Au lendemain de sa deuxième place dans la Classic Loire-Atlantique, Daniel Hoelgaard a fini sixième de Cholet-Pays de la Loire gagné par Boudat (Direct Energie). Gêné dans l’emballage final, le Norvégien de l’équipe Groupama-FDJ était déçu mais Yvon Madiot ne doute pas de le voir bientôt lever les bras.

En dépit de ses prévisions matinales, le plus célèbre directeur sportif de Renazé n’a pas vu l’un de ses coureurs accompagner l’échappée matinale composée de Risebeek (Roompot), Tzortzakis (Tarteletto-Isorex), Bouvry (Cibel-Cebon) et Toudal (BHS-Almeborg Bornholm) mais ils n’ont ensuite commis aucune faute. Après avoir compté 6’40’’ d’avance, le quatuor de tête a rapidement décliné et écoutant ses bonnes jambes, Daniel Hoelgaard a d’abord pris place dans un groupe de contre fort de huit unités.

La situation est devenue plus intéressante quand il s’est retrouvé dans la première partie du peloton de 23 coureurs, accompagné de Valentin Madouas et Romain Seigle. Tous deux ont roulé dans les rues de Cholet pour maîtriser une attaque de cinq coureurs provoquée par Antomarchi (Roubaix-Lille Métropole) avant de se consacrer au sprint attendu.

« A l’arrivée Daniel était vraiment déçu parce qu’il marchait fort. » Y. Madiot

L’attaque de Sylvain Chavanel (Direct Energie) à deux kilomètres de l’arrivée a semblé décisive mais le vétéran français a été repris à quelques mètres de la ligne d’arrivée avant de voir son équipier l’emporter. Daniel Hoelgaard pouvait légitimement espérer bien mieux qu’une sixième place.

« On était mieux collectivement que dans la Classic Loire-Atlantique, explique le directeur sportif de l’équipe Groupama-FDJ, mais on fait moins bien. A l’arrivée Daniel était vraiment déçu parce qu’il marchait fort. Il se trouvait dans la roue de Boudat mais s’est retrouvé enfermé de chaque côté et n’a pas pu sortir. Cela dit, il commet encore des petites fautes. Il est impatient au point d’attaquer dans les côtes tandis que ses équipiers lui préparent le sprint. Pourtant, pas de doute, il va gagner une course comme ça rapidement.

Valentin aussi était un peu déçu parce qu’il était chargé de marquer Chavanel. Il a répondu à son attaque avec un petit temps de retard et il lui a manqué deux mètres pour le reprendre. Il a finalement donné un coup de main à Daniel. » 

Après cinquante kilomètres de course, Anthony Roux a abandonné. Victime d’une chute la veille dans le sprint, il souffre du dos et de nombreuses courbatures mais rien de préoccupant pour la suite immédiate de son programme.

Prochaine manche de la Coupe de France, la Route Adélie de Vitré vendredi.

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