L’équipe Groupama-FDJ ne pouvait pas lutter pour la victoire dans le prologue du Critérium du Dauphiné disputé à Valence en début d’après-midi dimanche mais sous la houlette de Thierry Bricaud et Sébastien Joly, elle a signé une performance collective intéressant et trahissant, pour tous, une belle implication.

Dans les rues de la préfecture de la Drôme, le circuit retenu par les organisateurs exigeait de solides qualités, puissance et gestion de l’effort, savoir faire corps avec le cadre plongeant et être juste dans les virages. Benjamin Thomas, le pistard de l’équipe Groupama-FDJ, a signé un excellent chrono, à 14 secondes du vainqueur Kwiatkowski (Team Sky), à trois secondes du top 10.

« J’ai pris un bon rythme et je ne me suis pas couché » B.Thomas

« C’est l’un des plus durs prologues que j’ai jamais faits, disait-il encore essoufflé. Je pense avoir réalisé une assez bonne performance compte tenu du niveau. C’était pour hommes forts. Je suis content de moi, j’ai pris un bon rythme et je ne me suis pas couché, j’ai bien fini. Il fallait savoir virer, trois ou quatre virages étaient un peu dangereux. Il fallait aussi une bonne gestion de l’effort. Pour commencer, il y avait un vent de face avec un profil descendant avant de revenir vent de dos et dans une portion montante. C’est une satisfaction, je ne me suis pas écroulé.  »

Pour sa rentrée, Rudy Molard a fini à 22 secondes, juste devant Léo Vincent et Tobias Ludvigsson à 23 secondes. Bruno Armirail est à 26 secondes. David Gaudu qui attend la montagne avec impatience est à 33 secondes.

« Il y a eu de l’application. » T.Bricaud

« Le résultat global n’est pas exceptionnel, dit Thierry Bricaud, mais ce n’est pas mal. Il y a eu de l’application. Ici, nous avons de jeunes coureurs qui manquent de puissance. C’est le cas notamment pour Benjamin Thomas.

Sur le papier, cela semble plus compliqué pour David Gaudu mais il termine à dix secondes seulement de coureurs aguerris comme Bardet (ag2r-La Mondiale) et Nibali (Bahrain-Merida). Au classement par équipes de ce prologue, nous sommes neuvièmes. C’est un enseignement avant le contre la montre par équipes de 35 kilomètres mercredi. Nous y aurons Bruno Armirail et Tobias Ludvigsson qui y seront plus à leur affaire !  »

Lundi, les vélos de chronos seront remisés dans le camion-atelier et les machines traditionnelles seront utilisées pour une première étape semble-t-il promise à un sprinteur même si le parcours jusqu’à Saint-Just-Saint-Robert est casse-pattes et que les orages sont annoncés.

Par Gilles Le Roc’h

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