallu composer avec le vent.

« Ils se sont parfaitement organisé pour le sprint » T. Bricaud

« L’équipe Vital Concept a contrôlé toute la journée mais c’était nerveux à cause du vent et des changements de direction, explique Thierry Bricaud. Le peloton a roulé vite sans cesse et du coup les hommes de tête ont été repris rapidement. Le sprint était bien entendu la seule issue possible et je dois dire que les coureurs de l’équipe ont été collectivement bons. Ils se sont parfaitement organisé pour le sprint mais Daniel Hoelgaard avec Marc Sarreau dans la roue, n’a jamais pu trouver l’ouverture. Ils n’ont pas pu faire leur sprint et c’est bien frustrant parce que je pense objectivement qu’on n’aurait pas été loin.  »

Cette étape nerveuse a été marquée par des chutes sans que l’équipe Groupama-FDJ soit concernée. Bruno Armirail a fourni son travail colossal habituel tandis que Mickael Delage, souffrant toujours de la main blessée fin mars, a souffert. « Rouler devant comme il l’a fait pendant deux jours, poursuit son directeur sportif, lui permettait d’éviter les pièges de la route. Aujourd’hui, dans le peloton, sans visibilité, il n’a pu éviter les chocs… »

Vendredi, poursuivant la recherche des difficultés sur un mode crescendo, les Quatre Jours de Dunkerque proposeront une étape casse-pattes avant une arrivée en côte, au sommet du Mont Saint-Eloi. 

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