David Boucher troisième du chrono final. Il avait sans doute besoin de rappeler qu’il est l’un des meilleurs rouleurs de l’équipe fdj.fr et David Boucher s’est offert un grand plaisir en signant le troisième temps du contre la montre final des Trois Jours de La Panne (15 km) gagné par le Polonais Maciej Bodnar (Cannondale). ‘’Boubouche’’ a devancé des pointures telles que l’Australien Luke Durbridge (Orica-Greenedge), le Belge Guillaume Van Keirsbulck (OPQS) vainqueur final de l’épreuve et Johan Le Bon, 8e et dans le Top 10 comme en 2013.

« Pour moi, dit Marc Madiot, ce n’est pas vraiment une surprise, David marche vraiment fort dans les chronos. Il a toujours fait des placettes dans cet exercice. Il sait rouler vite, il vire vraiment bien et en ce moment, il est en grande condition ! »

Tout près de sa famille venue l’applaudir à La Panne, David était très content jeudi soir.

« C’était la deuxième fois seulement que j’utilisais mon nouveau vélo de chrono, dit-il, et ce circuit de La Panne, je le connais bien. J’ai bien travaillé ces dernières semaines, j’ai un bon coup de pédale. Aujourd’hui j’ai bien géré mon effort. Je ne me suis pas mis à bloc d’entrée puis j’ai accéléré et je n’ai pas faibli. En revanche, je n’ai pas pris de risques démesurés dans les virages. Etre papa, ça modère le tempérament. Je suis content de faire troisième face à de belles machines. »

Le matin, au cours de la demi-étape gagnée une nouvelle fois par l’Italien Modolo (Lampre-Merida) et à laquelle Arnaud Démare n’avait pas pris part, David Boucher s’était mis en évidence avec ses équipiers en se postant en tête de peloton et en accélérant vivement dans la dernière heure.

« C’est un peu dingue, dit David, on a fait ça par automatisme mais pour rien ! Après avoir vissé, on s’est regardé et on s’est souvenu qu’Arnaud Démare n’était pas là et que c’était inutile de continuer. Ça nous a fait sourire… »

Après le massage effectué en fin d’après-midi dans leur hôtel de La Panne, les coureurs du Trèfle ont rejoint Bruges en bus avec en tête un maître-mot : récupération.

« Deux heures de vélo vendredi et deux heures samedi et sinon, précise Marc Madiot, c’est repos ! »

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